Par ces plaintes, « Habré entend dénoncer le comportement et les activités concrètes de l’Etat sénégalais dans l’organisation d’une parodie de justice dont le but ultime est sa condamnation écrite à l’avance », selon un communiqué.
Les avocats de Habré ont reproché dans leur plainte au ministre sénégalais de la justice d’avoir proféré des injures envers leur client. « Il s’agit d’une plainte avec constitution de partie civile déposée auprès du juge d’instruction », ont-ils précisé.
« En traitant le Président Habré de +bourreau+ en conférence de presse, information relayée dans le monde entier, le Ministre de la Justice, autorité publique soumise à une obligation de réserve mais aussi au respect de la présomption d’innocence, a gravement porté atteinte aux conditions mêmes d’équité dans lesquelles la procédure se poursuit à l’encontre du Président Habré » selon le texte
Les avocats de Habré affirment aussi que « proférer des injures contre des personnes n’entre pas dans l’exercice normal des fonctions ministérielles, a fortiori s’agissant d’une autorité qui a pour mission d’assurer le bon fonctionnement du système judiciaire, et notamment l’organisation d’un procès équitable ».
La plainte contre le Procureur auprès des Chambres Africaines Extraordinaires s’inscrit dans le cadre d’une procédure spéciale diligentée contre le Procureur auprès des Chambres Africaines Extraordinaires, M.M’backe FALL.
« Le Procureur Général de la Cour Suprême a été saisi pour enquêter et se prononcer sur les multiples déclarations publiques et prises de position officielles du Procureur FALL qui, comme il sera démontré, à de nombreuses reprises, a outrepassé le cadre de ses fonctions, violé le secret de l’instruction et porté atteinte au principe de la présomption d’innocence ».
L’ex président tchadien (1982 1990) vit en exil à Dakar depuis l’année de sa chute du pouvoir.
APA
Les avocats de Habré ont reproché dans leur plainte au ministre sénégalais de la justice d’avoir proféré des injures envers leur client. « Il s’agit d’une plainte avec constitution de partie civile déposée auprès du juge d’instruction », ont-ils précisé.
« En traitant le Président Habré de +bourreau+ en conférence de presse, information relayée dans le monde entier, le Ministre de la Justice, autorité publique soumise à une obligation de réserve mais aussi au respect de la présomption d’innocence, a gravement porté atteinte aux conditions mêmes d’équité dans lesquelles la procédure se poursuit à l’encontre du Président Habré » selon le texte
Les avocats de Habré affirment aussi que « proférer des injures contre des personnes n’entre pas dans l’exercice normal des fonctions ministérielles, a fortiori s’agissant d’une autorité qui a pour mission d’assurer le bon fonctionnement du système judiciaire, et notamment l’organisation d’un procès équitable ».
La plainte contre le Procureur auprès des Chambres Africaines Extraordinaires s’inscrit dans le cadre d’une procédure spéciale diligentée contre le Procureur auprès des Chambres Africaines Extraordinaires, M.M’backe FALL.
« Le Procureur Général de la Cour Suprême a été saisi pour enquêter et se prononcer sur les multiples déclarations publiques et prises de position officielles du Procureur FALL qui, comme il sera démontré, à de nombreuses reprises, a outrepassé le cadre de ses fonctions, violé le secret de l’instruction et porté atteinte au principe de la présomption d’innocence ».
L’ex président tchadien (1982 1990) vit en exil à Dakar depuis l’année de sa chute du pouvoir.
APA