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Présidence de l’Assemblée nationale: Les femmes socialistes derrière Moustapha Niass

Le mouvement des femmes socialistes de Dakar compte soutenir le candidat choisi par la coalition Benno Bokk Yaakaar pour la présidence de l’Assemblée nationale. En conférence de presse hier, ledit mouvement s’est dit prêt à soutenir Moustapha Niass, s’il est le candidat de la mouvance présidentielle.


Rédigé par leral.net le Vendredi 20 Juillet 2012 à 17:48 | | 1 commentaire(s)|

Présidence de l’Assemblée nationale: Les femmes socialistes derrière Moustapha Niass
La polémique autour du choix du candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale continue d’animer les débats politiques. Le mouvement des femmes socialistes de Dakar est déterminé a voté pour la candidature de Moustapha Niass, s’il est choisi par le leader de l’Apr. Toutefois, selon leur porte-parole du jour, Aïda Sow Diawara, chaque militant aurait souhaité que son leader occupe ce poste. « Ousmane Tanor Dieng n’a jamais sollicité ce poste », rappelle la socialiste. Dans cette logique, Mme Diawara renseigne que ce n’est pas encore un débat au sein du parti. « Si tel était le cas, le bureau politique statuerait sur ce sujet », précise-t-elle. Revenant sur le dernier mandat de Ousmane Tanor Dieng au Ps, Aïda Sow Diawara laisse entendre que leur leader peut ne pas se présenter mais rester dans cette formation politique. « Ce sont les instances du parti qui l’ont installé à la tête de cette formation politique, il faut qu’elles se réunissent pour statuer sur son départ. Pour le moment, nous ne lui avons pas encore trouvé de remplaçant », précise cette responsable des femmes socialistes. Elle poursuit, « ce sont les militants qui vont décider de son départ, mais l’on n’a pas besoin de changer un groupe qui gagne ». D’après Mme Diawara, Ousmane Tanor Dieng a su hisser le parti, depuis 2000 après la perte du pouvoir, pour qu’il soit fort. « Il est encore prématuré de parler de son départ », lance-t-il. Évoquant le rôle des femmes dans le parti, le porte- parole du jour estime qu’elles ont toujours joué un rôle important pour sa massification. « Cette détermination sera reconduite à l’hémicycle pour la réussite de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Il s’agira de se battre pour faire face aux nombreuses préoccupations des populations, notamment le chômage des jeunes et redonner aux femmes leur place dans la société », fait-elle savoir. Toutefois, cette responsable soutient que les hommes ne sont pas leurs adversaires, mais les femmes comptent les accompagner dans leur mission. Selon Fatou Sow Sarr, venue soutenir les femmes socialistes, la loi sur la parité sera respectée à l’Assemblée nationale, même dans les commissions. « Les femmes élues signeront le pagne de serment pour accomplir les taches qui leur sont assignées, à savoir travailler pour la croissance économique de notre pays. Si la loi sur la parité n’est pas respectée, les femmes vont voter pour une présidente à la tête de cette institution », conclut Fatou Sow Sarr.



Source:Loffice.sn
NGOYA NDIAYE




1.Posté par socialiste le 20/07/2012 18:49 | Alerter
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Un Parti qui ne sait pas tirer les conséquences de ses échecs est un Parti moribond et j’ose croire que les femmes socialistes, sans exception, souhaiteraient que le Parti Socialiste ainsi que les idéaux qu’il incarne leur survivent. 

À l’heure où de grandes décisions s’imposent, il n’y aura au sein du parti ni le culte de la personnalité providentielle, ni le paternalisme des clientélismes, ni le nombrilisme pervers qui ont perdu tant d’autres formations politiques ! 
L’échec du Parti Socialiste aux élections de 2012 fait suite à celui des élections de 2007, et  ne se discute pas ! Nous avons perdu 75% de notre électorat en douze ans.
Le résultat que nous avons obtenu à la présidentielle n'est pas un désaveu du socialisme, mais bel et bien un rejet des stratégies préconisées par Ousmane Tanor Dieng. Il est à présent fondamental d’en déterminer les causes, d’en tirer les conséquences et de définir les sanctions qui s’imposent. 
Le PS est aujourd'hui un parti qui perd. 
Alors qu’au regard des circonstances, des personnes et du contexte, la défaite nous était interdite.

L’alliance aux libéraux que l’on nous propose aujourd’hui, après une défaite aussi mémorable, est une alliance contre nature. Elle n'est pas le produit d'une réflexion, elle est le résultat d'une défaite. C’est Ousmane Tanor Dieng qui hier nous exhortait à quitter Benno parce que, disait-t-il, il ne peut y avoir d’élections au Sénégal sans un candidat socialiste ; et c’est lui qui aujourd’hui nous encourage à nous présenter aux législatives dans une formation dont la tête de liste sera Moustapha Niasse !!
Oui, Mesdames, c'est en vérité avec le respect, l'estime et la considération que j'ai pour chacune d'entre vous, pris individuellement, que nous osons l’affirmer : pour que vive le Parti Socialiste, Ousmane Tanor Dieng doit partir !
 

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