Ils avaient deux heures pour prouver qu’ils pouvaient encore mobiliser. Et les membres du mouvement Y en a marre ont convaincu. Thiat, Fou malade, Fadel Barro, Kilifeu et Cie avaient parié sur le million de citoyens devant prendre part à la protestation. S’il est de bon aloi d’être prudent avec les chiffres, la place de la Nation était, hier, noire de monde.
Les organisations politiques présentes (Pds, Rewmi, Fsd/bj, Tekki, Ps, Grand parti …) ont tenu en haleine leurs militants. Des partisans des maires de Dakar et de la Médina ont aussi tenté de créer une vague, en protestant contre l’emprisonnement de Khalifa Sall et Bamba Fall. Un déferlement qui est allé pacifiquement s’échouer contre les flancs de la marée de manifestants attentifs aux discours des membres du mouvement Y en a marre.
Côté sécurité; il n’a été noté ni violence ni échauffourée. Encore moins un écart de langage, notamment de "Fou malade" qui officiait en tant que Dj, avec un timing magistralement maîrisé.
« Nous sommes là pour alerter », dira Fadel Barro, en écho à la consigne de non-violence lancée la veille de la mobilisation. Et scrupuleusement respectée par les citoyens qui, à la fin de la manifestation, alors que les organisateurs s’échinaient déjà à nettoyer la place de ses détritus, se sont tranquillement dispersés, sous l’œil serein des forces de l’ordre.
L'Obs
Les organisations politiques présentes (Pds, Rewmi, Fsd/bj, Tekki, Ps, Grand parti …) ont tenu en haleine leurs militants. Des partisans des maires de Dakar et de la Médina ont aussi tenté de créer une vague, en protestant contre l’emprisonnement de Khalifa Sall et Bamba Fall. Un déferlement qui est allé pacifiquement s’échouer contre les flancs de la marée de manifestants attentifs aux discours des membres du mouvement Y en a marre.
Côté sécurité; il n’a été noté ni violence ni échauffourée. Encore moins un écart de langage, notamment de "Fou malade" qui officiait en tant que Dj, avec un timing magistralement maîrisé.
« Nous sommes là pour alerter », dira Fadel Barro, en écho à la consigne de non-violence lancée la veille de la mobilisation. Et scrupuleusement respectée par les citoyens qui, à la fin de la manifestation, alors que les organisateurs s’échinaient déjà à nettoyer la place de ses détritus, se sont tranquillement dispersés, sous l’œil serein des forces de l’ordre.
L'Obs