La Banque mondiale, qui a des règles très rigides, en veut à son ex-président pour l'Afrique subsaharienne de s'être également servi de l'image de l'institution pour cette même campagne et à son profit propre. Jeune Afrique ne dit sans doute pas autre chose lorsqu'elle "investigue" sur les manœuvres qui ont poussé Makhtar Diop à ne plus se présenter à la Banque africaine de développement (BAD). "Fin septembre, Jim Jong Kim appelle Makhtar Diop pour lui faire part des plaintes qu'il a reçues à son encontre : le vice-président profiterait de ses fonctions à la Banque mondiale pour faire avancer sa candidature à la BAD. Il lui annonce que, pour éviter tout conflit d'intérêts, il le suspend du Département Afrique : qu'il prenne le temps de réfléchir à son avenir professionnel ; s'il le souhaite, il retrouvera ses fonctions par la suite".
C'est ainsi que le 6 octobre, ajoute J.A, Makhtar Diop, qui conserve son statut de vice-président, est nommé conseiller spécial de Sri Mulyani Indrawati. Jeune Afrique inspecte plusieurs pistes supposées renseigner sur les raisons de son retrait de la course à la tête de la Banque africaine de développement (BAD) parmi lesquelles Makhtar Diop serait victime d'un complot nigérian dirigé par la puissante Ngozi Okonjolweala, argentière nigériane et ancienne numéro deux de la Banque mondiale (BM). Autre piste, il serait victime d'un "marché" entre le Président Sall et celui du Tchad, Idriss Déby Itno. Ou même avec celui du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta. J.A évoque aussi l'hypothèse d'un désistement de Makhtar Diop en personne, pour se préserver des coups bas, un homme qui connaît pourtant très bien le Sénégal et le monde, qui a flirté avec la clandestinité au bon vieux temps, "ayant sous-estimé la rudesse des affrontements qui l'attendaient", écrit JA.
EnQuête
C'est ainsi que le 6 octobre, ajoute J.A, Makhtar Diop, qui conserve son statut de vice-président, est nommé conseiller spécial de Sri Mulyani Indrawati. Jeune Afrique inspecte plusieurs pistes supposées renseigner sur les raisons de son retrait de la course à la tête de la Banque africaine de développement (BAD) parmi lesquelles Makhtar Diop serait victime d'un complot nigérian dirigé par la puissante Ngozi Okonjolweala, argentière nigériane et ancienne numéro deux de la Banque mondiale (BM). Autre piste, il serait victime d'un "marché" entre le Président Sall et celui du Tchad, Idriss Déby Itno. Ou même avec celui du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta. J.A évoque aussi l'hypothèse d'un désistement de Makhtar Diop en personne, pour se préserver des coups bas, un homme qui connaît pourtant très bien le Sénégal et le monde, qui a flirté avec la clandestinité au bon vieux temps, "ayant sous-estimé la rudesse des affrontements qui l'attendaient", écrit JA.
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