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Sénégal-Retour de Idy au PDS : l’angoisse de Wade

Le retour de Idrissa Seck au sein du Pds n’est toujours pas effectif. Me Abdoulaye Wade ne semble pas avoir de réponses à la question : comment recaser Idrissa Seck ? Analyse d’une équation à plusieurs inconnus.


Rédigé par leral.net le Mercredi 15 Avril 2009 à 00:07 | | 1 commentaire(s)|

Sénégal-Retour de Idy au PDS : l’angoisse de Wade
Le leader du PDS et chef de l'Etat, Abdoulaye Wade à la recherche de la solution "Idy"
Le retour de Idrissa Seck constitue un casse-tête que le président Wade n’est pas en passe de résoudre. Ficelées depuis janvier, ces retrouvailles n’ont toujours pas pris forme. Tenaillé entre un parti politique de plus en plus réfractaire à une union avec le Rewmi et un schéma de succession de plus en plus utopique, Me Wade fait face à l’équation du retour de Idrissa Seck. Ce dilemme explique que les retrouvailles maintes fois annoncées soient sans cesse renvoyées aux calendes grecques. La lecture faite par Amath Dansokho, qui a flairé un énième deal entre les deux hommes, n’est pas à prendre pour des propos d’opposant. Elle révèle bien des aspects du discours de Wade qui sont absents du texte. «J’ai engagé des consultations pour leur laisser le choix entre le poste de Premier Ministre et la Vice Présidence de la République» a dit Me Wade. Seulement, il aurait fallu remplacer «leur» par «lui» et «femme» par «Idrissa Seck» pour que cette promesse entre en droite ligne dans le processus de réconciliation entamé depuis deux ans avec le célèbre «Protocole de Rebeuss».

En plus du problème de recasement qu’il pose, le retour de Idrissa Seck ne manquera pas de gêner au sommet. Les choses ont bougé pendant ses cinq longues années d’absence. Des hommes ont été promus, des ambitions affichées et des leaderships confortés. Avec son retour, c’est tout le schéma de gouvernance actuel qui risque d’être chamboulé. Vice-président ou Premier ministre, Idrissa Seck ne se contentera pas d’exercer ses prérogatives. Il usera de cette «station» pour réaliser son rêve de toujours : devenir le quatrième Président du Sénégal. Seulement, pour arriver à ses fins, il y a loin de la coupe aux lèvres : à l’exception notable de Oumar Guèye de Sangalkam, la majorité des barons «rewmistes» n’ont plus de postes électifs à l’image de Waly Fall et de Pape Diouf, battus dans leurs fiefs respectifs. Quant à l’ancienne égérie de Rewmi, Awa Gueye Kébé, elle est en rupture de ban. Tandis que l’ancien président de l’Assemblée nationale, Youssou Diagne, végète dans un quasi coma politique. Bref, Idy, nonobstant sa victoire à Thiès, apparait comme un général sans lieutenants de choc. Ceci explique sans doute le fait que depuis quelque temps, le leader de Rewmi semble négocier en situation de faiblesse dans la redoutable partie de poker menteur qui l’oppose à son (ex ?) mentor.

Et même si Abdoulaye Wade et Idrissa Seck ont officiellement rangé leur contentieux dans les tiroirs de l’oubli, il n’en demeure pas moins que la confiance reste un problème entier. Les deux hommes avaient scellé leurs grandes retrouvailles avant les élections locales. Entouré des caciques libéraux comme Abdoulaye Faye, Babacar Gaye et Iba Der Thiam, Idy avait médiatisé son retour en suscitant un tollé général dans les rangs de la Génération du concret et du Pds. La rencontre entre Rewmi et le Pds sans leurs «deux constantes respectives» est autant un pas en avant qu’un recul. C’est un jalon dans le processus de retour annoncé bien avant les locales, en cela qu’elle s’est soldée par un consensus en prélude à l’élection des maires et des conseillers régionaux et ruraux.

C’est également un recul car après la conférence de presse du 12 janvier durant laquelle, le très loquace leader de Rewmi a usé de paraboles pour magnifier son retour définitif dans la maison du père. Malgré les attaques ciblées après cette sortie, aucune voix ne s’est élevée au sein de Rewmi pour apporter la réplique à ces obstacles aux retrouvailles qui nichent au sein de la Génération du concret et du Pds. Idrissa Seck, réputé hargneux quand il s’agit de clouer le bec à ses détracteurs, a habitué le public à plus de tonus. Mais, la mollesse avec laquelle son camp se plie aux règles de Wade et de son camp prouve à suffisance qu’il n’a plus les cartes en main. Serait-il fauché au point d’accepter ce qu’il trouvait inacceptable il n’y a guère ? Il est clair que «Moi» n’a plus les moyens que «Lui» lui avait confié. Mais enfin…

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1.Posté par zal le 15/04/2009 01:11 | Alerter
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Je m'adresse aux journalistes ce que vous faites comme travail je vous en encourage . Je vous prie de parler des choses qui aident aussi la population tel que le probleme de loyer que iba der thiam a deçu. alors que renvoyer un president de l'assemblée nationale etait plus compliqué que voter une loi upour la surface corrigée d'une maison en location. Serieusement les gens sont trop fatiguée des loyer les prix ne fait que montés de 150000 175000 200000 et 300000 F C'est trop
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