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Prison de Rebeuss: Point de vue divergent par rapport au citoyen qui considère que la nomination du Colonel Daouda Diop est "moralement contestable, socialement injuste...."


Rédigé par leral.net le Lundi 14 Décembre 2015 à 10:10 | | 0 commentaire(s)|

Je ne connais pas les raisons qui ont conduit au dernier Conseil des Ministres, à la nomination du Lieutenant Colonel Daouda DIOP de la gendarmerie, pour occuper les fonctions de Directeur de l’Administration Pénitentiaire. Quoi de plus normal d’ailleurs, dans la mesure où le Chef de l’Etat est en droit de chercher des compétences partout et de les nommer aux emplois et départements de son choix, selon les appréciations en sa possession, dans l’optique de voir ces structures mieux répondre aux préoccupations des populations.

Le Lieutenant-Colonel Daouda DIOP, précédemment commandant la légion de gendarmerie NORD, se distingue des autres par son pragmatisme, son audace, son esprit d’engagement inébranlable et son opiniâtreté dans la mission qui font de lui un vrai baroudeur. Quelqu’un ayant rendu d’énormes services à notre pays dans l’exemplarité et la dignité. Les résultats obtenus durant son temps de commandement à la Section des Recherches, réputée s’occuper des enquêtes d’envergure voire sensibles, en sont une parfaite illustration. Ce singulier engagement dont il fait montre dans la Gendarmerie apparait comme une posture, qui de mon point de vue n’a d’égal son abnégation à servir son pays.

Sous ce rapport, les citoyens qui le connaissent devraient tous se mobiliser comme un seul homme, pour saluer sa nomination à la tête de l’Administration Pénitentiaire et l’encourager à répondre aux attentes des autorités étatiques ainsi que celles de la population carcérale en particulier, la collectivité en général.

Malheureusement, je constate avec beaucoup d’amertume qu’une certaine opinion contraire, commence à se développer. Du moins c’est ce qui ressort d’un article que je viens de lire ce matin dans le site de la presse en ligne « Dakaractu.Net », sous la signature du sieur Abdoulaye FAYE Secrétaire général de l’association des retraités de l’administration pénitentiaire (ARAPS). Celui-ci fait croire que la nomination du Colonel Daouda Diop à la Direction de l’Administration pénitentiaire est « Une nomination moralement contestable, et socialement injuste et dangereuse »

Une opinion naturellement loin d’être partagée. Mais Ce qui apparaît encore de mon point de vue comme plus surprenant et paradoxal : « L’auteur se désole en indiquant qu’il est plus raisonnable en l’absence d’un inspecteur de l’administration pénitentiaire à la tête des siens, de laisser les magistrats continuer à occuper le poste de directeur quitte à mettre un officier supérieur de la gendarmerie à la disposition du ministère de la justice pour qu'il serve à la direction de l’administration pénitentiaire en qualité de chef de la division sécurité pénitentiaire ». Comment peut-on accepter qu’un magistrat soit nommé comme Directeur de l’Administration pénitentiaire et le refuser à un officier de Gendarmerie de la trempe du Colonel Daouda DIOP?
Est-ce un problème de niveau d’instruction, de diplôme ou de compétence, voire autre motif inavoué ?

De même l’Armée nationale aurait pu contester la nomination d’un Colonel venant juste d’être nommé Général, aux fonctions de Chef d’Etat Major, alors que d’autres non seulement plus anciens, mais plus gradés existent déjà pour occuper cette fonction. La SENELEC aurait pu, de cette même manière s’opposer à la nomination de son nouveau Directeur général au motif que cette société compte des cadres aussi compétents pour occuper ce poste.

La Douane aurait pu adopter la même attitude. La magistrature pourrait également de son côté, refuser d’être administrée un jour par un ministre au motif, qu’elle compte dans sa corporation des fonctionnaires beaucoup plus diplômés et plus pétris d’expérience.

Alors il faut qu’on arrête. Je pense qu’un Etat ne doit pas et ne peut pas fonctionner de cette manière partisane. Chacun dans ce pays doit considérer comme reposant sur ses seules épaules, le développement du Sénégal.

Je crois savoir que si cela ne dépendait que de sa volonté, le Colonel Daouda DIOP n’accepterait point cette affectation. Mais pour tout bon militaire, peu importe son avis s’il doit être désigné pour une mission. Sinon personne n’accepterait de s’engager résolument dans une mission périlleuse ou il est clair que l’on peut y laisser sa vie. En fait c’est cela le viatique qui doit animer tout bon soldat.

Donc connaissant parfaitement cet officier, puisque la décision est déjà prise, rien ne pourra lefaire reculer, pour ceux qui seraient tentés d’entraver son action. Il faut que les gens se mettent au travail.

Pour ma part cette nomination, n’est qu’une résultante d’une confiance toujours accordée par les différents Chefs d’Etat de ce pays, à la Gendarmerie dont le rôle est capital au sein presque de tous les départements de la nation. Avant lui, d’autres officiers de la gendarmerie ont occupé ce poste jugé sensible. Au point d’être piloté par une stratégie particulière, que seul un officier performant préparé à l’action, avec une administration rigoureuse de qualité pourrait diriger. Sauf erreur, c’est en 1972 que le Capitaine Assane DIOP de la Gendarmerie a été désigné pour diriger ce département. Ensuite c’était respectivement au tour des officiers Colonels de Gendarmerie ci-après : Massar DIOP - Mamadou DIOP - Babacar NGOM - Mansour NIANG - Djiby DIOP - Leïty KA - Bamalick NDIOUR - Cheikh Tidiane MBAYE.

CE QUE L’ARTICLE QUI CONTESTE LA NOMINATION DE L’OFFICIER DE GENDARMERIE A L‘ADMINISTRATION PENITENTIAIRE NE DIT PAS.

J’avoue que j’étais tellement préoccupé par une réponse spontanée. Aussi je n’ai pas eu le temps de prendre contact avec certains des officiers qui ont eu à diriger cette administration, pour en savoir plus. Mais voilà pour le peu que j’en sais :

En ce qui concerne le Colonel Massar DIOP, dés sa nomination à la tête de cette administration, il a apporté des redressements très significatifs tant sur le plan administratif sur le plan sécuritaire que sur le plan de la gestion du personnel.

L’orientation du travail pénitentiaire – Le système progressif du régime privatif de liberté avec l’application à la liberté – Le rôle des visiteurs de prison, ont occupé une bonne place dans l’application de politique pénitentiaire définie par cet officier au point que le parlement à l’époque a adopté une résolution pour le féliciter.

J’ai appris également que c’est le Colonel Mamadou DIOP qui aurait initié la coopérative d’habitat ayant permis à une bonne partie du personnel de cette administration, d’acquérir un logement.

Le Colonel Bamalick NDIOUR était tellement obnubilé pour la réussite de sa mission à la tête de ce département au point de perdre la vie, des suites d’un accident de la circulation en se rendant en mission d’inspection d’une maison d’arrêt et de correction sise vers la région de Tambacounda.

Enfin, il faut peut-être rappeler à l’opinion, que ce n’est point hasard, qu’au moment de quitter ses fonctions en fin d’année 1980, le Président de la République Léopold Sédar SENGHOR confiait sur les plus belles pages du livre d’or de la Gendarmerie le libellé suivant:

«En prenant ma retraite politique pour passer le flambeau à la génération suivante, je suis heureux d’adresser toutes mes félicitations à la Gendarmerie Nationale. Ce n’est pas un hasard si, en son temps, j’ai décidé que la garde présidentielle serait composée de gendarmes. Arme d’élite grâce à la riche variété de leurs connaissances en matière de défense militaire et de sécurité civile, les gendarmes, depuis notre indépendance nationale acquise en 1960, se sont montrés disciplinés, instruits, efficaces parce qu’animés d’un patriotisme au dessus de tout éloge. En leur faisant mes adieux, je leur renouvelle ma confiance pour l’honneur de la nation et la sécurité des Sénégalais. Ils seront toujours à la hauteur de leurs devoirs»

En 1981, le pouvoir du Chef de l’État Gambien Daouda Kaïraba DIAWARA a été renversé. Au terme de la phase de restauration par une expédition militaire sénégalaise dont un détachement de quelques hommes, du G.I.G.N commandé par l’Adjudant Philippe THIANDOUM qui figurait en très bonne place dans ce dispositif, venait de libérer tous les otages, l’épouse du Président Gambien et son enfant en tête. Le Président de la République Abdou DIOUF très satisfait, s'adressant au Ministre des Forces Armées par une correspondance écrite, disait entre autres ceci:

«Je vous exprime toute ma satisfaction pour le travail accompli et vous demande de transmettre mes félicitations ……pour la qualité du travail accompli tant dans la conception que dans l’exécution……les forces armées font honneur au Sénégal. Discrètes et généreuses, elles ont su répondre à l’attente du pays. »

Il s’agit là d’une partie de l’histoire pour illustrer tant soit peu le rôle capital que la Gendarmerie a toujours occupé dans ce pays. Je peux personnellement en citer d’autres qui se contiendraient difficilement dans cet espace.

En outre, depuis la nomination du lieutenant Colonel Daouda DIOP, les réactions d’officiers qui ont occupé d’importantes fonctions dans la Gendarmerie la Gendarmerie qui fusent de toute part, pour saluer et encourager l’officier dans cette nouvelle marque de confiance, illustrent parfaitement le mérite de cet officier. A en juger par quelques unes déjà enregistrées sur un plateau d’informations, dont la teneur révèle entre autres :

« Je remercie confirme que le Lt- Col Daouada DIOP que j'ai rencontré à Saint Louis ce lundi et qui nous a montré son unité avec cet éclat qui n'a pas échappé au Général de division (CR) Pierre DURIEUX qui m'accompagnait, est une tête bien faite, assortie d'un sens aigu du commandement et du management.

Je lui souhaite un grand succès afin que le service, sous son autorité connaisse un développement inégalé. Bon vent mon Colonel»

Général (2S) Mansour NIANG Gendarmerie nationale.

Autre réaction pour ne citer que ces deux:

« Nous félicitons à titre personnel le Colonel Daouda DIOP pour son engagement, son abnégation et son esprit combatif qui ont toujours guidé ses pas dans la Gendarmerie….

Cet officier a galéré mais n’a jamais douté de sa conduite et du sens élevé de son devoir. Il mérite amplement la confiance que le boss de la Gendarmerie lui témoigne en le proposant dans cette mission oh ! Combien difficile mais aussi oh ! Combien exaltante. Nous prions pour lui et nos vœux de succès l’accompagnent ». Ceci porte la signature du Colonel (cr) Abdoulaye Aziz NDAW Gendarmerie nationale.

Nous devons tous prendre conscience, qu’autant le législateur sénégalais a le droit de faire payer au délinquant sa dette vis-à-vis de la société, autant il a le devoir de le remettre sur le droit chemin. Rendre au délinquant le sens de l’honnêteté, apparait ainsi comme le plus noble

but de la détention (provisoire ou pénale) pour faciliter sa réadaptation. C’est ce qui explique depuis 150 ans, dans tous les pays du monde soucieux de l’application d’une bonne justice, une évolution législative qui accorde une place de choix à l’école positiviste italienne développée à la fin du XIX° siècle et dont l’influence en France fut très grande.

La formation reçue au niveau de la gendarmerie permet de savoir, qu’il est du devoir et de l’intérêt de la société de récupérer un délinquant, d’en faire un citoyen utile, plutôt qu’un hors la loi qui retombe tôt ou tard à la charge de la collectivité. A défaut de pouvoir appliquer cette philosophie tout effort risque d’être vain.

Je voudrais avant de terminer, rappeler que ce pays nous appartient. De ce point de vue nous avons le devoir de garder notre sérénité, et de ne point fragiliser ses institutions, en adoptant une démarche partisane.

C’est par la capacité de taire d’éventuelles ambitions ou intérêts personnels et de mobiliser toutes les énergies autour de l’essentiel et non le contraire, que l’on peut aider cet officier à remplir sa nouvelle mission. Autrement, tel que je le connais rien ne pourra l’ébranler, encore moins le faire reculer pour mériter la confiance accordée par le Chef de l’Etat. Dont la seule préoccupation de mon point de vue, sous toutes réserves, s’appuie sur la nécessité de voir en partie, une très bonne application des mesures préconisées par notre législation, depuis la dernière réforme pénitentiaire du 19° siècle, contenue dans le livre V de notre code de procédure pénale (cf. Décrets N° 66-1081 du 31 décembre 1966, modifiée et complétée parfaire reculer, pour ceux qui seraient tentés d’entraver son action. Il faut que les gens se mettent au travail.

Pour ma part cette nomination, n’est qu’une résultante d’une confiance toujours accordée par les différents Chefs d’Etat de ce pays, à la Gendarmerie dont le rôle est capital au sein presque de tous les départements de la nation. Avant lui, d’autres officiers de la gendarmerie ont occupé ce poste jugé sensible. Au point d’être piloté par une stratégie particulière, que seul un officier performant préparé à l’action, avec une administration rigoureuse de qualité pourrait diriger. Sauf erreur, c’est en 1972 que le Capitaine Assane DIOP de la Gendarmerie a été désigné pour diriger ce département. Ensuite c’était respectivement au tour des officiers Colonels de Gendarmerie ci-après : Massar DIOP - Mamadou DIOP - Babacar NGOM - Mansour NIANG - Djiby DIOP - Leïty KA - Bamalick NDIOUR - Cheikh Tidiane MBAYE.

CE QUE L’ARTICLE QUI CONTESTE LA NOMINATION DE L’OFFICIER DE GENDARMERIE A L‘ADMINISTRATION PENITENTIAIRE NE DIT PAS.

J’avoue que j’étais tellement préoccupé par une réponse spontanée. Aussi je n’ai pas eu le temps de prendre contact avec certains des officiers qui ont eu à diriger cette administration, pour en savoir plus. Mais voilà pour le peu que j’en sais :

En ce qui concerne le Colonel Massar DIOP, dés sa nomination à la tête de cette administration, il a apporté des redressements très significatifs tant sur le plan administratif sur le plan sécuritaire que sur le plan de la gestion du personnel.

L’orientation du travail pénitentiaire – Le système progressif du régime privatif de liberté avec l’application à la liberté – Le rôle des visiteurs de prison, ont occupé une bonne place dans l’application de politique pénitentiaire définie par cet officier au point que le parlement à l’époque a adopté une résolution pour le féliciter.

J’ai appris également que c’est le Colonel Mamadou DIOP qui aurait initié la coopérative d’habitat ayant permis à une bonne partie du personnel de cette administration, d’acquérir un logement.

Le Colonel Bamalick NDIOUR était tellement obnubilé pour la réussite de sa mission à la tête de ce département au point de perdre la vie, des suites d’un accident de la circulation en se rendant en mission d’inspection d’une maison d’arrêt et de correction sise vers la région de Tambacounda.

Enfin, il faut peut-être rappeler à l’opinion, que ce n’est point hasard, qu’au moment de quitter ses fonctions en fin d’année 1980, le Président de la République Léopold Sédar SENGHOR confiait sur les plus belles pages du livre d’or de la Gendarmerie le libellé suivant:

«En prenant ma retraite politique pour passer le flambeau à la génération suivante, je suis heureux d’adresser toutes mes félicitations à la Gendarmerie Nationale. Ce n’est pas un hasard si, en son temps, j’ai décidé que la garde présidentielle serait composée de gendarmes. Arme d’élite grâce à la riche variété de leurs connaissances en matière de défense militaire et de sécurité civile, les gendarmes, depuis notre indépendance nationale acquise en 1960, se sont montrés disciplinés, instruits, efficaces parce qu’animés d’un patriotisme au dessus de tout éloge. En leur faisant mes adieux, je leur renouvelle ma confiance pour l’honneur de la nation et la sécurité des Sénégalais. Ils seront toujours à la hauteur de leurs devoirs»

En 1981, le pouvoir du Chef de l’État Gambien Daouda Kaïraba DIAWARA a été renversé. Au terme de la phase de restauration par une expédition militaire sénégalaise dont un détachement de quelques hommes, du G.I.G.N commandé par l’Adjudant Philippe THIANDOUM qui figurait en très bonne place dans ce dispositif, venait de libérer tous les otages, l’épouse du Président Gambien et son enfant en tête. Le Président de la République Abdou DIOUF très satisfait, s'adressant au Ministre des Forces Armées par une correspondance écrite, disait entre autres ceci:

«Je vous exprime toute ma satisfaction pour le travail accompli et vous demande de transmettre mes félicitations ……pour la qualité du travail accompli tant dans la conception que dans l’exécution……les forces armées font honneur au Sénégal. Discrètes et généreuses, elles ont su répondre à l’attente du pays. »

Il s’agit là d’une partie de l’histoire pour illustrer tant soit peu le rôle capital que la Gendarmerie a toujours occupé dans ce pays. Je peux personnellement en citer d’autres qui se contiendraient difficilement dans cet espace.

En outre, depuis la nomination du lieutenant Colonel Daouda DIOP, les réactions d’officiers qui ont occupé d’importantes fonctions dans la Gendarmerie la Gendarmerie qui fusent de toute part, pour saluer et encourager l’officier dans cette nouvelle marque de confiance, illustrent parfaitement le mérite de cet officier. A en juger par quelques unes déjà enregistrées sur un plateau d’informations, dont la teneur révèle entre autres :

« Je remercie confirme que le Lt- Col Daouada DIOP que j'ai rencontré à Saint Louis ce lundi et qui nous a montré son unité avec cet éclat qui n'a pas échappé au Général de division (CR) Pierre DURIEUX qui m'accompagnait, est une tête bien faite, assortie d'un sens aigu du commandement et du management.

Je lui souhaite un grand succès afin que le service, sous son autorité connaisse un développement inégalé. Bon vent mon Colonel»

Général (2S) Mansour NIANG Gendarmerie nationale.

Autre réaction pour ne citer que ces deux:

« Nous félicitons à titre personnel le Colonel Daouda DIOP pour son engagement, son abnégation et son esprit combatif qui ont toujours guidé ses pas dans la Gendarmerie….

Cet officier a galéré mais n’a jamais douté de sa conduite et du sens élevé de son devoir. Il mérite amplement la confiance que le boss de la Gendarmerie lui témoigne en le proposant dans cette mission oh ! Combien difficile mais aussi oh ! Combien exaltante. Nous prions pour lui et nos vœux de succès l’accompagnent ». Ceci porte la signature du Colonel (cr) Abdoulaye Aziz NDAW Gendarmerie nationale.

Nous devons tous prendre conscience, qu’autant le législateur sénégalais a le droit de faire payer au délinquant sa dette vis-à-vis de la société, autant il a le devoir de le remettre sur le droit chemin. Rendre au délinquant le sens de l’honnêteté, apparait ainsi comme le plus noble

but de la détention (provisoire ou pénale) pour faciliter sa réadaptation. C’est ce qui explique depuis 150 ans, dans tous les pays du monde soucieux de l’application d’une bonne justice, une évolution législative qui accorde une place de choix à l’école positiviste italienne développée à la fin du XIX° siècle et dont l’influence en France fut très grande.

La formation reçue au niveau de la gendarmerie permet de savoir, qu’il est du devoir et de l’intérêt de la société de récupérer un délinquant, d’en faire un citoyen utile, plutôt qu’un hors la loi qui retombe tôt ou tard à la charge de la collectivité. A défaut de pouvoir appliquer cette philosophie tout effort risque d’être vain.

Je voudrais avant de terminer, rappeler que ce pays nous appartient. De ce point de vue nous avons le devoir de garder notre sérénité, et de ne point fragiliser ses institutions, en adoptant une démarche partisane.

C’est par la capacité de taire d’éventuelles ambitions ou intérêts personnels et de mobiliser toutes les énergies autour de l’essentiel et non le contraire, que l’on peut aider cet officier à remplir sa nouvelle mission. Autrement, tel que je le connais rien ne pourra l’ébranler, encore moins le faire reculer pour mériter la confiance accordée par le Chef de l’Etat. Dont la seule préoccupation de mon point de vue, sous toutes réserves, s’appuie sur la nécessité de voir en partie, une très bonne application des mesures préconisées par notre législation, depuis la dernière réforme pénitentiaire du 19° siècle, contenue dans le livre V de notre code de procédure pénale (cf. Décrets N° 66-1081 du 31 décembre 1966, modifiée et complétée par les N° 68-583 et 86-1466 du 28.11.1986).

Par El Hadj Papa Cissé GUEYE
Adjudant Major Gendarmerie en retraite
Chevalier dans l’ordre du Lion
Médaillé Militaire du Sénégal
Officier dans l’ordre du Mérite
Médaillé d’Honneur ONU Tél : (+) 221 776391367