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Rupture managériale et gouvernementale ?

Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Décembre 2013 à 13:15 | | 0 commentaire(s)|

Rupture managériale et gouvernementale ?
« Ne brouillez pas le vrai par le faux et ne taisez pas la vérité alors que vous savez »Extrait du Saint Coran Sourate 2 (la vache) verset 42.
Base d’appui : Bonne gouvernance publique et décret de nomination de personne au top management des structures d’Etat à vocation socio- économique et financière.

Cette étude d’expert pluridisciplinaire toute obédience confondue, dont les termes de référence s’appuient, en partie sur l’évaluation du degré de motivation et du comportement des autorités gouvernementales envers le peuple sénégalais , pour ce qui est de la revalorisation des compétences par un bon choix d’homme imbu de dextérité managériale et apte à siéger au top management des structures étatiques, rangées dans la catégorie structures d’appui à l’émergence du Sénégal, est édifiante à plus d’un titre. Lesquelles institutions mises en orbite, sous forme de décret présidentiel sont dans leur fondement organique à vocation socio- économique et d’essence financière. En ligne de mire les agences et fonds étatiques.C’est tout l’intérêt d’un choix éclairé : au sujet de la valeur intrinsèque propre à la personne hissée pour promouvoir un défi managérial financier hors des sentiers battus de mal gouvernance.

La même source de référence a mis en relief les critères de choix hasardeux dont se permettait sans état d’âme l’ancien régime de l’alternance Wadiste pour coopter telle personne de son clan au détriment du peuple : les véritables acteurs et bénéficiaires des dites agences placées au cœur du système économique. Les personnes issues de la clientèle politique, sans expertise en la matière et inaptes, étaient retenues sans discernement, quant à leurs savoirs et expériences liés à l’exercice d’une fonction de Manager Financier hors pair. Amplement et sans commune mesure, les effets dévastateurs découlant de ce choix d’homme mal éclairé et hasardeux ont été si désastreux pour l’économie du pays; tant les externalités engendrées étaient démesurées dans une négativité absolue. Ces manquements, infractions, délits, fautes, carences, désobéissances sous toutes formes selon les auteurs de la base de référence découlent du mauvais choix d’homme partant de critères subjectifs pour preuve : la multitude des différents rapports gouvernementaux multidimensionnels dénonçant les tares troublantes et lacunes managériales issues de cette politique éhontée de recrutement de talent managérial aux antipodes de la bonne gouvernance, parce que fort biaisée dans le fond, sans éthique dans la forme.

« Les plaies de cette mal gouvernance aux multiples facettes sont toujours béantes sur le dos du peuple ». C’est la conclusion et le constat de la dite étude commanditée par un organisme financier de coopération internationale ayant des locaux sur place. Cette grande entité très soudée aux associations de base de la société civile est au cœur du partenariat financier de tout projet économique porteur de croissance accélérée au Sénégal. A condition de respecter les règles de bonne gouvernance au top management managée. Une expertise avérée juste aux commandes est requise pour toutes allocations de ressources financières par le canal des structures étatiques.

La lutte contre la pauvreté, premier défi des Huit Objectifs du Millénaire pour le Développement « 8 OMD » passe à priori par la revalorisation des ressources humaines aptes, disponibles, fort avisées dans leur champ de compétence. Lesquelles valeurs d’expertise au long cours devront ne point être exclues sans discernement, de leur terrain d’application maitrisé. A l’opposé, les réutiliser en les réinsérant pleinement dans la reconstruction du pays. L’éthique, la sobriété, la vertu, l’équité, y trouvent un terreau fertile d’exercice de Bonne gouvernance au profit de la nation sénégalaise.

Il est question de bras financiers capables de drainer, de canaliser des ressources financières sur une base de rectitude et d’orthodoxie financière au top Management de diverses entités stratégiques à vocation socio-économique financière.Un bon choix à hauteur d’homme dans la conduite stratégique de résolution des besoins du peuple est d’actualité. Ce peuple en majorité vulnérable est victime de la non satisfaction de leurs espoirs attendus des dites structures où ci-git l’argent du peuple.
Dans le même ordre de cette idée problématique mais porteuse et vision constructive ; de l’avis partagé des experts de diverses Ecoles de pensée en matière de revalorisation des ressources humaines, partie prenante de cette étude prospective de politique économique et financière du Sénégal citée ci haut: l’espoir du peuple Sénégalais en nommant Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal était sans nul doute de voir le Président Macky Sall dans son programme de Yoonu Yokkuté s’évertuer avec éthique et lucidité dans ses hautes fonctions , en imbibant particulièrement d’équité, les règles de bonne gouvernance dans le choix décisionnel des personnes à placer au top management des établissements publics à vocation socio-économique et financière.
Cette orientation de taille peut sans ambages justifier le vocable ainsi libellé : la patrie avant le parti. Au demeurant, désorienter l’école de pensée politique interne qui gesticule en prônant pour un partage du gâteau. Mieux, telle démarche amplifie la teneur de l’idée opportune de majorité présidentielle en vue pour un rétablissement des équilibres de développement rompus.C’est toute la portée et l’enjeu d’un choix éclairé, au sujet des atouts intrinsèques propres à la personne hissée pour promouvoir un défi managérial d’ordre financier hors des sentiers battus de mal gouvernance. De ce choix d’homme aux destinées du Sénégal ; le peuple ne saurait tolérer que le management des structures financières étatiques d’appui à l’économie nationale, reste ou soit confié à tort à des profils aux mains inexpertes et même souvent pernicieuses car mal aiguisées et inadaptées pour le doigté que renferme un profil de haut poste de responsabilité aux retombées financières .La gabegie financière dans ces différentes formes résulte en partie sur la non capacité professionnelle du top management administratif dans la confection des produits financiers à haute teneur socioéconomique, par ricochet non génératrice d’endettement pour nous peuple en quête d’émergence.
En fait, il n’est plus question de reconduire les fautes du passé ou de satisfaire des amis, voire privilégier un clientélisme politique, sans idée constructive ou savoir faire pour le développement économique et financier du Sénégal. Cette cohorte, jadis, jamais confrontée à la tâche. Ce choix d’homme au rabais et politique du ventre nommé par décret est en majorité sans base professionnelle justifiée dans l’exercice de leurs cursus non plus une assise politique décentralisée, autre que le langage de politique politicienne via la presse. L’exercice de ces derniers partants de critères subjectifs de nomination sur un terrain d’application financière exigeant des résultats sociaux leur est totalement inconnu. Les prérequis de fonctionnement leur sont étrangers et non maitrisés. Cela démontre à priori leur inaptitude professionnelle.
Ces personnes, hélas mal cooptées au top management décisionnel, au fil des temps, détériorent, délabrent les structures étatiques financières dont ils ont la charge économique et financière de rentabiliser, de fructifier en les rendant non performantes, ni compétitives, encore moins efficaces. Pire, elles deviennent inefficientes s’agissant des retombées et des effets escomptés par le peuple. Voilà des hommes et des femmes qui n’ont pour objectif que de jouir des avantages de politique politicienne découlant à tort de leurs fonctions usurpées et satisfaire leurs besoins personnels. Et ils ne se sont jamais mis au service du financement du développement. Ils ignorent les fondamentaux de l’intermédiation financière sans heurt. Ils n’ont aucune idée de ce qu’est des obligations inhérentes à la fonction de financier averti au long cours.
Voilà un lot d’incompétents mal choisis décrits, qui n’a pour objectif que de jouir des avantages de leurs fonctions et satisfaire leurs besoins personnels.
Le peuple en souffre de ce mal allocation de ressources tant humaines et financières. Un véritable gâchis manifeste pour les générations « présente et future ».
Comment imaginer que pendant que certains s’échinent à joindre les deux bouts, ou souffrent du chômage, d’autres, qui sont grassement payés à ne rien foutre, se permettent de se mettre plein les poches du fait de leur posture au sein de la haute hiérarchie managériale des fonds destinés au peuple. Et pendant qu’ils se partagent sans vergogne les deniers de l’Etat, sous forme de prébendes déguisées en rémunération ou autres avantages démesurés collés à la haute fonction très souvent attribuée à tort. Ils disent à leurs concitoyens de se ceindre la ceinture dans l’ère de la rupture managériale et gouvernementale et ils vont se contenter de piller les caisses de l’Etat destinées à redresser le Sénégal.
Le pays a besoin de Financiers capables de relever le défi du financement de notre économie délabrée en conjuguant avec doigté l’épargne nationale et celle internationale ; au moyen d’instruments et/ou produits financiers de haute teneur socio économique. Une intermédiation financière non génératrice d’endettement mais porteuse de croissance en prospective, l’expertise nationale aidant.
Convenons en, à l’instar des observateurs et analystes du management public que cette demande sociale de revalorisation et/ou réutilisation des ressources humaines partant de leur profil académique et pratique professionnelle avérée et porteuse de croissance , doit être au cœur de la rupture gouvernementale et matérialiser le management des déclarations proclamées et prônées par le gouvernement, promoteur de la traque des biens mal acquis. Le bon choix de Manager apte au top management des structures devant sécréter des ressources financières additionnelles doit être de mise pour que vive le Sénégal émergent.
Cette mesure stratégique d’émergence à la fois de rupture et de rectitude est propre à l’orthodoxie managériale fût-elle gouvernementale de recrutement de haut niveau et reste corrélative à la mesure du degré de motivation et du comportement dans la rupture gouvernementale annoncée en haut lieu.C’est une pratique pour le respect des engagements politico-économique pris envers le peuple. Sénégalais : un peuple épris d’une bonne gouvernance, vertueuse et sobre.



Serigne Saliou Fall, Expert en Finance, Consultant en Management de Réseau Financier.
Personne morale de la Daara Baye Fall Liggeye Diamu Yalla.
Expertise et /ou Expérience : Ancien Fondé de Pouvoir Principal de Banque.
Militant de la Société Civile pour les Acquis Démocratiques et de Bonne Gouvernance.SC /ADBG
Formation Canada : Bachelor en Administration des Affaires ; Maitrise en Economie option
finance internationale; Investing and Money Management Diplôma – Diplômé en Crédit Management.
Email : ssfallconsultant@yahoo.fr