L'ancien président du Sénégal Abdoulaye Wade embrasse sa fille chérie sous les yeux du rappeur Akon, lors de la soirée 'Black Is Beautiful' à Paris.
SGBS, Ecobank et la BIS, vaches laitières du FESMAN pour 20 milliardsDes documents obtenus par "Libération" révèlent que 20 milliards de FCfa ont été pompés à la SGBS, Ecobank et la Banque islamique du Sénégal (BIS), en marge du troisième Festival mondial des arts nègres. L’argent levé par l’État, à coups de lettres de confort un mois avant la tenue de « l’événement culturel », est...intraçable.Rédigé par leral.net le Mardi 23 Mai 2017 à 12:48 | | 0 commentaire(s)|
Libération est en mesure de révéler que l’État avait versé annuellement sur la période 2008-2010 une subvention à la Délégation générale du Festival Mondial des Arts Nègres pour un montant global de 39,1 milliards de FCfa qui ont été ponctionnés dans des conditions quasi scandaleuses.Au total, des crédits budgétaires de 26 milliards ont été ouverts et entièrement mobilisés au titre de la gestion 2011. 39,1 milliards de « subventions » sur la période 2008-2010. Ces « subventions »de l’Etat (sans contrepartie) accordées à la Délégation du Festival Mondial des Arts Nègres qui a un budget qui lui est propre sont d’un montant de 39 174 949 698 FCFA sur la période 2008-2010.Que s’est-il passé ? Selon les documents obtenus par nos soins, elle s’est rapprochée des banques (BIS, SGBS et Ecobank) pour solliciter des prêts d’un montant de vingt milliards (20000000000)francs CFA pour le préfinancement « d’actions urgentes » pour une réussite de « cette importante manifestation culturelle dont la tenue ne pouvait aucunement être différée une troisième (3ème) fois sous peine de porter un coup à la crédibilité de notre pays qui a mérité la confiance de l’Union Africaine pour l’organisation de la plus grande manifestation culturelle internationale des peuples noirs et de la diaspora ».C’est finalement le jeudi 25 novembre que la deuxième loi de finances rectificative a été adoptée en Conseil des Ministres et le Gouvernement a utilisé la procédure d’urgence pour la faire examiner par le parlement (Assemblée nationale et Senat). La procédure d’urgence a été utilisée pour permettre la promulgation à temps de ladite loi et conséquemment le paiement à date échue (avant le 8 décembre 2011- règlementairement les salaires doivent être payés au plus tard le 8 du mois) des salaires des corps émergents, principal objet de la deuxième loi de finances rectificative 2010. |
Les articles les plus consultés
Les articles les plus commentés de la semaine
|