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Sa maison et ses 150 millions FCfa saisis, Ahmed Khalifa Niasse, dans tous ses états, saisit l'Ofnac

Rédigé par leral.net le Mardi 19 Août 2014 à 12:05 | | 0 commentaire(s)|

S'il y a quelqu'un qui n'est pas du tout content de la façon dont la justice a conduit les affaires le concernant, c'est bien Ahmed Khalifa Niasse. Le Mollah de Fass ne compte pas se laisser faire et projette de saisir l'Ofnac et la Cour suprême pour conserver ses droits.


Sa maison et ses 150 millions FCfa saisis, Ahmed Khalifa Niasse, dans tous ses états, saisit l'Ofnac
C'est La Tribune qui livre l'info dans sa livraison du jour. Ahmed Khalifa Niasse est sorti de ses gonds à cause de deux dossiers dont le premier a trait à des prétendus honoraires d'un montant de 150 millions qu'on veut lui prendre pour une affaire qui n'a jamais été plaidée. Ce, alors même qu'à la place des 80 millions FCfa réclamés par le conseil, on lui a alloué 150 millions FCfa pour qu'il puisse se soigner. Le second, plus compliqué, est lié à un litige foncier. Nos confrères indiquent que l'ancien ambassadeur itinérant, extraordinaire et plénipotentiaire de Me Wade ne comprend pas, dans une affaire qui l'oppose à une tierce personne, qu'un conseil, qui est contre lui, daigne signer une ordonnance au profit de l'autre partie à la place de l'avocat habilité à le faire. Si M. Niasse est dans tous ses états contre les juges, c'est parce que le tribunal a prononcé son expulsion d'une maison qui, selon lui, appartient à une personne morale. Suffisant pour qu'il annonce la tenue d'une conférence de presse où seront conviées les organisations de défenses des droits de l'homme. Le Mollah de Fass, qui va déposer une plainte sur la table de Nafi Ngom Ndour de l'Ofnac, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il va également saisir la Cour suprême, informer les services de l'Inspection générale de la Justice. De même, le Bâtonnier de l'ordre des avocats et l'Union des magistrats du Sénégal recevront copie de sa plainte. Il est déterminé à user de toutes les voies et moyens pour que les 150 millions ne quittent pas son compte, mais également pour que la villa, immatriculée au nom de l'institut qu'il dirige, ne tombe pas dans le patrimoine de la partie qui l'a traîné en justice. Affaire donc à suivre.