Santé
Le directeur des statistiques démographiques sociales de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), Samba Ndiaye, explique les causes de la baisse du taux de fécondité au Sénégal. D’après l’étude, ledit taux passe de 6,4 enfants par femme en 1986, à 4,7 en 2019.
« Le taux d’utilisation des méthodes contraceptives augmente ces dernières décennies, remarque le chercheur. Les anciennes générations pouvaient ne pas les utiliser faute d’accès ou bien pouvaient avoir des réticences, ou bien même faute de connaissances.
Aujourd’hui, les générations que nous avons, ce sont des générations qui ont accès à l’information sur l’existence des méthodes, les avantages et les inconvénients pour pouvoir faire un choix. Et si je prends par exemple l’éducation : plus les filles vont rester à l’école, plus on aura tendance à une baisse de l’indice de fécondité. Les taux de scolarisation de manière générale ont augmenté, mais aussi, partiellement, les taux de scolarisation des filles. D’une génération à une autre, l’âge d’entrée en maternité augmente. En plus de ça, quand la femme a des activités économiques, très souvent, cela peut avoir un effet sur ses choix pour la reproduction », a précisé Samba Ndiaye.
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Il y a deux types de personnes : celles qui ont l'habitude de faire craquer les articulations de leurs mains et celles qui ne le peuvent pas… et qui sont souvent irritées par les premiers ! Qu'y a-t-il derrière cette petite manie ? Et pourquoi, d'ailleurs, se « faire craquer » ? D'où vient ce bruit si caractéristique ? Cette pratique est-elle dangereuse ? Les idées reçues sont légion.
Avant de poursuivre, il est important de noter que nous parlons dans cet article de personnes qui font craquer leurs propres articulations (doigts, cou, etc.). C'est ce qu'on appelle l'« automanipulation ». Lorsqu'un physiothérapeute ou un chiropraticien fait craquer (ou manipule) votre colonne vertébrale, l'origine des bruits est la même, mais les conséquences peuvent être très différentes de celles dont il est question ici. Bien qu'elle puisse agacer amis et famille, l'automanipulation de nos articulations n'est probablement ni utile ni nuisible directement pour l'individu. Pourquoi faire craquer ses articulations ? Tout simplement parce que nous nous sentons mieux, plus souples ou moins raides après coup (au niveau de l'articulation manipulée tout du moins). Le soulagement n'est toutefois que temporaire et ses effets s'estompent après une vingtaine de minutes, ce qui conduit généralement les « craqueurs » à récidiver. Si le craquement des articulations peut sembler incompréhensible pour nous, les « non-craqueurs », nous avons des comportements similaires. Par exemple, la « pandiculation » (du latin s'étendre, s'allonger) : il s'agit de cet étirement presque universel que nous faisons après avoir été inactifs – même les chiens, les chats, les éléphants, les araignées ou les moutons à naître le font. L'envie de « pandiculer » et ses effets transitoires sont similaires aux craquements des articulations. Cependant, on pense que la pandiculation a des effets positifs sur le corps en rétablissant et en réinitialisant l'équilibre structurel et fonctionnel. Il n'en va pas de même pour le craquement des articulations… Qu'en est-il du risque d'arthrite ? Presque tous ceux qui s'automanipulent ont eu droit à la remarque – généralement par un individu exaspéré par ce comportement – qu'il allait se provoquer de l'arthrite, voire de l'arthrose plus tard. Soyons honnêtes : la menace ne tient plus. Il est maintenant clair que ce n'est pas le cas. Le médecin américain Donald Unger a fait craquer les articulations d'une seule de ses mains pendant plus de cinquante ans : la vérité est qu'il n'a constaté aucun signe d'augmentation de l'arthrite par rapport à l'autre main. Il a reçu pour cela le Prix Ig Nobel de médecine en 2009, une récompense pour des réalisations exceptionnelles dans le domaine de la recherche. Une autre étude menée chez deux groupes de personnes âgées, certaines s'étant fait craquer et les autres non, a également constaté que ce comportement n'augmentait pas l'incidence de l'arthrite. De même, elle n'était pas plus élevée dans les articulations qui avaient pu être fêlées suite à cette pratique. Il existe bien quelques rapports de blessures dues au craquement des articulations, mais ces cas sont probablement trop mineurs et peu fréquents pour être très préoccupants. En bref, le craquement des articulations ne semble pas avoir d'effets négatifs importants.
Le nombre de cas de contaminations à Omicron ne cesse de décroître en France : - 44 % de nouveaux cas positifs par rapport à la semaine dernière en ce lundi 14 février. La sortie de crise semble se dessiner… à moins que de nouveaux variants plus contagieux ou plus dangereux ne surgissent. Un cas de Deltacron a été détecté au Royaume-Uni en fin de semaine dernière. De quoi s’agit-il ? Faut-il s’en inquiéter ?
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