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Serigne Bassirou Mbacké : "Kaolack est le vivier naturel du mouridisme au Sénégal"

La forte mobilisation des populations du Sine-Saloum à la clôture des activités de la caravane "sur les traces de Cheikh Ahmadou Bamba" montre que "Kaolack est le vivier naturel du mouridisme au Sénégal" , a déclaré dimanche Serigne Bassirou Abdou Khadr Mbacké, porte-parole du Khalife général des mourides.


Rédigé par leral.net le Dimanche 6 Novembre 2016 à 21:33 | | 0 commentaire(s)|

"En venant à cette cérémonie, on m’a dit que je ne pouvais pas prendre la parole à Bambilor et garder le silence ici à Darou Minane Keur Serigne Bassirou Mbacké", a-t-il lancé.

Il a précisé que cette rencontre est une instruction de Serigne Cheikh Sidy Moctar, qui ne s’intéresse qu’à l’unité des musulmans. Et qui, sous ce rapport, s’inscrit en droite ligne de la mission de ses devanciers au Khalifat de Khadimou Rassoul.

"Dans le Saloum, Serigne Mouhamadou Bassirou Mbacké, le visionnaire, a fondé plusieurs villages. Sa famille , avec à sa tête Serigne Mountakha Mbacké, a contribué à cette implantation du mouridisme dans le Saloum", a-t-il poursuivi.

Serigne Bass Abdou Khadr est revenu sur les réalisations achevées ou en cours du Khalife général des mourides, soulignant que tout ce que les talibés donnent au Khalife est versé comme "adiya" (cadeau), de Serigne Touba dans un compte.

Il s’est réjoui de l’implication pleine et entière de Mariama Sarr, ministre de la Femme et maire de Kaolack dans l’organisation de cette cérémonie.

Auparavant, plusieurs orateurs ont magnifié la démarche de Serigne Bass. Au nom du comité consultatif, Serigne Aliou Mbacké a souligné dans son intervention le besoin de "s’imprégner davantage des œuvres de Serigne Touba, pour mieux comprendre la tolérance".

"Son legs doit être préservé pour les générations futures au bénéfice de l’Islam", a-t-il estimé.

Le président de la Chambre de commerce de Kaolack, Serigne Mboup, a quant à lui salué la démarche de Serigne Bass d’aller à la rencontre des disciples qui vont venir à Touba pour célébrer le 18e jour du mois de Safar qui commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba.

"Le Magal est une réjouissance, un moment pour rendre des actions de grâce", a expliqué M. Mboup. Serigne Arabi Niasse, au nom des chefs religieux et maîtres coraniques de Kaolack, a dit que "le Magal est un appel identique à celui du muezzin à la prière, auquel tous les musulmans doivent répondre".
APS