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Rocambolesque affaire de mariage et de chèque : Le défunt mari-la première femme-la « deuxième » et les 98 millions de FCfa

Il y a des gens qui n’ont aucun respect pour la mémoire des morts. Sawsah Aboukhaleb est bien de ceux-là. Agée d’une quarantaine d’années, la dame a tenté de retirer 98 millions sur le compte de Adel Hussein, ex-patron de la Sapec qu’elle dit être son défunt mari. Sawsah Aboukhaleb dit avoir passé 9 ans de sa vie avec feu A. Hussein. Celui-ci était pourtant déjà marié à une femme répondant au nom de Bouchra Aboukhaleb. C’est d’ailleurs cette dernière qui a porté plainte pour vol de chèque portant sur la somme de 150.000euros (98 millions de francs Cfa), faux et usage de faux en écritures privées de banque, faux et usage de faux portant sur un certificat de mariage, association de malfaiteurs et escroquerie en jugement.


Rédigé par leral.net le Mardi 12 Avril 2016 à 05:41 | | 0 commentaire(s)|

Rocambolesque affaire de mariage et de chèque : Le défunt mari-la première femme-la « deuxième » et les 98 millions de FCfa
C’est une ahurissante affaire opposant la veuve Bouchra Aboukhaleb et Sawsah Aboukhaleb qui dit être la deuxième femme d’une personne décédée qui a été appelée aujourd’hui à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar. En effet selon la plaignante, après le décès de son, mari Adel Hussein, ex-patron de la Sapec, la dame Sawsah a tenté de retirer dans le compte de son défunt mari un chèque de 150.000 euros (98 millions) de f CFA. A l’époque, dit-elle, la dame Sawsah avait brandi un certificat de mariage, constaté le 7 janvier 2011 et avait exigé le payement de ce chèque au motif que le défunt le lui avait remis le jour de son évacuation en France en guise de sa part de l’héritage. Problème: la vraie Madame Adel Hussein dit n’avoir jamais été au courant de cette offre et que son mari ne disposait même pas de ce montant dans son compte.

Ainsi elle décide de faire ses investigations pour vérifier les allégations de cette dame Sawsah. «Je n’ai jamais été au courant de leur union mais mieux, mon époux et moi étions marié sous l’option monogamique. C’est donc tout naturellement que j’ai refusé de reconnaître ce mariage et c’est pourquoi je lui ai notifié qu’elle ne pouvait pas figurer sur la liste des héritiers», a expliqué la plaignante.

Interpellée, la mise en cause indique qu’après 9 ans de compagnonnage avec le défunt, ce dernier avait décidé de l’épouser. C’est ainsi dit-elle qu’elle est allée voir l’imam des Libanais au Sénégal. Elle précise néanmoins que ce dernier lui avait dit que cela était impossible, vu que le sieur Hussein était marié sous le régime monogamique et qu’il ne pouvait prétendre à un autre mariage.

«… A mon retour, je lui ai rapporté les propos de l’Imam, mais il dit que ce dernier n’était pas le seul à pouvoir sceller leur union et que nous pouvons aller voir ailleurs. C’est ainsi que Adel Hussein m’a demandé ma carte d’identité numérisée du Sénégal pour constituer un dossier pour l’obtention d’un certificat de mariage. C’est après quatre mois de mariage qu’il est tombé malade. Une maladie qui l’a finalement emporté. Après le 40 éme jour, j’avais déposé le chèque qu’il m’avait remis à la Cbao, mais le compte a été bloqué je ne sais par qui», a expliqué la «deuxième» femme.

Alors que le juré s’apprêtait à ouvrir le dossier, il a été constaté que le principal témoin, qui dit être témoin du mariage entre son frère et la prévenue Sawsah Aboukhaled était absent de l’audience. L’affaire a finalement été renvoyée pour le 17 avril prochain pour comparution du témoin, qui dit être témoin.

Sidy Djimby NDAO (Jotay.net)

Ndèye Fatou Kébé