leral.net | S'informer en temps réel

Sébastien Frey raconte ses transferts avortés au PSG et à l’OM

Voilà quatorze ans que Sébastien Frey exprime son talent en Italie. Pour autant, le gardien français a eu des opportunités de jouer pour l'OM et le PSG.


Rédigé par leral.net le Mardi 13 Novembre 2012 à 07:42 | | 0 commentaire(s)|

Sébastien Frey raconte ses transferts avortés au PSG et à l’OM
Il est le plus italien des Français. Sébastien Frey, 32 ans, a passé l’essentiel de sa carrière de l’autre côté des Alpes, de l’Inter au Genoa en passant par Parme et la Fiorentina. Parfaitement installé en Serie A, il n’a par contre eu guère de chance avec l’équipe de France. La faute notamment à de satanés projecteurs un soir de novembre 2007 en Ukraine…

Aurait-il eu un parcours différent avec les Bleus s’il avait évolué en France ? Ce ne sont pas les occasions qui ont manqué, comme il l’a raconté à France Football. En effet, le PSG l’a par exemple approché lors de l’été 2011, avant de s’attaquer à Salvatore Sirigu. « Il y a bien eu une approche. Ça ne s’est pas concrétisé pour des raisons essentiellement personnelles. Sur un plan familial, il était plus pratique pour moi de rester en Italie, même si le challenge du PSG était plus qu’intéressant. Ça m’a vraiment poussé loin dans ma réflexion. Le Genoa m’a aussi mis la pression. Ils m’ont proposé un contrat de cinq saisons à trente et un ans. Mais le PSG et l’OM ont toujours fait rêver les joueurs français », a-t-il expliqué.

Treize ans plus tôt, c’est à l’OM qu’il aurait pu atterrir. « Quand je suis parti à l’Inter en 1998, j’aurais d’ailleurs pu aller à Marseille. L’OM me voulait pour remplacer Andreas Köpke. Mais l’Inter proposait plus d’argent. L’AS Cannes devait me vendre au plus offrant pour éviter la faillite. Je suis donc parti en Italie pour 15 MF à l’époque (2,3 M€). C’était mieux pour tout le monde, même si l’OM m’attirait vraiment. Si le choix n’avait tenu qu’à moi, je serais sûrement allé à Marseille », a-t-il affirmé. Au final, c’est Stéphane Porato qui a hérité des cages marseillaises, alors que Frey lançait lui sa longue carrière de l’autre côté des Alpes. Une carrière loin d’être finie puisqu’il est sous contrat jusqu’en 2016 au Genoa.

Aurélien Léger-Moëc