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Prestation de serment au Conseil Constitutionnel : Pape Oumar Sakho rempile devant ses pairs

Le nouveau président du Conseil Constitutionnel, Pape Oumar Sakho, et son camarade Ndiaw Diouf, ont prêté serment, ce vendredi, devant leurs camarades membres dudit Conseil. Ces cinq sages auront la mission de statuer sur les recours et réclamations des élections présidentielles et législatives.


Rédigé par leral.net le Vendredi 10 Juillet 2015 à 16:08 | | 0 commentaire(s)|

Le nouveau président du Conseil constitutionnel, Pape Oumar Sakho, a prêté serment ce vendredi, à la Cour Suprême, devant ses pairs. Pape Oumar Sakho et son camarade Ndiaw Diouf qui ont porté le nombre des membres du Conseil constitutionnel à cinq auront pour mission de statuer sur les cas de réclamations et les recours des élections présidentielles et législatives. « Le Conseil constitutionnel est chargé de contrôler la conformité à la constitutionnalité des différentes lois. Il est aussi chargé de trancher les différents contentieux électoraux », rappelle le professeur Ndiaw Diouf, nouveau membre du Conseil constitutionnel et ancien doyen de la Faculté de droit, Science juridique et politique. Le remplaçant du défunt Pape Demba Camara, ancien président du Conseil constitutionnel, a estimé : « Le Conseil constitutionnel a aussi pour mission de proclamer les résultats définitifs des élections ». A en croire l’ancien président de la Cour Suprême, le Conseil constitutionnel connait de la constitutionnalité du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre l’exécutif et le législatif sous formes des exceptions d’inconstitutionnalités par la Cour Suprême par des décisions qui n’ont aucune forme de recours.

Par ailleurs, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Sidki Kaba, venu assister à la prestation de serment, a apprécié la qualité des hommes qui ont prêté serment. Pour lui, le président de la République a choisi « la personne qu’il faut à la place qu’il faut ». « Cette composition des cinq sages doit rassurer les acteurs politiques parce que le Président Macky Sall est un homme qui met en honneur la compétence et l’intégrité des personnes qui ont été choisi », soutient-il.

Mais, selon Sidiki Kaba, les grands magistrats doivent être là où ils sont. Car, la politique ne doit pas entrer dans le choix des personnes qui doivent dire le droit. « La justice est la colonne vertébrale de l’Etat de droit, cela doit montrer que la personne est protégée par un Etat de droit », précise-il. D’ailleurs, le nouveau président du Conseil constitutionnel renchérit : « L’éthique de la responsabilité sera au cœur de nos actions. Les membres du Conseil constitutionnel serviront de manière résolue avec loyauté. Ils rendront des décisions dans le respect de leur serment ».

Fara Mendy