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Lundi 30 Janvier 2017

Résultats d'une enquête, 87,9% des ménages consomment trop de sel


Une enquête sur les maladies non transmissibles a montré que les Sénégalais mangent mal car ils consomment trop de sel et sont ainsi exposés à plusieurs maladies, notamment cardiovasculaires. L'enquête livre également d'autres indications sur les plans sanitaire et comportemental.



Résultats d'une enquête, 87,9% des ménages consomment trop de sel
La consommation de sel par les Sénégalais est jugée excessive. Selon le chef de la division des maladies non transmissibles, docteur Marie Kâ Cissé, 88,3% des ménages des adultes pensent que la consommation de sel peut causer des problèmes de santé. Les femmes (90,2%) semblent être plus averties que les hommes (86, 2%) sur les conséquences néfastes de l'utilisation excessive de sel sur la santé. L'enquête a porté sur les mesures de poids, la tension artérielle, le dosage du sel et des graisses. Au delà du sel, la consommation de l'huile une véritable problématique chez les Sénégalais. Car près de 98% des ménages consomment de l'huile végétale. Selon docteur Marie Kâ Cissé, l'huile, telle qu'elle est consommée au Sénégal, n'est pas bonne pour la santé. "Nous consommons trop gras et cela ne fait qu'augmenter les risques de cholestéroiémie, voire d'hypertension. Selon toujours l'enquête, le tabac est plus consommé en zone rurale avec 6% qu'en zone urbaine avec 5,8% de la population. Les hommes sont les plus grands fumeurs avec 15,6%, comparés aux femmes (0,4%). S'agissant de l'alcool, il est révélé que 96,2% des personnes interrogées, déclarent n'en avoir jamais bu. L'enquête révèle en outre que les Sénégalais mangent 3,5 portions de fruits et légumes par jour, près de 7 adultes sur 10 consomment 5 fruits. Par ailleurs, révèle docteur Marie Kâ Cissé, près de 14% des Sénégalais, font moins de 150 minutes d'activités physiques. Les femmes sont moins actives (20,4%) contre 7,3% chez les hommes. Pour ce qui est du statut pathologique, 13,3% des adultes sont hypertendus, et dans 92,9% des cas, les chiffres tensionnels ne sont pas contrôlés malgré un traitement. Selon toujours l'enquête, le taux de prévalence du diabète est 2,1%, mais le problème, indique Dr Marie Kâ Cissé, est que le statut glycémique est ignoré par 84,7% de la population. En outre, l'enquête a révélé que 1,7% de la population chez les femmes de plus 60 ans présente une glycémie à jeun anormal. Il a également été identifié un taux de 19,2% d'ypercholestroémie avec 22,5% en zone urbaine contre 16,1% en zone rurale.
source:enquête
la redaction