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Qui pour succéder à Blanc à la tête des Bleus ?

Si le président de la FFF a démenti la rumeur d'un refus de Didier Deschamps de succéder à Laurent Blanc, il n'a dévoilé aucun nom lors de la conférence de presse qu'il a donnée ce mardi. Passage en revue des sélectionneurs potentiels.


Rédigé par leral.net le Mardi 3 Juillet 2012 à 21:46 | | 0 commentaire(s)|

Qui pour succéder à Blanc à la tête des Bleus ?
Deschamps pour remplacer Blanc. Le scénario semblait joué d’avance. Au lendemain de l’annonce de la non-prolongation du contrat de Laurent Blanc à la tête des Bleus, Didier Deschamps s’accordait avec l’Olympique de Marseille pour mettre fin à leur collaboration. La voie était donc libre : l’ancien capitaine de l’équipe de France pouvait devenir le nouveau sélectionneur des Bleus.

Blanc a toujours la cote

Rien, pourtant, n'a été décidé. Si Laurent Blanc est, certes, parti, il bénéficie toujours de la sympathie du milieu sportif français. Vingt-sept matches disputés, quatre défaites : le bilan reste flatteur pour le sélectionneur sortant.
"Je n’ai pas compris sa décision", confie Michel Hidalgo à FRANCE 24. L’ex-sélectionneur des Bleus, qui apporta à la France son premier titre européen lors de l’Euro-1984, n’en revient pas : "Il a bien démarré ; il a commencé à construire un groupe qui a atteint l’objectif assigné. Même si la beauté du jeu n’y était pas encore, c’était déjà un bon début pour une équipe en reconstruction", explique-t-il.

"Un grand gâchis", a lâché, de son côté, Bixente Lizarazu, ancien coéquipier de Laurent Blanc devenu consultant sur TF1. "C’est une décision personnelle de Laurent Blanc qui est sûrement liée à sa discussion avec Noël Le Graët [le président de la Fédération française de football (FFF), NDLR]", note-t-il, soulignant néanmoins que le comportement décrié de certains joueurs pendant la compétition et la demande de la Fédération de réduire le staff technique autour du sélectionneur n’étaient pas "suffisamment" importants pour justifier le refus de Laurent Blanc de prolonger son contrat.

Christophe Dugarry, un autre champion du monde en 1998, s'insurge, lui, contre le patron de la FFF. "Il [Noël Le Graët] a préféré faire de la politique pour se faire réélire à la présidence de la Fédération. Il a passé son temps à le [Laurent Blanc] critiquer", s’est-il indigné dans les colonnes du quotidien Le Parisien.

"Réflexion" avant de succéder à Blanc

Ce ne sera pas facile, donc, de succéder à celui qui a su construire une équipe sur les ruines laissées par Raymond Domenech après le débâcle du Mondial-2010 en Afrique du Sud. Les derniers faits en date en attestent.

La réunion qui s’est tenue le 2 juillet entre la FFF et Didier Deschamps n’a rien donné. "Il [Didier Deschamps] m’a dit que l’équipe de France faisait partie de ses rêves mais que, psychologiquement, il n’était pas en état de discuter", a tenu à rassurer mardi Noël Le Graët pour démentir les informations qui faisaient état, la veille, d’un refus de l'ancien coach de l'Olympique de Marseille de prendre le poste de sélectionneur. "Il m’a demandé une période de réflexion de quelques jours", a-t-il précisé.

Le temps presse pourtant pour trouver un nouvel entraîneur aux Bleus : le prochain match de l’équipe de France est prévu le 15 août face à l’Uruguay, une rencontre de préparation aux éliminatoires du Mondial-2014. Et sur la route du Brésil, les Bleus doivent défier, une nouvelle fois, la meilleure équipe du monde, la Roja.

La "short-list" de la FFF

Si, pour l’instant, Deschamps emporte les faveurs de la Fédération pour s’asseoir sur le banc des Bleus, la porte n’est pas fermée à d'autres prétendants. "Didier fait partie d’une 'short-list', [mais] s’il devait trop traîner, je prendrai une autre décision", a prévenu le patron de la FFF, sans dévoiler toutes ses cartes.

Plusieurs noms sont cités, dont celui de Paul Le Guen, actuellement sous contrat avec Oman. "Alain Giresse ne serait pas non plus un mauvais choix", avance Michel Hidalgo, qui reconnaît à l’ancien sélectionneur du Mali "un grand amour du beau jeu". Arsène Wenger, le manager d’Arsenal, ne serait, lui, pas dans la course. Et Zinedine Zidane ? Pourquoi pas. Bixente Lizarazu, son ancien partenaire en équipe de France, le trouve aussi "crédible" que Didier Deschamps.


SOURCE:France24