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Série de cambriolages au district sanitaire de Diofior: Le Sutsas réclame plus de sécurité pour le personnel de santé

Les personnels de santé ne se sentent plus en sécurité dans le district sanitaire de Diofior, où de nombreux cambriolages ont dernièrement été enregistrés au niveau des postes de santé. Pour protester contre cette situation et exiger un renforcement de la sécurité des agents de santé, les membres de la sous-section locale du Sutsas ont tenu un sit-in hier, dans les locaux du centre de santé de Diofior.


Rédigé par leral.net le Samedi 8 Mai 2021 à 09:14 | | 0 commentaire(s)|

Série de cambriolages au district sanitaire de Diofior: Le Sutsas réclame plus de sécurité pour le personnel de santé
Par les temps qui courent, la colère est le sentiment le mieux partagé par les agents de santé en service dans les postes du district sanitaire de Diofior, département de Fatick.

En cause, les cambriolages récurrents dont leurs lieux de travail ont récemment été l’objet et dont le dernier remonte à la nuit du samedi 1er au dimanche 2 mai 2021. Cette nuit, aux environs de minuit, le poste de santé de Boyard Ndiodiome a été visité par des malfaiteurs qui ont agressé l’Infirmière chef de poste (Icp), Mariama Cissé, avant d’emporter ses 80 mille francs et son téléphone portable.

Excédés par cette insécurité ambiante, les membres de la sous-section locale du Syndicat unique des travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (Sutsas), se sont mobilisés comme un seul homme, en organisant, ce 6 mai 2021, un sit-in dans l’enceinte du centre de santé de Diofior, pour réclamer plus de sécurité aux autorités.

A cet effet, Cheikh Sidate Sarr et ses camarades ont dénoncé avec la dernière énergie, ce qu’ils assimilent à des «actes odieux et indignes» et exigé que justice soit rendue à leur collègue agressée, en sus d’un renforcement optimal de la sécurité des agents. Pour ce dernier point, les syndicalistes exigent des collectivités territoriales, l’affectation d’agents de sécurité de proximité dans les différentes structures sanitaires, étant donné que la santé est une compétence transférée.

Cela est d’autant plus nécessaire, à leurs yeux, que 75% des structures sont gérées par des femmes et que la situation financière des Comités de développement sanitaire (Cds) ne leur permet pas de recruter des gardiens dignes de ce nom.

Indignés par l’agression de l’Icp de Boyard qui fait suite au cambriolage des postes de santé de Ndiagamba en 2019, Noban Dane en 2020 et Ngoundoumane en mars dernier, les membres du Sutsas local disent tenir l’Etat pour responsable de cette situation et des conséquences qui pourraient en découler. Si leur cri du cœur n’est pas entendu, ils promettent d’entreprendre d’autres actions syndicales contre ce qu’ils qualifient de «négligence coupable» à l’égard des agents de santé.





Le Quotidien