Vous exercez exactement quel genre de métier ?
Je fais du tout, sauf voler, vendre de la drogue, escroquer… J’ai reçu une bonne éducation religieuse. Je ne veux pas être en face de mon père ou de mon marabout et qu’ils me disent que j’ai déshonoré la famille. J’aide des gens qui sont dans des difficultés. Mais, je ne truande pas comme certains qui se disent jet-setteurs ou épicuriens et qui ne respectent pas leurs promesses. Car il y en a beaucoup dans ce pays.
Comment aidez-vous les gens ?
Je suis un marabout guérisseur. J’ai une connaissance avérée de la médecine traditionnelle, je soigne beaucoup de maladies. C’est un savoir que j’ai hérité de mon grand-père, Samba Khary Sylla très connu à Koki, l’un des meilleurs guérisseurs des déficients mentaux.
Quel genre de maladies guérissez-vous ?
Elles sont nombreuses, le diabète, l’asthme, les femmes stériles, etc. Je ne veux pas citer de nom, mais j’ai guéri bien des patients.
Quel genre de relation entretenez-vous avec Koromack Faye ?
C’est lui qui m’a éduqué. A part mon père et mon marabout qui m’ont enseigné le Coran, Koromack m’a appris beaucoup de choses en termes de remèdes.
Pourquoi dites-vous qu’il n'y a pas de jet-setteur au Sénégal ?
Ce n’est pas parce qu’on évolue dans le milieu du showbiz et qu’on distribue de l’argent que les gens peuvent se dire jet-setteurs. Au Sénégal, il n’y a que Yérim Sow et Diagna Ndiaye. Pour être jet-setteur, il faut avoir un jet privé, ceux qui prétendent l’être ne le sont pas, ce sont des épicuriens.
Comment expliquez-nous le phénomène de l’argent dans les boîtes de nuit, les anniversaries…
(Il coupe). Cet argent qu’ils distribuent, ils ne l’ont pas gagné à la sueur de leur front. Quelqu’un qui bosse dur, paye des impôts, ne gaspille pas son fric, à plus forte raison le donner à quelqu’un de plus riche que lui. Beaucoup d’entre eux ne font que quémander à longueur de journée pour tout bazarder la nuit. Retenez bien ce je vous dis. Ces prétendus jet-setteurs qui distribuent de l’argent à gauche et à droite, si Bougane Guèye Dany, Diagna Ndiaye, Cheikh Amar… coupent les robinets, beaucoup d’entre eux ne vont pas survire. Je ne citerai pas de noms, car ils se reconnaîtront facilement. Ce sont des frimeurs qui font des trafics d'influence et quémandent pour vivre. Ils n’ont pas de métier, mais des relations avec les plus hautes personnalités qui ont de l’argent. Ils jouent le rôle de proxénètes. Ils n’ont aucune activité entrepreneuriale. Il n’y a que Papis London que je peux dire que tout ce qu’il a, il l’a gagné honnêtement. Mais les autres, ils n’ont ni boulot ni métier.
Ces gens dont vous parlez, paraît-il qu’ils ne peuvent pas se retenir quand on loue leurs marabouts…
Ces gens qui le font, c’est juste de la mascarade, de l’hypocrisie. Si c’était vrai en eux, ils apporteraient cet argent à Khelcome afin d’aider le 'daara' de Serigne Saliou.
Est-ce que la faute n’incombe pas aux gens à qui on donne cet argent, alors qu’il y a des gens plus méritants ?
C’est pour cela que je demande à ces hommes honnêtes qui ont gagné leur argent à la sueur de leur front de recadrer ces gens. Mieux, de les encourager à trouver du travail.
Vous qui êtes dans les boîtes de nuit, expliquez- nous ce qui s’y passe ?
Il s’y passe beaucoup de choses. Il y a des filles qui ne sont là-bas que pour chercher un homme riche. Parfois, elles sont même complices avec les serveurs. Un jour, un serveur m’a demandé mon numéro de téléphone. Je lui ai dit pourquoi il le voulait et il m’a fait savoir que ce sont des femmes qui l’ont envoyé. Je lui ai alors demandé combien il y gagnait. Sa réponse a été qu’elles peuvent payer entre 25 à 30 000 francs. C’est un milieu dangereux, certains sont des proxénètes et font du chantage. C’est pourquoi, je dis aux autorités de se méfier des hommes qui fréquentent les boîtes de nuit. Ce sont des entremetteurs.
Pourquoi les fréquentez-vous alors ?
Je ne vais pas là-bas par plaisir. Mais cela m’a permis de connaître et de comprendre beaucoup de choses et j’ai des amis artistes. Mais je ne fais rien de mal. Car, je ne fume pas, je ne bois pas et je ne fais pas du proxénétisme.
Vous arrive-t-il qu’une personnalité vous demande de lui trouver une copine ?
Celui qui me le dit, je le tue. Je ne l’ai jamais fait et personne n’ose me le demander, car j’ai appris le Coran.
Dans ce cas de figure, quelle est la responsabilité des artistes…
Il y a des artistes qui sont reconnaissants, d’autres non. Quand tu donnes de l’argent, c’est toi le roi. Certains musiciens même te diront que : «C’est toi seul qui compte». On dit toujours que tel artiste est mon frère ou telle artiste est ma sœur, alors que c’est de la mascarade. Ils doivent aussi éviter de jeter des fleurs à ceux qui montent sur leur scène. Ce sont eux qui se retournent contre ces artistes, après.
Quels sont les artistes qui sont au Top en ce moment ?
Il y en a trois : Salam Diallo, Pape Diouf et Waly Seck.
Il paraît aussi, dans ce milieu, qu’il y a beaucoup d’homosexuels ?
C’est une vérité irréfutable. Je ne cite pas de nom, mais parmi eux, il y a des animateurs, des artistes… Certains voulaient même être homosexuels. Mais je leur ai conseillé de changer de comportements. Vous savez, il y a des habillements qui ne sont pas destinés aux hommes. Vous ne parlez que des homosexuels, mais il y a plus de lesbiennes que d’homosexuels. J’en connais des femmes mariées à des personnalités. Autre chose, il y a une célèbre danseuse, elle sort avec une célèbre richissime gambienne. Pour vous dire que le lesbianisme dépasse même nos frontières.
En tant que marabout, que faites-vous dans ces milieux ?
Tu entends quelqu’un dire j’ai étudié à Dakar, en France, aux Usa et tout cela pour avoir le savoir. C’est un lieu où chacun fait ce qui l’intéresse. Je suis du genre à nouer des relations avec de bonnes personnes.
Quelle boîte de nuit fréquentez-vous et que faites vous concrètement là-bas ?
(Rires…), presque toutes les boîtes de nuit. A l’époque, j’entrais pour déconner, danser comme tout jeune. Mais maintenant, j’y vais pour voir des amis et regarder le spectacle.
Donnez-vous de l’argent comme le font les autres ?
Je le faisais, mais dans la discrétion totale. Et c’est des centaines de millions.
Donc pourquoi l’interdire aux autres ?
Je l’ai fait et je n’ai eu aucun diplôme avec ça. Je ne veux pas que la jeune génération copie sur nous, car, ça n’a pas d’avenir.
Regrettez-vous cette vie ?
Il y a certains artistes à qui je regrette d'avoir donné mon argent. Il n'y a pas mal d’artistes à qui j’ai payé des studios d’enregistrement et financé leurs clips. Et je n’ai demandé rien en retour comme le font certains dans le milieu.
D’où sortez-vous tout cet argent ?
N’oubliez pas que j’ai mon métier, je suis un guérisseur. Et tout ce j’ai eu ou donné, c’est de l'argent que j'ai gagné à la sueur de mon front.
Etes-vous marié ?
Je suis divorcé. Mais j’ai une seule copine, et elle est à Mbour. Je ne vais jamais la trahir, d’ici un mois, elle sera ma femme, s’il plaît à Dieu. Je compte avoir une seule femme pour le bonheur de mes enfants.
Quels sont vos chanteurs préférés ?
Ils sont trois, Basse Taye, Moussa Traoré et Salam Diallo.
Faites-vous dans le social ?
Ah oui, mais je ne le dis pas. Ma cible, c'est les prisons, les non voyants et les handicapés moteurs.
Je fais du tout, sauf voler, vendre de la drogue, escroquer… J’ai reçu une bonne éducation religieuse. Je ne veux pas être en face de mon père ou de mon marabout et qu’ils me disent que j’ai déshonoré la famille. J’aide des gens qui sont dans des difficultés. Mais, je ne truande pas comme certains qui se disent jet-setteurs ou épicuriens et qui ne respectent pas leurs promesses. Car il y en a beaucoup dans ce pays.
Comment aidez-vous les gens ?
Je suis un marabout guérisseur. J’ai une connaissance avérée de la médecine traditionnelle, je soigne beaucoup de maladies. C’est un savoir que j’ai hérité de mon grand-père, Samba Khary Sylla très connu à Koki, l’un des meilleurs guérisseurs des déficients mentaux.
Quel genre de maladies guérissez-vous ?
Elles sont nombreuses, le diabète, l’asthme, les femmes stériles, etc. Je ne veux pas citer de nom, mais j’ai guéri bien des patients.
Quel genre de relation entretenez-vous avec Koromack Faye ?
C’est lui qui m’a éduqué. A part mon père et mon marabout qui m’ont enseigné le Coran, Koromack m’a appris beaucoup de choses en termes de remèdes.
Pourquoi dites-vous qu’il n'y a pas de jet-setteur au Sénégal ?
Ce n’est pas parce qu’on évolue dans le milieu du showbiz et qu’on distribue de l’argent que les gens peuvent se dire jet-setteurs. Au Sénégal, il n’y a que Yérim Sow et Diagna Ndiaye. Pour être jet-setteur, il faut avoir un jet privé, ceux qui prétendent l’être ne le sont pas, ce sont des épicuriens.
Comment expliquez-nous le phénomène de l’argent dans les boîtes de nuit, les anniversaries…
(Il coupe). Cet argent qu’ils distribuent, ils ne l’ont pas gagné à la sueur de leur front. Quelqu’un qui bosse dur, paye des impôts, ne gaspille pas son fric, à plus forte raison le donner à quelqu’un de plus riche que lui. Beaucoup d’entre eux ne font que quémander à longueur de journée pour tout bazarder la nuit. Retenez bien ce je vous dis. Ces prétendus jet-setteurs qui distribuent de l’argent à gauche et à droite, si Bougane Guèye Dany, Diagna Ndiaye, Cheikh Amar… coupent les robinets, beaucoup d’entre eux ne vont pas survire. Je ne citerai pas de noms, car ils se reconnaîtront facilement. Ce sont des frimeurs qui font des trafics d'influence et quémandent pour vivre. Ils n’ont pas de métier, mais des relations avec les plus hautes personnalités qui ont de l’argent. Ils jouent le rôle de proxénètes. Ils n’ont aucune activité entrepreneuriale. Il n’y a que Papis London que je peux dire que tout ce qu’il a, il l’a gagné honnêtement. Mais les autres, ils n’ont ni boulot ni métier.
Ces gens dont vous parlez, paraît-il qu’ils ne peuvent pas se retenir quand on loue leurs marabouts…
Ces gens qui le font, c’est juste de la mascarade, de l’hypocrisie. Si c’était vrai en eux, ils apporteraient cet argent à Khelcome afin d’aider le 'daara' de Serigne Saliou.
Est-ce que la faute n’incombe pas aux gens à qui on donne cet argent, alors qu’il y a des gens plus méritants ?
C’est pour cela que je demande à ces hommes honnêtes qui ont gagné leur argent à la sueur de leur front de recadrer ces gens. Mieux, de les encourager à trouver du travail.
Vous qui êtes dans les boîtes de nuit, expliquez- nous ce qui s’y passe ?
Il s’y passe beaucoup de choses. Il y a des filles qui ne sont là-bas que pour chercher un homme riche. Parfois, elles sont même complices avec les serveurs. Un jour, un serveur m’a demandé mon numéro de téléphone. Je lui ai dit pourquoi il le voulait et il m’a fait savoir que ce sont des femmes qui l’ont envoyé. Je lui ai alors demandé combien il y gagnait. Sa réponse a été qu’elles peuvent payer entre 25 à 30 000 francs. C’est un milieu dangereux, certains sont des proxénètes et font du chantage. C’est pourquoi, je dis aux autorités de se méfier des hommes qui fréquentent les boîtes de nuit. Ce sont des entremetteurs.
Pourquoi les fréquentez-vous alors ?
Je ne vais pas là-bas par plaisir. Mais cela m’a permis de connaître et de comprendre beaucoup de choses et j’ai des amis artistes. Mais je ne fais rien de mal. Car, je ne fume pas, je ne bois pas et je ne fais pas du proxénétisme.
Vous arrive-t-il qu’une personnalité vous demande de lui trouver une copine ?
Celui qui me le dit, je le tue. Je ne l’ai jamais fait et personne n’ose me le demander, car j’ai appris le Coran.
Dans ce cas de figure, quelle est la responsabilité des artistes…
Il y a des artistes qui sont reconnaissants, d’autres non. Quand tu donnes de l’argent, c’est toi le roi. Certains musiciens même te diront que : «C’est toi seul qui compte». On dit toujours que tel artiste est mon frère ou telle artiste est ma sœur, alors que c’est de la mascarade. Ils doivent aussi éviter de jeter des fleurs à ceux qui montent sur leur scène. Ce sont eux qui se retournent contre ces artistes, après.
Quels sont les artistes qui sont au Top en ce moment ?
Il y en a trois : Salam Diallo, Pape Diouf et Waly Seck.
Il paraît aussi, dans ce milieu, qu’il y a beaucoup d’homosexuels ?
C’est une vérité irréfutable. Je ne cite pas de nom, mais parmi eux, il y a des animateurs, des artistes… Certains voulaient même être homosexuels. Mais je leur ai conseillé de changer de comportements. Vous savez, il y a des habillements qui ne sont pas destinés aux hommes. Vous ne parlez que des homosexuels, mais il y a plus de lesbiennes que d’homosexuels. J’en connais des femmes mariées à des personnalités. Autre chose, il y a une célèbre danseuse, elle sort avec une célèbre richissime gambienne. Pour vous dire que le lesbianisme dépasse même nos frontières.
En tant que marabout, que faites-vous dans ces milieux ?
Tu entends quelqu’un dire j’ai étudié à Dakar, en France, aux Usa et tout cela pour avoir le savoir. C’est un lieu où chacun fait ce qui l’intéresse. Je suis du genre à nouer des relations avec de bonnes personnes.
Quelle boîte de nuit fréquentez-vous et que faites vous concrètement là-bas ?
(Rires…), presque toutes les boîtes de nuit. A l’époque, j’entrais pour déconner, danser comme tout jeune. Mais maintenant, j’y vais pour voir des amis et regarder le spectacle.
Donnez-vous de l’argent comme le font les autres ?
Je le faisais, mais dans la discrétion totale. Et c’est des centaines de millions.
Donc pourquoi l’interdire aux autres ?
Je l’ai fait et je n’ai eu aucun diplôme avec ça. Je ne veux pas que la jeune génération copie sur nous, car, ça n’a pas d’avenir.
Regrettez-vous cette vie ?
Il y a certains artistes à qui je regrette d'avoir donné mon argent. Il n'y a pas mal d’artistes à qui j’ai payé des studios d’enregistrement et financé leurs clips. Et je n’ai demandé rien en retour comme le font certains dans le milieu.
D’où sortez-vous tout cet argent ?
N’oubliez pas que j’ai mon métier, je suis un guérisseur. Et tout ce j’ai eu ou donné, c’est de l'argent que j'ai gagné à la sueur de mon front.
Etes-vous marié ?
Je suis divorcé. Mais j’ai une seule copine, et elle est à Mbour. Je ne vais jamais la trahir, d’ici un mois, elle sera ma femme, s’il plaît à Dieu. Je compte avoir une seule femme pour le bonheur de mes enfants.
Quels sont vos chanteurs préférés ?
Ils sont trois, Basse Taye, Moussa Traoré et Salam Diallo.
Faites-vous dans le social ?
Ah oui, mais je ne le dis pas. Ma cible, c'est les prisons, les non voyants et les handicapés moteurs.