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REJET D’UNE REQUETE Sale temps pour Hisséne Habré


Rédigé par leral.net le Mercredi 16 Décembre 2009 à 13:13 | | 0 commentaire(s)|

REJET D’UNE REQUETE Sale temps pour Hisséne Habré
Honteux

S’il était toujours de ce monde, Paul Joseph Goebbels aurait applaudi hier en regardant le journal télévisé de la Rts. Babacar Diagne, qui pourrait être son plus grand disciple, a tout simplement ouvert le jt…de Gorgui, avec la condamnation de Jls à la suite de la plainte déposée par l’Aatr. Une affaire dont on a pourtant parlé, et reparlé, la semaine dernière. On aurait compris que la Rts en parle en son temps, mais attendre plusieurs jours après cette décision pour tympaniser les Sénégalais, ça ne fait pas sérieux. On comprend « Iznogoud ». En ces temps où il est sur siège éjectable, où les employés de la Rts ragent contre lui, il fallait quand même qu’il donne des preuves de sa « loyauté » à Rimka, Ibn Bour Saloum. Honteux quand même ! Mais quand on sait que dans un passé récent, le même Bab’s vilipendait Gorgui sur les écrans…

Habré

Sale temps pour l’ancien dictateur Tchadien Hissène Habré ! Alors que le Sénégal attend encore des sous pour ouvrir son procès, une gifle est tombée hier sur sa joue. Pour ceux qui ne se souviennent pas, Michelot Yogombaye, un citoyen tchadien résidant en Suisse avait introduit le 11 août 2008 une requête devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, pour demander à ce que les poursuites engagées contre Hissène Habré soient abandonnées. Le gars, sans doute activé, n’a pas eu gain de cause puisque la Cour, basée à Arusha, vient de rendre son verdict.

Habré (bis)

En effet, hier la Cour africaine des droits de l’homme, présidée par Jean Mutsinzi, un juge Rwandais, a rejeté la requête. Selon lui : « La Cour, à l’unanimité, déclare qu’elle n’a pas compétence pour connaître de la requête introduite par M. Yogogombaye contre le Sénégal ». Surtout que pour le moment, la Cour n’a pas autorité pour se prononcer sur les affaires qui concernent les dignitaires sénégalais.

Sommet

Selon nos radars et antennes, c’est hier que le président de la République est arrivé à Copenhague. Me Wade sera l’attraction du Sommet aujourd’hui, d’autant qu’il devrait faire une déclaration à 14 heures, heures de Dakar. Et comme avec notre Gorgui, il y a toujours de la matière, inutile de vous dire que nos antennes sont d’ores et déjà sur place.

Ugb

La tension était vive, hier, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Les étudiants de la deuxième institution universitaire du Sénégal, qui sont en mouvement de grève depuis plusieurs jours, tenaient une assemblée générale. Il faut « nak » dire que les pensionnaires de Sanar ont durci le ton, en décrétant un mot d’ordre de 72 heures renouvelable. Certains points de revendication sont à l’origine de leur courroux. Boun Diakhaté et ses camarades condamnent avec la dernière énergie et dénoncent la privatisation des masters professionnels dispensés dans l’Unité de Formation et de Recherches des Lettres et Sciences Humaines (Ufr/Lsh). Selon les grévistes, les autorités universitaires réclament trente mille (30 000) F Cfa par mois pour les étudiants et soixante mille (60 000) aux autres composés en majorité de professionnels.

Ugb (bis)

« Nous fustigeons de tels actes et rappelons à l’ordre les autorités. Nous n’avons pas assez de moyens pour pouvoir payer 30 000 F Cfa par mois. C’est dur pour nous qui sommes étudiants », a expliqué le porte-parole des étudiants. Ces derniers, d’ailleurs, ont déversé leur bile sur le personnel du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous), ainsi que celui du Rectorat. Cette attitude a été décriée par les agents, qui ont décidé de convoquer une assemblée générale, ce mercredi, pour, disent-ils, fustiger de tels comportements. Malamine Diouf, Masseck Ngom, responsables de l’Intersyndicale de l’Université, soulignent que les franchises universitaires doivent être respectées par toutes les parties quelles que soient les revendications. Nos tentatives de rejoindre le Recteur Mary Teuw Niane et le directeur de l’Ufr, Baydalaye Kane sont restées vaines.

Menaces

La venue du ministre de l’Education, Kalidou Diallo, risque de déborder si on y prend garde. En effet, le chef du département de l’Education doit animer une conférence sur invitation du Collectif des Enseignants Libéraux pour la Réélection de Me Wade. Si les organisateurs s’attendent à une cérémonie de haute facture avec une excellente prestation de leur ministre, par contre le Syndicat des Enseignants du Moyen et du Secondaire est sur le qui-vive. Moussa Bakhoum et les autres entendent accueillir Kalz avec des brassards rouges. Ils réclament le paiement de leurs indemnités de correction du baccalauréat et du Bfem de l’année scolaire 2008/2009 et dénoncent le non-respect des engagements. Il y aura certainement de l’électricité dans l’air entre enseignants libéraux et grévistes. Mais le ministre le plus inquiétant (il a presque damé le pion à Farba Senghor) ferait mieux de payer les salaires aux chevaliers de la craie plutôt que de disserter sur la politique.

Condamnation

El Hadji Alioune Barr, l’époux de la directrice des Programmes de Walf Aïssatou Diop Fall, a finalement été condamné à un mois de prison assorti de sursis, en plus de 300.000 francs qu’il va devoir payer à la partie civile qui n’est personne d’autre que son épouse française qui avait réclamé 2,5 millions de francs. Le gars était poursuivi pour escroquerie au jugement, ce qui lui avait valu sa comparution à la barre, le 11 décembre dernier.

Condamnation (bis)

A noter que M. Barr avait bénéficié d’une liberté provisoire. Ainsi, en le condamnant, le Tribunal a donné raison au Parquet, qui avait soutenu, lors de ses réquisitions, que le mari de notre consoeur a trompé le juge des référés, lors de la première audience. En lui fournissant du faux dans le but d’avoir la garde du véhicule. Rappelons que le différend opposant El Hadji Barr à son épouse française provient d’un véhicule que cette dernière avait acheté à crédit à 20 millions faisant un acompte de 7 millions de francs. Partie en France, elle avait envoyé le reliquat à son époux. Mais à sa grande surprise à son retour, ce dernier n’a pas voulu lui restituer la voiture. Et au procès, il avait soutenu avoir dépensé 4 millions de francs dans le véhicule.

Frérot Jacques

C’est une lapalissade de dire que l’ex-maire de Rufisque jouit d’une excellente cote de popularité, et pour cause. Me Mbaye Jacques Diop, qui a été adulé le week-end dernier par les femmes du département de Rufisque, est invité d’honneur au Maroc. Précisément à Marakech où il prend part à l’Organisation continentale des villes africaines. Mais, s’il a été invité d’honneur, c’est parce que Frérot, comme l’appelait affectueusement Wade, quand il était déboussolé dans l’entre-deux tours, c’est à cause de deux raisons. D’abord, l’ex-maire de Rufisque fut secrétaire général de l’Union des villes africaines dont le siège se trouve à Rabat. Ensuite, c’est surtout pour les innombrables services rendus à ladite Organisation que Me Mbaye Jacques Diop est fait invité d’honneur.

Cncl

Ça culmine à cent dans l’affaire de la plainte de Amadou Diaw contre Gorgui. Eh bien, la Coordination nationale des cadres libéraux, qui était hier en réunion, a décidé elle aussi de porter plainte contre notre compatriote établi en France et qui a valu à Pabi de se fendre d’un communiqué sur de supposés terrains qu’il posséderait au pays de Sarko. Vous savez quoi ! C’est devant un juge d’instruction qu’Aziz Diop et ses amis de la Cncl vont déposer leur plainte pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles, dénonciation calomnieuse. Cerise sur le gâteau, l’avocat qu’ils ont déjà commis, de radars sensibles, va remuer Ciel et terre, pour que Amadou Diaw soit arrêté en France puis extradé à Dakar pour lapidation.

CA 2000

Wade ne peut pas se présenter en 2012. C’est la conviction de la Coalition alternative 2000 qui a animé, hier, une conférence de presse, au siège de l’Alliance des forces de progrès. Massène Niang et cie, qui sont convaincus que la loi ne prévoit pas un troisième mandat pour Wade, soutiennent que le pape du Sopi est interdit d’élections anticipées par les mêmes textes. Selon eux, les seules possibilités pour qu’il y ait élection présidentielle avant la date échue, c’est au cas où Gorgui meurt « Soub ana lah » ou qu’il démissionne. Concernant le fichier électoral, les partisans de Niass, qui prônent une candidature unique de l’opposition, exigent l’implantation d’une Commission nationale indépendante.

Ndeye Khady Diop

La ministre d’Etat, ministre de la Femme, Ndèye Khady Diop, qui a séjourné ces jours-ci dans son fief du Saloum, a présidé hier 2 Crd, L’un était consacré sur le projet Suxali Jappot, et l’autre sur le Programme d’alphabétisation et d’apprentissage des métiers pour la lutte contre la pauvreté. Ledit Programme d’un coût global de 7 milliards F Cfa est financé par la Banque islamique de développement. Ces Crd ont enregistré la présence d’un monde fou.

Un homme bien s’en est allé

C’est au moment de mettre sous presse, hier soir, que nous avons appris avec tristesse que l’ancien ministre des Sports, Issa Mbaye Samb, est décédé dans sa ville natale de Kébemer, dans son domicile familial. Comme les gladiateurs romains, le responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) aura quand même résisté jusqu’au bout. Récemment, il était redescendu sur le terrain politique, lors d’un meeting à la Corniche des Hlm. « J’étais parmi les premiers à prôner, il y a longtemps, la candidature du Président Wade. Aujourd’hui, je vais annoncer qu’il a gagné ce scrutin », affirmait-il, non sans ajouter : « je rends grâce à Dieu, je rends à nouveau grâce à Dieu » ! Un homme simple s’en est allé, un libéral pur et dur. En 2000, ce docteur en pharmacie sillonnait la caravane du candidat Wade, trousseau en main. Cette même année, son ami Modou Diagne Fada le nomme conseiller technique, lorsque le Pds accède au Pouvoir. Ministre de la Santé, ministre de l’Assainissement, puis de la Santé, encore et enfin ministre des Sports, Issa Mbaye Samb a éprouvé les premiers signes de sa maladie à Tamalé, lors de coupe d’Afrique des Nations organisée au Ghana. A son retour à Dakar, il est interné à l’hôpital Principal, avant que Me Wade ne le fasse évacuer sur Paris. Il y restera plus de six mois. De retour à Dakar, il vit chez sa sœur à Guédiawaye. Quand il s’est senti mieux, cet homme simple, courtois, toujours souriant, était descendu à Kébemer, où il a passé la fête de la Tabaski, pour un grand meeting. Devant le Président Wade, qui le recevait en audience à son retour au Sénégal, il n’avait pas pu s’empêcher de verser de chaudes larmes, qui avaient inondé le Palais. Et Issa Mbaye Samb, homme de cœur, laissait toujours couler ses larmes, dès qu’il voyait un être qui lui est cher. Et ce, depuis son retour de France. Alors, un homme bien a tiré sa révérence. Que la terre de Kébémer lui soit légère. Amen !

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