Le nouveau Garde des Sceaux, ministre de la Justice a du pain sur la planche. En termes d’infrastructures et de mobiliers, la famille judiciaire est encore au moyen-âge.
La preuve par la maison d’arrêt et de correction de Thiès. Depuis un certains temps, un constat général est fait sur le véhicule chargé de transporter les détenus au tribunal. Dans un premier temps, ce sont les pick-up de la police qui se chargeaient de l’extraction des détenus, mais, avec le nombre pléthorique de détenus à transporter, le véhicule était obligé de faire plusieurs navettes. Vu que la police elle même ne dispose pas de suffisamment de véhicules, pour se donner le luxe de prêter ses voitures à d’autres services de l’administration, l’Administration pénitentiaire est alors obligée de faire recours à d’autres stratégies pour gérer la situation.
Des audiences renvoyées, faute de véhicule
Ainsi, depuis quelque temps, c’est un car de transport en commun Mercedes Benz, plus connu sous le nom de «Ndiaga Ndiaye», qui se charge du transport des détenus. Ce qui pose le problème du manque criard de logistique dont souffre l’Administration pénitentiaire qui ne dispose que de deux véhicules. Lesquels véhicules sont d’ailleurs dans un état de délabrement très avancé.
Selon nos sources, l’un des véhicules est une fourgonnette d’une trentaine de places avec une carrosserie indigne d’un service de l’administration. Elle nécessite pour le moment une pièce de rechange d’un montant de 200.000 Cfa pour les freins. Il arrive parfois que des audiences soient renvoyées, car le détenu n’a pas pu être transféré, faute de véhicule.
Du côté de l’administration, l’on nous signale que des actions ont été entreprises dans ce sens et on annonce le renouvellement prochain du parc automobile. «Dans le cadre du respect de la dignité humaine, ce n’est pas normal», dénonce un droit de l’hommiste.
La preuve par la maison d’arrêt et de correction de Thiès. Depuis un certains temps, un constat général est fait sur le véhicule chargé de transporter les détenus au tribunal. Dans un premier temps, ce sont les pick-up de la police qui se chargeaient de l’extraction des détenus, mais, avec le nombre pléthorique de détenus à transporter, le véhicule était obligé de faire plusieurs navettes. Vu que la police elle même ne dispose pas de suffisamment de véhicules, pour se donner le luxe de prêter ses voitures à d’autres services de l’administration, l’Administration pénitentiaire est alors obligée de faire recours à d’autres stratégies pour gérer la situation.
Des audiences renvoyées, faute de véhicule
Ainsi, depuis quelque temps, c’est un car de transport en commun Mercedes Benz, plus connu sous le nom de «Ndiaga Ndiaye», qui se charge du transport des détenus. Ce qui pose le problème du manque criard de logistique dont souffre l’Administration pénitentiaire qui ne dispose que de deux véhicules. Lesquels véhicules sont d’ailleurs dans un état de délabrement très avancé.
Selon nos sources, l’un des véhicules est une fourgonnette d’une trentaine de places avec une carrosserie indigne d’un service de l’administration. Elle nécessite pour le moment une pièce de rechange d’un montant de 200.000 Cfa pour les freins. Il arrive parfois que des audiences soient renvoyées, car le détenu n’a pas pu être transféré, faute de véhicule.
Du côté de l’administration, l’on nous signale que des actions ont été entreprises dans ce sens et on annonce le renouvellement prochain du parc automobile. «Dans le cadre du respect de la dignité humaine, ce n’est pas normal», dénonce un droit de l’hommiste.