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Sénégal-Santé : L’accès difficile des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive décrié


Rédigé par leral.net le Mercredi 26 Octobre 2016 à 19:18 | | 0 commentaire(s)|

Sénégal-Santé : L’accès difficile des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive décrié
Le chargé du marketing social Santé jeunes à Marie Stopes international (MSI), Pape Maguette Ndiaye a déploré, mercredi, à Saint-Louis, le fait que des jeunes de certaines zones de la région soient confrontés à de réelles difficultés d’accès aux services de santé sexuelle et reproductive.

"Et même au-delà de cela, il y a la déperdition dans des zones frontalières où il y a beaucoup d’étrangers qui viennent travailler dans les compagnies et qui profitent de la vulnérabilité des adolescents pour assouvir leur désir sexuel" a-t-il soutenu.

Profitant de la visite du directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingué Ngom à l’Espace jeunes de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, il a souligné que l’accès à l’information et aux services doit leur être facilité.

En visite officielle au Sénégal pour 5 jours, le directeur régional de l’UNFPA est dans la région de Saint-Louis pour s’enquérir des interventions de l’UNFPA dans le domaine de la santé de la reproduction des adolescents jeunes (SRAJ), la santé maternelle et la planification familiale.

Pape Maguette Ndiaye trouve dommage qu’il n’y ait pas de centres conviviaux qui pourraient satisfaire leur besoin et également répondre à leur demande.

"C’est pourquoi nous estimons que le partenariat avec l’UNFPA doit être renforcé afin que MSI ait plus de ressources pour aller vers ces zones là et pouvoir venir en aide aux jeunes qui ont de réels besoins d’accès aux services de santé sexuelle et reproductive" a-t-il confié.

Il a toutefois signalé que le programme fait pour accompagner les jeunes de MSI qui a tardé à prendre sa vitesse de croisière a apporté aujourd’hui "une nette amélioration au niveau du comportement sexuel des étudiants à l’UGB et même de la jeunesse de Saint-Louis dans sa généralité".

"Au début, on n’avait pas très compris l’impact que nous pouvions avoir sur le changement de comportement positif de nos pairs, mais maintenant nous avons maîtrisé la zone et déroulons différentes activités de mobilisation de masse" a relevé M. Ndiaye.

A ce propos, il se dit rassuré du fait de la fréquentation de plus en plus assidue de l’Espace par les étudiants et jeunes devenus plus responsables de leur sexualité.

APS