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Samedi 1 Novembre 2014

Révélations: Ce que vous ignorez encore sur le dossier Arcelor Mittal


D'après nos investigations, le cabinet d’avocat qui a en charge les intérêts du groupe ARCELOR MITTAL dans le cadre de la procédure d’arbitrage l’opposant à l’Etat du Sénégal et dont est toujours saisi le tribunal arbitral de la CCI, est le cabinet CLEARY GOTTLIEB STEEN HAMILTON.



Révélations: Ce que vous ignorez encore  sur le dossier Arcelor Mittal
La transaction signée entre les deux parties a été subitement signée au tout début du mois de juin 2014, et ce une vingtaine de jours après que l’Etat du Sénégal ait pourtant déjà déposé son dossier d’indemnisation et son rapport d’expertise produit par un des plus grands cabinets du monde spécialisés en mines. L’indemnisation demandée par l’Etat s’élevait à plus 05 milliards de dollars.

Or le même cabinet toujours en charge des intérêts de ARCELOR MITTAL par l’intermédiaire de l’un de ses avocats, est devenu l’avocat de l’Etat du Sénégal dans le cadre du dossier de l’Etat du Sénégal concernant l’émission d’un eurobond de 500 millions de dollars. D’ailleurs, cet avocat a été récemment désigné par l’hebdomadaire Jeune Afrique comme l’un de ceux qui ont marqué l’année 2014.

A ce propos, dans un article de l’hebdomadaire «Les Afriques» de début juillet 2014, il était écrit que «l’Etat du Sénégal dans l’empressement» s’était attaché les services du cabinet de conseil juridique américain CLEARY GOTTLIEB STEEN HAMILTON. Cet article relevait encore que cette nouvelle recrue américaine pour l’Etat du Sénégal n’avait pas été short listée jusqu’au closing des offres des prétendants cabinets de notoriété mondiale. Le journaliste de cet hebdomadaire a écrit également :

- Comment l’américain s’est il retrouvé dans la compétition ?

- A quel prix ?

- Qui sont les bras armés tapis dans l’ombre qui ont manœuvré et activé au forceps la recevabilité de son offre qui pourtant avait été forclose? Ce qui s’apparente à un deal conclu en haut lieu commente une source.

L’article de «Les Afriques» précise que l’appui en faveur de ce cabinet américain était le ministre des Finances Monsieur Amadou BA qui n’est autre que l’un des deux signataires pour le compte de l’Etat Sénégal dans la transaction MITTAL-ETAT DU SÉNÉGAL.

Il est logique que l’explication de tout cela passe par le dossier Arcelor Mittal, cette nouvelle donnée ne pouvant que justifier le caractère opaque de la transaction MITTAL-ETAT DU SÉNÉGAL qui doit être clarifiée au plus vite.