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« Satellisation des esprits normalisés à la soviétique » ?

Rédigé par leral.net le Mercredi 22 Août 2012 à 17:01 | | 1 commentaire(s)|

« Satellisation des esprits normalisés à la soviétique » ?
Ce qu’on attend des journalistes, c’est le souci d’informer en toute objectivité, surtout sur un sujet vital et crucial qui interpelle la conscience, lorsqu’il s’agit d’une question de salubrité publique telle la transparence d’une bonne gouvernance. La liberté d’expression inscrite dans la constitution ne peut être un délit d’opinion. Car le métier de journaliste implique de la rigueur et de l’abnégation pour celui qui prétend l’exercer. Or, depuis la victoire de Macky, dans le cas précis, on assiste, sans discontinuer à un dilettantisme provocateur d’une certaine presse de la sarabande médiatique au service d’une mascarade estampillée « bonne gouvernance ». Dites donc la transparence du népotisme comme système de gouvernance !

La face cachée des médias de complaisance au service du politique

Avec une fortune ramenée au rabais, qui s’élève à environ 2 millions d’euros, Macky Sall dépasse très largement le président français et ses quelques 1,17 million d’euros. Alors que François Hollande a trimé plus de 20 ans pour acquérir une telle somme, chez nous, il suffit tout simplement d’utiliser le raccourci politique pour atteindre un patrimoine si colossal, en l’espace de moins de 5 ans. Macky Sall à "Jeune Afrique : «il vaut mieux ne rien publier et cacher son patrimoine». On ne peut pas être plus clair.
Nous le martelons toujours, l’abondance médiatique sénégalaise n’est rien d’autre qu’une vaste supercherie grotesque au service du politique. L’éclairage reporté sine die des consciences, place maintenant à la boucle de la dictature médiatique !
La sacro sainte médiatisation obéit à des critères de logiques absconses de blocage sur fond de propagande clientéliste, dont le but est de tromper et d’orienter les citoyens à leurs propres visions sur commande recommandée d’une certaine oligarchie financière. Elle manipule par sa bouffonnerie obsolète, égare les sénégalais par son écran de fumée. Les informations qu’elle distille dans les consciences, compte tenu de sa posture, sont filtrées à la loupe. Voilà la réalité.
Aujourd’hui, comme hier, rien n’y fait, les médias d’état et une partie d’entre eux, sous la botte de l’exécutif, se moulent à la sauce du moment et n’échappent pas à la règle du diktat, érigé en doctrine. Une certaine presse paresseuse et pressureuse passe l’essentiel de son temps à déformer, plutôt d’informer véritablement le lecteur pris pour un gueux.
Et ces mallettes à la wadésie largement distribuées aux nouveaux ministres, aux salaires déréglés en sus des perdiums à l’étranger, pendant que les mêmes éternelles populations, victimes des éternelles inondations tirent le diable par la queue ?
A qui appartient donc ce château tape l’oeil, nommé « Safari Villa » à Mbour, qui est contigu au domaine du "ndéyi mbiligui", qu’aucun visiteur dans la ville ne peut rater, entre autres, ces villas de luxe sorties de terre à Dakar à la pelle, dont une autre se trouve au pays d’Obama ? Une pièce à conviction des nouveaux riches de l’alternance des années post 2000.
Que fait-on de la réduction du mandat du président de l’assemblée nationale ? Et que dire du frère d’Harouna Dia, élu questeur à l’auguste hémicycle ? Alors, nous le répétons, ceux qui sermonnent orbi et urbi et qui pensent que le pouvoir peut rendre assurément aveugle ne se trompent jamais. Le groupuscule apériste corporatiste, converti en rats, aux apparences manifestement claniques s’y retrouve dans cette loge éloquente que rien ne peut justifier de prime abord.
En apparence, ceux qui sont aux commandes sont blancs comme neige. Il paraît qu’ils sont en totale rupture avec les anciens adeptes de la dictature. Il paraît que la république retrouve ses marques d’antan pour égaler celle de la cinquième république normale. Une simple vue de l’esprit. Mais la réalité est tout autre. « La transparence médiatique » au service du politique masque par son écran de fumée.

Le maquillage reste bien la copie certifiée conforme à l’original

Macky Sall est-il le François Hollande sénégalais ? Nous sommes choqués, indignés et outrés d’entendre des âneries émanant d’un certain nombre d’énergumènes déséquilibrés, convertis en courtisans détestables, tentent de donner un blanc seing peu crédible au nouveau maître de la transparence népotique comme système de gouvernance. Le libéral émérite devient-il subitement un socialiste ? Un monde à la renverse ! Nous sommes tombés des nues. Halte et stop aux flagorneries pestilentielles ! Macky n’a rien de commun avec François Hollande puisque ce dernier n’élit nullement à lui seul 55 sénateurs, encore moins de placer des frères, beau père, cousins etc. Cette comparaison est tout simplement grotesque.
Les comparaisons baroques d’un enfumage burlesque d’un Macky nourri du lait ultra libéral à un François hollande ne manquent pas de culot de la part d’incultes chevronnés et indignes, tombés sous l’escarcelle d’une vaste escroquerie politique, riment parfaitement avec la petitesse d’esprit des auteurs propagandistes, dressés en coupe réglée au nom de la pensée mécanique endiablée. Toute l’eau de mer ne suffit pas pour laver une tache de sang intellectuelle [Lautréamont], plutôt, nous disons qu’il n’y a pas de rivières pour laver ces crimes intellectuels, imprescriptibles à l’infini.
On est bien servi que par soi-même. Comme Wade, Macky2012, le messie des ténèbres, ne déroge point à la règle des élites africaines, francophones. Il s’applique à lui –même, sans retenue, la même déontologie peu orthodoxe, au point qu’il juge nécessaire de la maintenir à dessein de la « démocratiser » et la blanchir en éternelle vérité par l’entregent d’une certaine presse de l’abondance servile, jouant les automatiques de la farandole, en contre partie d’une rétribution à la hauteur d’une bassesse proéminente.
En Afrique noire dite francophone, la sagesse prêt à porter substantiellement conforme à l’art de l’habileté, établit que la carence peinte sous des oripeaux victimaires, doit être nécessairement aux commandes. L’arnaque organisée en grande pompe reste bien une stratégie de communication.
Les alliés de macky convertis en bennoo bok yakaar lors des législatives, mais à l’inverse, macky se taille in fine une quote-part de 55 sénateurs, conforme à la république de la monarchie, par contre, les mêmes alliés se contentent du reste des 45, soumis au suffrage universel indirect.
Dans ces conditions, parler du miracle de la rupture relève d’une insulte indigne de la part de ceux qui s’autoproclament une sainteté de la charogne. Il n’y a aucune différence entre la gouvernance de wade et celle de celui qui porte son nom de « monsieur maquilleur », d’autant que le sénat maintenu contre toute attente, est décrié par son inutilité criarde malgré l’opposition des sénégalais libres en toute conscience. Maintenant, le changement, c’est la
continuité dans la transparence du népotisme déclaré, non- éclairé, ouvertement à haut débit, d’un beau frère en tête de la protection sociale et de la solidarité, entre autres, un frère de sang bien perché par rapport à un cv imaginaire, sans compter le placement en orbite d’amis, cousins, cousines, proches, parents d’alliance, y compris même Farba ngom, un griot de la dernière heure du palais, un paresseux patenté, élu député, en sus d’un beau père, président du conseil d’administration à Pétrosen.

Et le fichage à l’aéroport Senghor ?

Après les appels entrants supprimés par les vagues de contestations, le fichage totalement illégal, restreignant la libre circulation des voyageurs à l’aéroport Senghor continue, malgré l’étrange étonnement du président de la république, qui pensait que c’en était fini. Rien ne change et tout recommence. Macky porte bien son nom : le maquillage est certifié conforme à l’original C’est un fichage abusif que rien ne justifie sous aucun prétexte. Ce que l’on n’accepte pas en Europe, on l’impose en Afrique. L’Afrique francophone est le ciel ouvert de toutes les dérives, notamment les restrictions de libertés individuelles. Nous balayons d’un revers de main les âneries purulentes indignes d’incultes serviles, selon lesquelles ceux qui n’ont rien à se reprocher, doivent se plier aux lois établies. Et si ces dernières sont antinomiques aux valeurs républicaines, elles doivent être dénoncées vigoureusement pour qu’elles soient jetées aux poubelles. Cette question fondamentale n’est pas négociable. Le temps de l’esclavage est révolu. Tout n’est pas permis pour justifier l’injustifiable !
Le combat continue !


Ahmadou Diop



1.Posté par Citoyen le 23/08/2012 00:02 | Alerter
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Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, nous sommes en retard qualitativement et quantitativement par rapport aux normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui feignent de ne rien savoir pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!) qu'ils ont nommé à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise. Face à la démission de l’État, chaque corporation cherche une solution pour améliorer ses conditions d'existence et parfois au détriment de la communauté. Cette situation est donc une conséquence de l'inaction de l’État. En effet quand les dirigeants (nommés par le Président) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde, les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS. A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs).
L’État ne peut continuer à protéger ceux qui mettent à genou nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats, je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens du systèmes pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.

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