En envisageant d’augmenter la taille de son gouvernement, actuellement forte de 25 membres, au motif de rééquilibrage des postes et/ou de respect de l’impératif d’unité nationale, Macky Sall rompt avec une vieille promesse de campagne électorale. Pour bien d’observateurs de la scène politique, la task-force dirigée par Abdoul Mbaye était toutefois appelée à voler en éclats, sous le diktat du parti (l’Apr), du jeu des alliances (au sein de Bennoo Bokk Yaakaar), mais également de la réalité sociopolitique spécifique au Sénégal. Selon le journal Sud quotidien, dans le partage des responsabilités ou du gâteau présidentiel, la gouvernance de « rupture » ne pouvait en effet faire l’économie de la constante régionale et/ou ethnique dans la gestion du pouvoir. Comme tous les précédents gouvernements qui se sont succédé au Sénégal, de Senghor à Wade, en passant par Diouf.
Richard
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