écessitant une durée d’étude de « 12 ans » pour devenir un greffier, le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) crie ainsi à la violation du droit dans le domaine de la justice. Même si la mise à contribution des greffiers ad-hoc est prévue dans les règlements, le Sytjust dénonce la délégation de ses compétences à ces personnes dans le seul but d’éviter de subir la grève et de ne pas résoudre leurs revendications. Mais ils tiennent à se vanter du fait que les greffiers ad-hoc n’ont pas la possibilité de signer des décisions de justice, car ils n’ont pas prêté serment devant des tribunaux régulièrement installés. C’est pourquoi, aujourd’hui, au Palais de justice de Dakar comme partout ailleurs, mêmes les casiers judiciaires et les certificats de nationalité ne sont pas délivrés, faisant perdre de l’argent à l’Etat. C’est seulement les jugements qui se poursuivent, car les greffiers ad-hoc ne sont admis qu’en matière pénale. Ce qui témoigne encore une fois que la poursuite du dialogue s’impose pour une sortie de crise dans le secteur au grand bonheur des populations.
Poursuite de la grève du Sytjust : Des greffiers ad-hoc formés en « 45 jours » pour faire le travailLe ministère de la Justice semble avoir trouvé une solution pour au moins gérer les affaires urgentes dans le domaine de la justice avec la prolongation de la grève des membres du Sytjust. Les greffiers ad-hoc, composés pour la plus part de gendarmes et d'agents de l’administration pénitentiaire, auraient subi des formations de « 45 jours » sur le travail des greffiers dans les tribunaux, a fustigé un des leaders du syndicat, aujourd’hui. NRédigé par leral.net le Mardi 23 Juillet 2013 à 14:37 | | 3 commentaire(s)|
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