Appelé à la barre à la reprise de l’audience peu après la cérémonie d’ouverture, l’accusé Hissène Habré a refusé de comparaître, selon un garde pénitentiaire.
Par conséquent, le président Kam a annoncé que ‘’l’audience est suspendue jusqu’à 15 heures’’, invitant l’huissier à lui servir une sommation.
M. Habré, au pouvoir entre 1982 et 1990, vit en exil à Dakar depuis la chute de son régime. Il avait été renversé par l’actuel président tchadien, Idriss Deby Itno, qui était un de ses proches collaborateurs avant d’entrer en rébellion.
M. Habré, actuellement en détention à Dakar, est jugé par les Chambres africaines extraordinaires (CAE) créées au sein des juridictions sénégalaises et dont les activités ont démarré en février 2013.
En août 2012, le Sénégal a donné son accord au projet de l’Union africaine (UA), pour juger M. Habré devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais, présidé par des juges africains nommés par l’organisation continentale.
Selon une commission d’enquête tchadienne, le régime de M. Habré a fait plus de 40.000 morts parmi les opposants politiques et parmi certains groupes ethniques.
APS
Par conséquent, le président Kam a annoncé que ‘’l’audience est suspendue jusqu’à 15 heures’’, invitant l’huissier à lui servir une sommation.
M. Habré, au pouvoir entre 1982 et 1990, vit en exil à Dakar depuis la chute de son régime. Il avait été renversé par l’actuel président tchadien, Idriss Deby Itno, qui était un de ses proches collaborateurs avant d’entrer en rébellion.
M. Habré, actuellement en détention à Dakar, est jugé par les Chambres africaines extraordinaires (CAE) créées au sein des juridictions sénégalaises et dont les activités ont démarré en février 2013.
En août 2012, le Sénégal a donné son accord au projet de l’Union africaine (UA), pour juger M. Habré devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais, présidé par des juges africains nommés par l’organisation continentale.
Selon une commission d’enquête tchadienne, le régime de M. Habré a fait plus de 40.000 morts parmi les opposants politiques et parmi certains groupes ethniques.
APS
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