Quel candidat pour remodeler notre Peuple, et sauver le Sénégal ?

Parmi ces valeurs était notre démocratie naissante qui nous avait menés en l’an Deux mille à une transition douce et sans heurt et que l’Afrique entière nous enviait. Nous nous devons et nous devons aux futures générations de lutter pour la régénérer la sécuriser; lui donner sa plénitude et la rendre définitivement pérenne. Elle est le seul socle qui imprime l’équilibre entre les gouvernants et les gouvernés et qui garantit la répartition juste des biens et services au peuple. Si nous n’étions pas tombé dans le travers d’investir un simple homme et de lui donner les pleins pouvoirs, nous serions aujourd’hui un contrepoids de taille pour empêcher le bradage de nos terres, de nos industries comme la SONACOS, les gabegies ayant entrainé la faillite de la SENELEC plaçant cette société dans une situation où elle ne pourra jamais plus auto-résoudre notre problème d’électricité. Nous serions un réel contre poids pour éviter l’onéreuse construction d’une statue ; pour interdire le FESMAN ; pour orienter les dépenses de l’état vers des affectations justes et utiles à l’ensemble du peuple, en tenant compte des priorités que sont l’accès gratuit aux soins de sante, l’accès à l’emploi, au logement, la mise à portée de la bourse du peuple des denrées alimentaires et surtout l’éducation différente de l’instruction dans laquelle aucune éthique n’est imprimée. Alors que l’éducation dont réellement notre peuple a hâtivement besoin, fait de l’Homme un Humain ; dans le sens où rien de ce qui touche l’espèce ne peut lui être étranger ; ainsi que l’enseignait si bien Terence. Si nous avions été vigilants, notre jeunesse que Abdou Diouf a traitée de malsaine n’aurait pas d’avantage et encore plus dérivé dans la danse et la lutte avec frappe qui profite qu’à deux ou trois hommes en estampillant la violence et la bêtise dans le l’esprit et le cœur de nos enfants au détriment du METIER : Du latin ministerium , talent acquis pour vaincre la matière, régler ses besoins, être utile à la société et se représenter en symbolisant dignement la race. Or donc, à quoi d’utile au développement de notre pays peuvent servir nos centaines de milliers d’enfant embrigadés dans ce jeu violent? Sinon que sustenter la fourberie de l’état dont les mandants confisquent la radio et télévision nationales pour endormir le Peuple. Dans cette même logique d’aliénation, ils introduisent dans nos écoles primaires à chaque début d’année scolaire, des programmes d’entrainement de danse pour une stupide émission nommée « Oscar des vacances ». Comment osent-t-ils dans des classes d’acquisition et de construction influencer nos pauvres bambins en les incitant à une émulation qui rive leur cerveau neuf au jeu et à la danse, en préjudiciant l’enseignement des vertus morales et sociales qui feraient d’eux de bons citoyens? C’est ces types d’attitudes de nos gouvernants qui ont eu pour effet direct, entre autre la moins pire, l’insulte qui nous a été faite dans nos murs quand on nous traitait ‘’d’Homme Africain, cette espèce qui n’est pas entrée dans l’histoire’’ .Notre hôte indélicat savait nous bien à l’ère d’internet, savait que nous avons les parures des êtres civilisés, les rutilantes voitures, les somptueux chalets et d’autres richesses inouïes de l’alternance. Mais il nous fustigeait à cause de la mentalité de nos dirigeants hypocrites et renégats qui ne posent aucun véritable acte d’émancipation et qui passent leur temps à piller nos pays à notre détriment nous le Peuple. Il est fondamental de les freiner car « Abolir l’exploitation de l’homme par d’autre ignobles hommes c’est abolir l’exploitation d’une nation par d’autres ignobles nations. » Il est temps pour nous les sénégalais, de faire un ressac sur nous même et nous redéfinir par rapport aux avancées inéluctables du monde de la globalisation où les grandes puissances se mobilisent que pour entreprendre des razzias, même et surtout dans leurs prétendues guerres punitives. Nul ne nous émancipera, nul ne nous façonnera, nul ne luttera pour nous. Notre Pays traverse la phase la plus dangereuse de son histoire du fait des bouleversements économiques écologiques et socioculturels qui empoignent le monde mais encore plus, par la main mise du président et de son équipe de déprédateurs sur les biens de l’état à son simple profit et celui de ses obligés. Mais plus terriblement encore sur ce coup de force ahurissant que Wade veut inscrire sur le registre des forfaitures de notre histoire en osant braver le peuple pour s’imposer candidat en 2012 dans une élection que la constitution lui interdit. Cependant l’histoire nous apprend que le bon sens et la raison triomphent inéluctablement sur la force et le dictat des autocrates. En cette phase terrible de notre histoire il se doit que nous usions du bon sens et de la raison nonobstant les querelles partisanes, s’impliquer entièrement pour utiliser la force de notre unité, seule capable de défaire le régime de Wade. Il est vital que nous fouillions trifouillons farfouillions dans tous les encoignures et les ramifications de l’armature du candidat pour s’assurer qu’il est l’humble homme providentiel qui sculptera «Le peuple qu’il faut » et dont il sera le premier maillon, car devant tout ces fléaux qui entravent notre nation c’est tout un peuple qu’il va falloir urgemment remodeler sinon attendons nous à tomber de charybde à scylla; et soyons disposés à prêter le flanc aux nations sangsues qui dans leur logique de conquête pour sauvegarder leur intérêt reviendront sans tarder nous asservir plus violemment

Honneur a ceux qui s’engagent et se donnent entièrement pour leur peuple! Vive le Sénégal :

Papa Amadou Ndiaye

leconsulteursa@yahoo.fr