L’on se souvient alors des sempiternels discours aux relents de « plus jamais ça » qui ont accompagné le drame. Si ce n’est pas le PM qui remontait les bretelles aux maîtres coraniques, c’est un de ses ministres en charge de questions sociales, un DG ou un responsable municipal qui frappaient sur la table pour dénoncer l’attitude véreuse de certains de ces responsables d’écoles qui, il faut le dire, sont assimilables à des sangsues. Vu l’exploitation des enfants à laquelle ils s’adonnent uniquement pour des soucis pécuniaires et les conditions précaires dans lesquelles ils leur contraignent de vivre.
Du coup, tout un peuple avait applaudi le courage et la rigueur affichés par les nouvelles autorités qui avaient adjoints à leur courroux, un lot de promesses consistant, en substance, à interdire la mendicité des enfants dans Dakar, accélérer le programme de modernisation des Daaras et accompagner les maîtres désireux de quitter Dakar pour s’implanter dans leur fief. Le constat malheureux : rien n’est fait jusque-là ! Raison pour laquelle le mal qui a trop duré est toujours là.
C’est au contact de cette réalité qu’on saisit la pertinence de l’initiative de Serigne Mboup pour aider les « siens ». Si elle est bien étudiée sous une approche pluri sectorielle, avec, bien sûr, l’implication de tous les acteurs concernés, elle pourra écraser toute velléité de solution de l’État. Et constituer un tremplin pour faire éviter à de petits enfants de chercher leur pitance dans la rue, d’être logés dans la promiscuité, etc. Pour que de nouveaux modèles d’hommes qui incarnent le musulman parfait en sortent. Car ce que beaucoup ne savent pas, c’est que la valeur de l’enseignement coranique peut se constater ailleurs que chez nos guides maraboutiques sans qui nous aurions maintes difficultés à s’être édifiés sur certaines questions de jurisprudence islamique inhérentes à nos pratiques de culte. En réalité, le Daara nous a certes donné des muphtis, mais aussi de vrais managers qui ont brillamment réussi dans les affaires, à la surprise de l’élite républicaine qui ne leur réservait aucune place dans les secteurs d’activités porteurs. À titre d’exemple, El Hadji Djily Mbaye, sorti de la première promotion de Coki, El Hadji Ndiouga Kébé, Bara Mboup, El Hadji Serigne Sall et Abdou Aziz Sylla en sont de ce lot. Hélas, ce genre de pépinière, capable de former de vrais leaders comme ceux-là, existe en nombre limité à travers le Sénégal ! Serigne Mboup a donc bien fait de prendre le taureau par les cornes. Son idée est d’une pertinence avérée. Et un retour favorable de la part du gouvernement et des bonnes volontés est très attendu.
Avec Daawgoor LEUKSENEGAL
Du coup, tout un peuple avait applaudi le courage et la rigueur affichés par les nouvelles autorités qui avaient adjoints à leur courroux, un lot de promesses consistant, en substance, à interdire la mendicité des enfants dans Dakar, accélérer le programme de modernisation des Daaras et accompagner les maîtres désireux de quitter Dakar pour s’implanter dans leur fief. Le constat malheureux : rien n’est fait jusque-là ! Raison pour laquelle le mal qui a trop duré est toujours là.
C’est au contact de cette réalité qu’on saisit la pertinence de l’initiative de Serigne Mboup pour aider les « siens ». Si elle est bien étudiée sous une approche pluri sectorielle, avec, bien sûr, l’implication de tous les acteurs concernés, elle pourra écraser toute velléité de solution de l’État. Et constituer un tremplin pour faire éviter à de petits enfants de chercher leur pitance dans la rue, d’être logés dans la promiscuité, etc. Pour que de nouveaux modèles d’hommes qui incarnent le musulman parfait en sortent. Car ce que beaucoup ne savent pas, c’est que la valeur de l’enseignement coranique peut se constater ailleurs que chez nos guides maraboutiques sans qui nous aurions maintes difficultés à s’être édifiés sur certaines questions de jurisprudence islamique inhérentes à nos pratiques de culte. En réalité, le Daara nous a certes donné des muphtis, mais aussi de vrais managers qui ont brillamment réussi dans les affaires, à la surprise de l’élite républicaine qui ne leur réservait aucune place dans les secteurs d’activités porteurs. À titre d’exemple, El Hadji Djily Mbaye, sorti de la première promotion de Coki, El Hadji Ndiouga Kébé, Bara Mboup, El Hadji Serigne Sall et Abdou Aziz Sylla en sont de ce lot. Hélas, ce genre de pépinière, capable de former de vrais leaders comme ceux-là, existe en nombre limité à travers le Sénégal ! Serigne Mboup a donc bien fait de prendre le taureau par les cornes. Son idée est d’une pertinence avérée. Et un retour favorable de la part du gouvernement et des bonnes volontés est très attendu.
Avec Daawgoor LEUKSENEGAL