Système des Nations unies : 72 milliards de FCfa financés sur les 92 milliards estimés en 3 ans

Le Système des Nations Unies (Snu) joue un rôle important dans le développement du Sénégal. Cette coopération a permis de bâtir au cours des années un véritable socle sur lequel repose un partenariat fructueux et reflétant le bon état des relations entre le Sénégal et les Nations Unies. La contribution du Snu au Sénégal est ainsi très conséquente. Toutefois, Mme Bintou Djibo, représentante du Snu au Sénégal, a précisé, lors de la restitution des travaux de la revue à mi-parcours du plan pour l’Aide au développement du Sénégal (Pnuad), que pour un budget estimé à 178 millions de dollars Us, soit 90 milliards de francs Cfa, à ce jour, 130 millions de dollars Us, soit 72 milliards de francs Cfa, représentant 82 % des prévisions après 3 ans ont été mis en œuvre par le Snu. Selon Mme Djibo, le Snu apporte une apporte une plus grande valeur ajoutée dans les domaines suivants : « la création d’opportunités pour le développement économique du monde rural, l’amélioration de l’accès équitable des populations hommes et femmes au droits et aux services sociaux de base, protection sociale et développement durable, e renforcement de la gouvernance au niveau central et local en appui au développement humain durable ».
M. Amadou Ba, Ministre de l’Economie et des Finances, a aussi rappelé le rôle stratégique dans la préparation et le suivi des engagements du groupe consultatif de Paris que le Snu a joué. Tout en rappelant le rôle catalyseur joué par le Snu dans les échelles d’appui au développement de notre pays, aussi bien dans le plaidoyer et le renforcement du dialogue politique que dans la formulation de stratégies de politique économique et sociale. Mais le Ministre Amadou Ba a invité la représentante du Snu à aller davantage vers les importantes réformes en cours dans le système, en particulier le « Delivery as One » dont l’objectif principal est d’assurer une synergie accrue et un meilleur leadership des pays partenaires devant favoriser une optimisation des ressources à la fois humaines, matérielles et financières mises à la disposition de nos pays.
En revanche, quelques incohérences ont été notées dans le suivi évaluation. Pour pallier à cela le gouvernement est invité à une meilleure coordination des agences.