Le ministre de l’Education veut une année scolaire apaisée
En attendant, l’Etat se projette sur l’avenir. C’est dans ce cadre qu’un séminaire sur la rentrée des classes 2016 /2017, qui regroupe les 16 Inspecteurs d’Académie, les 59 Inspecteurs de l’Education et de la Formation, les directeurs et chefs de service au niveau central, a été ouvert hier à Saly. Le thème de cette rencontre, «Une gouvernance efficace pour relever les défis», a pour objectif d’évaluer, d’identifier les problèmes, les succès rencontrés durant l’année scolaire 2015/2016 pour voir comment ces défis doivent être relevés durant cette année scolaire.
Sur les rapports produits par le comité technique tant au niveau déconcentré qu’au niveau central, il ressort entre autres des problèmes liés à la gestion de la carrière des enseignants, le retard dans le paiement de salaires lié au fait que certaines banques n’anticipent pas le paiement des salaires des contractuels, l’utilisation non optimale des personnels enseignants, la non-disponibilité de réserves foncières destinées aux programmes de constructions scolaires et le non-engagement dans la prise en charge des grèves entre autres.
A en croire le ministre de l’Education, une feuille de route commune sera dégagée pour que le niveau central et le niveau déconcentré puissent savoir quels sont les problèmes qu’il faut résoudre sur l’année scolaire et évaluer l’état de préparation de la rentrée. Le ministre de l’Education a bon espoir que cette année sera sans perturbation : «Nous souhaitons que cela soit ainsi et le gouvernement est en train de travailler à cela. Et jusqu’à présent, nous avons eu une oreille attentive de la part des partenaires avec lesquels nous avons discuté de ce format de dialogue qui permet aux gens de se retrouver en famille. La famille éducative doit se retrouver, identifier sans tabou et discuter des problèmes de l’école pour nous entendre sur une feuille de route à même de rassurer les parents d’élèves, les élèves sur ce que le système éducatif est capable de travailler dans la stabilité pour la performance des élèves.»
«Sans amertume»
Dans le même sillage, le ministre a annoncé une rencontre avec les syndicats de l’enseignement, les parents d’élèves, les services déconcentrés et le service central les 26,27 et 28 septembre prochains. «Cette rencontre sera pour faire la prévention des risques qui peuvent peser sur l’année scolaire», insiste M. Thiam.
Quid des mesures pratiques prises pour que les enseignements-apprentissages puissent démarrer dés l’ouverture des classes ? Serigne Mbaye Thiam a assuré que son département a tenu à mieux préparer la rentrée prévue le 5 octobre prochain : «Cette rencontre est une façon de mieux préparer la rentrée, ensuite le concept «Oubi Tey Diangue tey», nous avons essayé d’y réfléchir avant la fin de l’année scolaire 2015/2016 et l’objectif que nous avons cette année, c’est de dire dans chaque IEf, chaque inspecteur s’est engagé à démarrer les cours dans au moins dix établissements élémentaires dans un certain nombre de collèges et de lycées. Démarrer les cours le jour de la rentrée, c’est une ambition, ce n’est pas une question, qui s’évalue sur une seule année scolaire. Ce que nous souhaitons c’est enclencher une dynamique», avance le ministre de l’Education nationale.
abciss@lequotidien.sn
xibar
Leral.net
En attendant, l’Etat se projette sur l’avenir. C’est dans ce cadre qu’un séminaire sur la rentrée des classes 2016 /2017, qui regroupe les 16 Inspecteurs d’Académie, les 59 Inspecteurs de l’Education et de la Formation, les directeurs et chefs de service au niveau central, a été ouvert hier à Saly. Le thème de cette rencontre, «Une gouvernance efficace pour relever les défis», a pour objectif d’évaluer, d’identifier les problèmes, les succès rencontrés durant l’année scolaire 2015/2016 pour voir comment ces défis doivent être relevés durant cette année scolaire.
Sur les rapports produits par le comité technique tant au niveau déconcentré qu’au niveau central, il ressort entre autres des problèmes liés à la gestion de la carrière des enseignants, le retard dans le paiement de salaires lié au fait que certaines banques n’anticipent pas le paiement des salaires des contractuels, l’utilisation non optimale des personnels enseignants, la non-disponibilité de réserves foncières destinées aux programmes de constructions scolaires et le non-engagement dans la prise en charge des grèves entre autres.
A en croire le ministre de l’Education, une feuille de route commune sera dégagée pour que le niveau central et le niveau déconcentré puissent savoir quels sont les problèmes qu’il faut résoudre sur l’année scolaire et évaluer l’état de préparation de la rentrée. Le ministre de l’Education a bon espoir que cette année sera sans perturbation : «Nous souhaitons que cela soit ainsi et le gouvernement est en train de travailler à cela. Et jusqu’à présent, nous avons eu une oreille attentive de la part des partenaires avec lesquels nous avons discuté de ce format de dialogue qui permet aux gens de se retrouver en famille. La famille éducative doit se retrouver, identifier sans tabou et discuter des problèmes de l’école pour nous entendre sur une feuille de route à même de rassurer les parents d’élèves, les élèves sur ce que le système éducatif est capable de travailler dans la stabilité pour la performance des élèves.»
«Sans amertume»
Dans le même sillage, le ministre a annoncé une rencontre avec les syndicats de l’enseignement, les parents d’élèves, les services déconcentrés et le service central les 26,27 et 28 septembre prochains. «Cette rencontre sera pour faire la prévention des risques qui peuvent peser sur l’année scolaire», insiste M. Thiam.
Quid des mesures pratiques prises pour que les enseignements-apprentissages puissent démarrer dés l’ouverture des classes ? Serigne Mbaye Thiam a assuré que son département a tenu à mieux préparer la rentrée prévue le 5 octobre prochain : «Cette rencontre est une façon de mieux préparer la rentrée, ensuite le concept «Oubi Tey Diangue tey», nous avons essayé d’y réfléchir avant la fin de l’année scolaire 2015/2016 et l’objectif que nous avons cette année, c’est de dire dans chaque IEf, chaque inspecteur s’est engagé à démarrer les cours dans au moins dix établissements élémentaires dans un certain nombre de collèges et de lycées. Démarrer les cours le jour de la rentrée, c’est une ambition, ce n’est pas une question, qui s’évalue sur une seule année scolaire. Ce que nous souhaitons c’est enclencher une dynamique», avance le ministre de l’Education nationale.
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