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Quand la bande Fm perturbe l’atterrissage des avions à Dakar


Les brouillages causés par la bande Fm dérangent l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna). Ainsi, pour éviter un éventuel crash d’avion à l’aéroport Léopold Sédar Senghor qui peut découler de cette situation, l’Asecna a appelé les acteurs à plus de responsabilité. C'était au cours d’une rencontre, organisée par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), tenue avant-hier, sur le spectre des fréquences.


Rédigé par leral.net le Vendredi 16 Août 2013 à 14:20 | | 0 commentaire(s)|

Quand la bande Fm perturbe l’atterrissage des avions à Dakar
Après avoir fait état de nombreux cas de brouillages des fréquences aéronautiques, signalés par des compagnies aériennes, les agents de l’Asecna incombent la responsabilité à des radios de la place émettant sur la bande Fm. Ces interférences, qui ne sont pas sans conséquences, perturbent les avions en phase d’atterrissage à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. C’est ce qui fait que ces « brouillages aéronautiques au niveau de l’aéroport rendent notamment très compliquée la communication entre la tour de contrôle et les pilotes, mais aussi la détermination de la position de l’avion dans le ciel », a expliqué Mady Kanouté de l’Asecna. Si la prolifération des émetteurs dans un rayon de quinze kilomètres a été jugée anti conforme à la réglementation internationale, ce sont surtout deux stations Fm qui sont aujourd’hui dans le collimateur des experts de l’Asecna. Il est reproché, selon L'Observateur, à ces stations dont les noms n’ont pas été révélés, mais qui ont directement été prévenues du danger qu’elles représentent, d’avoir un émetteur d’une « très forte puissance ». Ce qui impacte beaucoup sur la sécurité du trafic aérien. Celui-ci est marqué actuellement par une forte croissance, avec plus de cent mouvements d’avions enregistrés à l’aéroport de Dakar, apprend notre source, l’Asecna a appelé à une harmonisation des efforts de la part de tous les acteurs opérant dans le secteur de la communication. « Il faut que les gens prennent conscience de ce danger, parce, selon lui, s’il y a un crash d’avion à Dakar, nous pouvons tous être concernés. Donc, il faut que tout le monde s’y mette, les ministères concernés, l’Artp, les acteurs des télécommunications, les stations Fm, pour que nous puissions assurer un contrôle efficace du trafic aérien », a-t-il conclu.