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Ressources budgétaires: Une hausse de 207,7 milliards en novembre 2014

Les ressources budgétaires du Sénégal sont évaluées à fin novembre 2014 à 1 604,4 milliards de francs Cfa contre 1 396,7 milliards un an auparavant, soit une hausse de 207,7 milliards francs.


Rédigé par leral.net le Mardi 13 Janvier 2015 à 13:25 | | 1 commentaire(s)|

Ressources budgétaires: Une hausse de 207,7 milliards en novembre 2014
La direction de la Prévision et des études économiques a dressé en novembre 2014 un bilan reluisant de l’exécution du budgétaire. Dans son dernier point mensuel de conjoncture, la Dpee a fait état d’une «mobilisation satisfaisante des recettes budgétaires et une hausse soutenue des dépenses publiques».

En effet, expliquent les collaborateurs de Dr Moustapha Sène, directeur général de la Dpee, «les ressources (recettes, dons) sont évaluées à 1 604,4 milliards à fin novembre 2014 contre 1 396,7 milliards un an auparavant, soit une hausse de 14,9% en glissement annuel.

Les dépenses totales et prêts nets se sont accrus de 15,8% pour s’établir à 1 922,1 milliards à fin novembre 2014.

En conséquence, le solde budgétaire, dons compris, est estimé en déficit à 287,6 milliards à fin novembre 2014 contre un déficit de 240,9 milliards un an auparavant pour un plafond de 396 milliards fixé pour l’année 2014».

Et de décortiquer : «Les ressources sont composées de recettes budgétaires pour 1 425,1 milliards dont 49 milliards de ressources Mittal, de ressources Fse (Fonds de soutien à l’énergie) pour 36 milliards et de dons pour un montant de 143,3 milliards. Les recettes budgétaires ‘’hors Mittal’’ de 1 376,1 milliards

se sont accrues de 126,8 milliards à fin novembre 2014. Cette progression reflète d’une part la bonne tenue des taxes sur biens et services, notamment la Tva intérieure hors pétrole estimée à 194,3 milliards et la taxe sur les activités financières évaluée à 43,6 milliards qui ont augmenté respectivement de 9,7% et de 15,5%, et d’autre part de l’impôt sur le revenu qui, avec une progression de 11,9%, s’est établi à 209,9 milliards.»

S’agissant des dons, mentionne la Dpee, «ils sont évalués à 143,3 milliards à fin novembre 2014 contre 118,7 milliards un an auparavant, soit une évolution de 20,7% imputable aux dons budgétaires qui se sont confortés de 14,8 milliards pour se situer à 24,4 milliards, mais également aux dons en capital qui sont ressortis à 118,9 milliards, en hausse de 9,8 milliards».

Pour les dépenses totales et prêts nets, selon le document, «ils se sont inscrits en hausse de 15,8% pour s’établir à 1922,1 milliards à fin novembre 2014. Cette augmentation traduit la progression des dépenses d’investissement de 34,6%, de celle des charges d’intérêt sur la dette de 20,2% et, dans une moindre mesure, des dépenses de fonctionnement estimée à 3,7%».

Sur les investissements évalués globalement à 726,5 milliards, les économistes indiquent qu’ils sont financés sur ressources intérieures à hauteur de 447,6 milliards, soit une part de 61,6%. Les investissements sur ressources internes, d’après cette structure du ministère des Finances, «représentent ainsi 34,3% des recettes fiscales et ont enregistré un accroissement de 2,1% sur la période.

Au titre des dépenses courantes, les charges de fonctionnement et la masse salariale, estimées respectivement à 626,8 milliards et 443,8 milliards, ont enregistré respectivement des hausses modérées de 3,7% et 4,4% en glissement annuel à fin novembre 2014.

Pour ce qui est des paiements d’intérêts sur la dette évalués à 118,4 milliards, ils se sont accrus de 20,2% sous l’effet aussi bien de la dette intérieure que de la dette extérieure qui sont en hausse, respectivement, de 14,1 milliards et 5,8 milliards».

( Les News )