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Serigne Mboup, président de l'UNCCIAS : « Mettre le secteur privé en avant pour garantir l’efficacité de la Chambre d’Agriculture »

Le président de l’Union nationale des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS) a salué samedi leur implication dans le processus de réflexion et de création des Chambres d’Agriculture. Serigne Mboup a invité l’État à mettre le secteur privé en avant pour une meilleure efficacité de ces structures.


Rédigé par leral.net le Lundi 26 Septembre 2016 à 09:32 | | 0 commentaire(s)|

SERIGNE MBOUP, PRÉSIDENT UNCCIAS : « Mettre le secteur privé en avant pour garantir l’efficacité de la Chambre d’Agriculture »
Serigne Mboup qui prenait part à l’atelier de synthèse et de validation des contributions régionales au processus de réflexion et de création des Chambres d’Agriculture du Sénégal a salué cette initiative. « Au début, on était prudent, mais aujourd’hui, étant donné que c’est la volonté du gouvernement de créer chambre d’agriculture dans le but de renforcer le secteur agricole tout le monde est d’accord », a fait savoir le président de l’UNCCIAS. Le reste, a souligné Serigne Mboup, c’est de le partager avec les vrais acteurs, à savoir ceux du secteur privé. À son avis, l’État ne gérera pas les Chambres d’Agriculture ; d’où la nécessité, selon lui, d’impliquer davantage le secteur privé et de discuter avec eux. « Ce que l’État fait, c’est très bien, mais le pilotage devait même être confié au secteur privé qui doit être mis en avant pour garantir l’efficacité attendue de ces Chambres d’Agriculture », a-t-il noté.
Avec la création de cette nouvelle structure, Serigne Mboup a assuré qu’un des pans des Chambres de commerce, à savoir l’agriculture, ne va pas disparaitre. « Il ne s’agit pas de séparer, mais plutôt de renforcer la section agricole pour lui donner une chambre. C’est comme un renforcement du secteur agricole, mais cela ne veut pas dire que tout marche bien, il faut qu’on voie comment le secteur privé va se l’approprier et comment l’État va donner des moyens, c’est le plus important », a laissé entendre Serigne Mboup. Pour le président de l’UNCCIAS, il ne s’agit pas simplement de créer, il faut aussi que des mesures d’accompagnement suivent.
A.DIEYE Lejecos


Ndèye Fatou Kébé