Ce n’est pas le bout du tunnel pour Cheikh Yerim Seck. Condamné à 3 ans de prison ferme, le 26 septembre dernier, pour viol d’une jeune étudiante, Aïssatou Tall, le journaliste et directeur de Dakaractu avait interjeté appel. L’affaire a été appelée à l’audience ce vendredi avant d’être renvoyée au 1er mars prochain. Seulement depuis quelques temps, il se dit dans la presse que l’affaire pourrait connaitre un dénouement heureux. Il se dit même que Mes Madické Niang et Mamadou Diop, deux amis communs du magistrat Boubou Diouf Tall, père de la plaignante, et de Cheikh Yérim Seck, n’ont cessé depuis l’éclatement de cette affaire, de jouer aux médiateurs. Ce que démentent formellement les avocats de la partie civile. « Cette histoire de rapprochement c’est de l’intox parce que cela n’éteint pas l’action publique. Ils ont fait dire dans toute la presse que les parties se sont rapprochées. Comment les parties peuvent se rapprocher en matière de viol ? », s’interroge la coordonnatrice du pool d’avocats de la partie civile, Me Borso Pouye.
Pour autant, du côté de la défense, on se dit optimiste quant à la suite de l’affaire. « On a interjeté appel parce qu’on pense qu’on a des arguments à faire développer pour obtenir enfin sa relaxe », estime Me Aly Fall coordonnateur du pool d’avocats de la défense.
Pour autant, du côté de la défense, on se dit optimiste quant à la suite de l’affaire. « On a interjeté appel parce qu’on pense qu’on a des arguments à faire développer pour obtenir enfin sa relaxe », estime Me Aly Fall coordonnateur du pool d’avocats de la défense.
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