Déjà la Cour des comptes avait qualifié le contrat d’irrégulier alors que les enquêtes de la Section de recherches avaient formellement établi que Bara Sady n’avait pas les prérogatives pour signer le contrat de concessions. Mais il y a bien pire. Dpw devait verser la somme de 54 milliards de francs Cfa à la suite de la signature du contrat, en plus de moderniser le port du futur.
Dans le rapport il est attesté que Dpw est assis sur 40 milliards de francs Cfa de l’Etat hors pénalité, en plus de n’avoir respecté aucun de ces engagements. Dpw n’est pas la seule entreprise au cœur du scandale, Somgec, une société marocaine, est aussi mise en cause pour des faits extrêmement graves.
Selon Libération, c’est à cette entreprise que l’ancien régime a confié, pour 20,13 milliards de francs, le marché du plan d’eau des Zones 1 et 2 du Port. Le marché a été exécuté à 10%. La même entreprise a été déclarée attributaire d’un autre marché de 16,514 milliards de francs Cfa mais elle ne l’a exécuté qu’à moitié.
Le plus grave dans ce pillage, à travers des manœuvres frauduleuses et marchés fictifs, concerne les créances du Port estimées à la date du 31 décembre 2012 à 27 milliards de francs, soit 28 % de l’actif total et onze mois de chiffre d’affaires du Port. Ce n’est pas tout, quatre milliards ont également été soustraits du Port pour l’organisation de la conférence islamique et Jafza, un projet de Dpw. 11,017 milliards de francs ont été versés à l’Etat du Sénégal pour les phares et balises alors que 1,085 milliards de francs Cfa allaient à Lmdg. Last but not least, 11,545 milliards dorment entre les mains d’opérateurs économiques aujourd’hui sous le coup de procédure judiciaires.
Dans le rapport il est attesté que Dpw est assis sur 40 milliards de francs Cfa de l’Etat hors pénalité, en plus de n’avoir respecté aucun de ces engagements. Dpw n’est pas la seule entreprise au cœur du scandale, Somgec, une société marocaine, est aussi mise en cause pour des faits extrêmement graves.
Selon Libération, c’est à cette entreprise que l’ancien régime a confié, pour 20,13 milliards de francs, le marché du plan d’eau des Zones 1 et 2 du Port. Le marché a été exécuté à 10%. La même entreprise a été déclarée attributaire d’un autre marché de 16,514 milliards de francs Cfa mais elle ne l’a exécuté qu’à moitié.
Le plus grave dans ce pillage, à travers des manœuvres frauduleuses et marchés fictifs, concerne les créances du Port estimées à la date du 31 décembre 2012 à 27 milliards de francs, soit 28 % de l’actif total et onze mois de chiffre d’affaires du Port. Ce n’est pas tout, quatre milliards ont également été soustraits du Port pour l’organisation de la conférence islamique et Jafza, un projet de Dpw. 11,017 milliards de francs ont été versés à l’Etat du Sénégal pour les phares et balises alors que 1,085 milliards de francs Cfa allaient à Lmdg. Last but not least, 11,545 milliards dorment entre les mains d’opérateurs économiques aujourd’hui sous le coup de procédure judiciaires.