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« Si Gaston veut mon combat contre Eumeu Sene, il doit mettre sur la table 60 millions, sinon il n’y aura pas de combat »

GRIS BORDEAUX, CHEF DE FILE DE L’ECURIE FASS, SE LACHE

Dans un mutisme total depuis sa défaite face à Yekini, Gris Bordeaux rompt enfin le silence. Le nouveau « Tigre » de Fass », qui a confirmé avoir été contacté par Gaston Mbengue pour son combat face à Eumeu Sène, s’est dit prêt à lutter. Mais à une condition : que le promoteur mette sur la table 60 millions. « Sinon il n’y aura pas de combat », dit-il, catégorique. Pour le « Tigre », février (mois prévu pour le combat, Ndlr) c’est dans huit mois et il lui sera très difficile de s’en sortir avec un cachet de 50 millions qui lui est proposé. Aussi, le tombeur de Bombardier regrette le fait qu’après l’échec des nogociations avec « Gaston Production », le promoteur se mette à dire que Fass a peur d’affronter Boul Falé. Gris, très en colère, demande à Gaston de s’occuper de ses oignons. Car ce n’est pas à lui de lui dire ce qu’il doit faire. En outre, Gris Bordeaux est revenu sur son année blanche, son intronisation comme 3e Tigre de Fass en fin de saison, ses rapports avec les lutteurs, le débat sur les quatre appuis…


Rédigé par leral.net le Lundi 5 Juillet 2010 à 20:39 | | 3 commentaire(s)|

« Si Gaston veut mon combat contre Eumeu Sene, il doit mettre sur la table 60 millions, sinon il n’y aura pas de combat »

L’As : Pourquoi le surnom Gris Bordeaux ?

Gris Bordeaux : C’est un surnom qui date de mon enfance. Mais mon vrai nom c’est Ibrahima Dione. Comme au Sénégal on te donne un surnom sans explication, on m’a dit qu’une de mes tantes (Maïmouna Ndoye) ne cessait de me taquiner sur mon teint trop noir. Elle me disait que j’étais tellement noir que je suis gris. Depuis lors, les gens m’appellent comme ça. Même à l’école, je n’entendais que Gris Bordeaux. Pour vous dire que ce surnom, je l’ai eu avant de devenir lutteur.
Quel est le combat le plus difficile que vous avez eu à disputer ?

Ce que je considère comme un combat difficile c’est la pression qu’il y a autour de ce sport. Un combat difficile pour moi, c’est un combat pour lequel je ressens beaucoup de pression. Quand je me dis que c’est un duel important que je ne dois pas perdre. Je me rappelle un combat contre Antoine Bakhoum, un lieutenant de Yekini en 1999. L’attente était énorme, car Antoine était le favori. Il était champion d’Afrique et il jouissait d’une bonne cote de popularité chez les amateurs de lutte. Comme tous les athlètes Sérères, il était fort aussi des deux mains. Mais je savais qu’il n’était pas un bon bagarreur. Antoine craignait les frappes. C’est pourquoi, dès que l’arbitre a sifflé, j’ai réduit la distance en faisant mine de frapper. Il a déclenché une frappe du droit, j’ai baissé la tête pour le ceinturer. Il a essayé une prise mais j’ai résisté à la charge pour le plaquer au sol.

Depuis votre défaite face à Yekini, on ne vous pas entendu. Qu’est-ce qui se passe ?

Parfois, il est nécessaire de faire une pause pour réfléchir et voir les perspectives. Car la lutte a atteint un niveau tel, que ce n’est plus seulement le lutteur qui décide. Il y a des milliers de gens qui sont derrière. A chaque étape que tu franchis, il y a des enseignements à tirer. Je suis sur cette étape. Depuis mon combat contre Yekini, je regarde bien ou je dois mettre les pieds pour pouvoir revenir en force. Je veux me concentrer avec mon staff sur un truc pour pouvoir rebondir.

Pourtant, on avait annoncé en grande pompe des combats contre Tyson, Baboye ou encore Bombardier ?

Vous savez, les promoteurs déclarent des combats qui n’existent pas. Ils veulent simplement faire du bruit pour leur publicité. Mais aucun d’entre eux ne m’a contacté personnellement ou parlé avec mon staff sur les combats que vous avez cités. Hormis mon combat contre Bombardier pour lequel un promoteur est venu voir mon staff pour le monter, avant de disparaître, je n’ai vu personne.

C’était quel promoteur ?

Je ne dirai pas son nom. Mais c’est l’un des promoteurs les plus connus de la place.

Pourquoi il a disparu ?

Je ne sais pas trop. Mais il a parlé à mon staff de son souhait de monter le combat. Après, il n’a plus fait signe de vie. Mais bon, on n’en voit, des cas comme ça, tous les jours. Je ne me fais aucun souci là-dessus. Je continue de travailler pour revenir en force. Et je suis prêt à affronter tous les lutteurs. Mais cela ne veut pas dire je vais prendre tout ce qu’on me donnera comme combat. Les promoteurs savent à qui s’adresser. Je ne m’occupe pas de ces choses-là. Je travaille dans mon coin pour revenir en force.

C’est bientôt la fin de la saison et vous n’avez pas encore de combat. Comment vivez-vous cette année blanche qui se profile pour vous ?

Cela m’agace profondément. Parce que les supporters vibrent pour leur idole, particulièrement les miens. J’avais l’habitude de descendre dans l’arène une ou deux fois dans la saison. Ce n’est pas une chose dont je me réjouis. Et si cela ne dépendait que de moi, je lutterais chaque année. Je leur demande simplement de prendre leur mal en patience. Car je prépare quelque chose pour eux. Et je veux que le moment venu, ils soient fiers de moi.

Qu’est-ce vous préparez pour vos fans ?

Si les gens savent où tu veux aller, tu n’iras pas loin. Je travaille dans mon coin pour faire un retour en force et pour faire plaisir à mes fans. Ce n’est pas facile. Je m’entraîne durement pour cela. J’ai toujours une pensée pour mes supporters qui sont toujours derrière moi. Ce sont ces gens qui font que je me défonce à l’entraînement

Justement, on parle de plus en plus de votre combat contre Eumeu Sène. Qu’en est-il vraiment ?

Effectivement, Gaston en a parlé avec mon manager Abdoulaye Mbengue ici présent. Ils ont discuté des termes du contrat. Par la suite, Gaston Mbengue m’en a parlé. Je lui ai donné mon accord pour affronter Eumeu Sène à condition qu’il nous paye un prix abordable. Car c’est un combat que les amateurs réclament. Le lendemain, mon manager m’a appelé pour me dire que Gaston nous propose 50 millions pour un combat au mois de février. Comme c’est mon grand frère, mon agent et tout, on en a discuté. Il m’a fait savoir que d’ici février, c’est 8 mois et, pour 50 millions, ça sera trop dur. Donc, je lui ai dit de lui faire comprendre que s’il voulait le combat à cette date, il faut qu’il mette le paquet. C’est-à-dire qu’il mette sur la table 60 millions. Si c’est dans quatre mois, à 50 millions, je peux l’accepter sans problème. Mais huit mois, c’est trop. Je n’ai jamais pris un combat huit mois auparavant. J’en ai discuté avec Gaston la semaine dernière. Mais à ma grande surprise, le lendemain un journaliste de la place a écrit que Fass refuse ce combat. Cela m’a fait mal. Mais qu’il sache que je n’ai pas de combat à refuser. La lutte est devenue un business. On négocie jusqu’à trouver un compromis ou non. Cela doit se faire dans les règles de l’art. Qu’il n’y ait pas disputes et autres. Gaston est tombé d’accord avec mon manager sur l’adversaire mais pas sur la date. Il ne doit pas étaler ça sur la place publique pour perturber les gens. Je suis là pour tous les lutteurs. Eumeu Sène, je l’avais terrassé ; c’est normal que je lui accorde sa revanche. Mais cela ne veut pas dire qu’on doit nous taxer de poltron. Je respecte beaucoup Gaston mais cela ne doit pas se passer comme ça. Ce n’est pas à lui de me dire qui doit gérer mes affaires. Je suis assez grand pour prendre la personne digne de confiance pour qu’il me manage. Lui, il a ses conseillers dans son travail. Donc qu’il arrête ces choses. Ce n’est pas à lui de me dire ce que je dois faire ou avec qui je dois travailler. S’il a des conseils à donner, qu’il les donne à ses employés. Mais qu’il arrête de s’immiscer dans nos affaires. (Gris interrompt l’entretien à cause du but marqué par les Allemands face à son équipe l’Argentine. Le regard perdu, comme surpris par le but inscrit par Muller. Mais on va égaliser lance-t-il, avant de se retourner vers nous).

Pourtant, Gaston a soutenu dans un journal de la place qu’il ne vous a pas proposé 50 millions…

S’il dit ça, il raconte ce qu’il veut. Lutteurs et promoteurs ont longtemps discuté, mais il n’y a jamais eu de bruit. Ce n’est pas la fin du monde. Mais il suffit de discuter avec un lutteur et ne pas tomber d’accord, pour faire appel à un journaliste et raconter ce qu’il veut dans la presse. Mais qu’il sache que depuis que je suis là, en 1997, je n’ai jamais refusé un lutteur. On n’a pas trouvé d’accord et la vie continue. Aussi, s’il dit que j’ai peur d’affronter Eumeu Sène, mieux vaut que je laisse tomber la lutte. (Il interrompt à nouveau l’entretien à cause d’une occasion ratée par les Allemands, avant de s’en prendre au gardien argentin : « Romero devait sortir pour boxer la balle », indique-t-il).

Pour revenir à Emeu Sène, donc vous êtes prêt à lui accorder sa revanche ?

Même pour demain, je suis prêt. Mais si c’est pour février, il faut qu’il mette le paquet. Je ne peux pas préparer un combat pour huit mois avec ce cachet. Je le dis et le répète. Février ce n’est pas demain. Donc, il faut qu’il augmente son offre, sinon rien. Vous savez, la revanche a toujours existé dans le sport de combat. Je suis prêt à affronter Eumeu Sène et tous les lutteurs.

Si ce combat venait à aboutir, cela ne constituerait pas un risque pour vous ?

(Il Coupe) Non. Pourquoi ce serait un risque pour moi. Au contraire, ce serait un honneur de l’affronter. C’est un excellent lutteur que je respecte beaucoup pour sa technique. Il a fait des choses énormes ces dernières années pour pouvoir revenir au-devant de la scène. Ce serait un grand combat entre lui et moi. (Les yeux toujours rivés sur la télé pour ne pas rater la moindre occasion des Argentins).

Quel regard portez-vous sur les lutteurs qui arrivent comme Modou Lô, Balla Gaye 2, Tapha Tine, Lac 2, Baye Mandione… ?

Tout le monde veut devenir un ténor. Je prie Dieu de leur donner les moyens d’y parvenir, pour qu’on puisse élargir l’arène. Il faut que tout le monde vienne pour que le cercle s’élargisse. Cela serait très intéressant pour nous. Et alors, ceux qui disent que je dois affronter les lutteurs de ma génération sauront de quel bois je me chauffe. Que ces lutteurs viennent ; la porte est ouverte.

Beaucoup de lutteurs vous réclament, car ils estiment que vous n’avez rien fait pour figurer chez les ténors. Que leur répondez-vous ?

Je suis entré dans la lutte avec une génération de lutteurs. Mais Dieu a fait que j’ai réalisé un parcours sans faute dans un intervalle de quatre années. Mais chez les lutteurs, certains ne croient pas en Dieu. Ils doivent accepter ce que Dieu a fait. Pendant six ou sept ans, il n’y a pas un seul lutteur de ma génération que je n’ai pas battu. C’est en toute logique que je me suis retrouvé chez les ténors. Et Dieu a fait que j’ai lutté avec tous ces grands lutteurs. J’ai atteint un niveau que ces lutteurs (les jeunes) sont loin d’atteindre. Mais ils ne croient pas en Dieu. Ils préfèrent dire qu’ils veulent m’affronter. Mais je suis là pour les affronter tous. Quand on parle d’un lutteur, c’est parce qu’il a fait quelque chose qui mérite qu’on parle de lui. Si on ne te cite pas, cela veut dire que tu n’as rien fait. Tous les lutteurs que j’ai eu à battre, je l’ai fait de manière claire. Même ceux qui m’ont battu savent en âme et conscience que la lutte est imprévisible ; mais qu’ils ne sont pas meilleurs que moi.

Vous serez intronisé 3e « Tigre » de Fass en fin de saison. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

C’est quelque chose de très particulier pour moi. Je crois que c’est un défi à révéler. Cela va me permettre de redoubler d’effort, de me surpasser pour hisser l’écurie vers les sommets. (Il interrompt la conversation et fixe à nouveau le petit écran avant de dire : excusez-moi, mais je suis déconcentré depuis que l’Argentine a pris ce but. Mais Messi va faire quelque chose pour nous sortir de ce pétrin)

Tout de même, cela ne sera pas une partie de plaisir pour vous ?

Je sais que ça ne sera pas une mince affaire, mais je ferai tout mon possible pour ne pas les décevoir. Car ce titre est une lourde responsabilité. Il faudra, comme je l’ai dit tout à l’heure, multiplier tout ce que je faisais par deux pour mériter ce titre.

Vos relations avec Moustapha Guèye ?

Tapha Guèye, c’est mon grand frère. Il a tout fait pour moi. Il y a beaucoup de combats chocs que j’ai préparés chez lui. Il m’a tout le temps soutenu. On n’a jamais eu de problème. C’est une personne bien, qui m’a toujours apporté le soutien nécessaire dans mes combats et en dehors de l’arène.

Pourtant, les gens soutiennent le contraire ?

Ici au Sénégal, on a tendance à raconter des histoires. Je n’ai jamais eu de problème avec Tapha Guèye. Il m’a toujours soutenu sur tous les plans. Et tout cas, ce que les gens disent n’est que pure invention.

Comment expliquez-vous les contre-performances de l’écurie Fass ces dernières années ?

Vous savez, dès que l’écurie Fass enregistre une défaite, les critiques fusent de partout. Nous sommes la cible de toutes les critiques. Il y a des écuries qui ont fait pire que nous, mais on ne parle jamais d’elles. Je trouve qu’on a réalisé une bonne saison. Nous avons eu des victoires de Papa Sow, Bruce Lee…. Mais comme on est une écurie pas comme les autres, les gens ont tendance à se focaliser sur nous. Et cela me fait mal aussi de voir certaines personnes faire des interventions dans la presse pour tenter de jeter le discrédit sur nous. Ils parlent des choses sur Fass qu’ils ne maîtrisent pas. On ne dit rien, mais cela ne nous fait pas plaisir.

Il a beaucoup été question des quatre appuis lors des combats. Quel est votre avis sur ce débat ?

C’est un règlement qui doit disparaître. Si j’entre dans les détails les gens vont dire qu’il a perdu ses deux derniers à cause des quatre appuis c’est pourquoi il parle comme ça. Mais je suis contre. Le Cng doit revoir cette pratique qui permettra à la lutte d’être plus passionnant. Il y avait beaucoup de combats qui devaient connaître un sort bien meilleur pour le plaisir des amateurs, mais ce règlement a tout gâché. Aussi, avec quatre appuis, tu ne peux dire que tu es plus fort que ton adversaire. Tu attaques un lutteur, il trébuche et tombe et tu dis que tu es le plus fort. Je dis non. On peut faire comme les boxeurs. Si tu es ko, on compte jusqu’à 10. Si tu ne te relèves pas, on te déclare perdant. Pourquoi ne pas compter jusqu’à 5 pour les lutteurs qui sont dans cette position. S’ils ne se relèvent pas, on arrête le combat. Et l’on donne la victoire à l’adversaire. Ce règlement des quatre appuis ne fait pas l’affaire de la lutte.

Donc vous déplorez l’issue de votre choc contre Yekini l’année dernière ?

C’était un combat qui devait être le meilleur combat de l’année. Il ne devait pas se passer comme ça. Ce n’est pas parce que j’ai perdu que je le dis. Mais ce n’était pas bon pour les amateurs qui étaient restés sur leur faim. Imagine s’il y avait une prise, les gens disent qu’il l’a battu ou non. Et que je lui envoie deux frappes du gauche et du droit, qu’il sorte de l’arène, l’arbitre nous appelle. Et qu’au retour, je lui mette la pression. Mais cela serait magnifique pour le spectacle. Parfois, tu vois deux lutteurs se cogner jusqu’à sortir de l’enceinte ; les spectateurs se lèvent pour les applaudir. C’est ça qui fait le charme de la lutte. Mais, en une fraction de secondes, le gars fait quatre appuis et le combat est fini. A la longue, cela va tuer ce sport.

Que pensez-vous de la naissance des clans dans l’arène ?

C’est dommage de voir une telle pratique dans l’arène. On n’en a pas besoin. Jamais au plus grand jamais je ne le ferai. Je ne veux même pas y penser. J’ai vu qu’il y a des lutteurs qui le font, c’est leur problème. Mais qu’ils sachent qu’à la longue, ces clans vont engendrer de la haine. Cela n’a jamais existé dans cette discipline. S’ils veulent le faire, ils peuvent aller voir le lutteur concerné chez lui, mais ne pas venir au stade le manifester publiquement. Ce n’est que du sport. Il faut être fair-play. Bien vrai qu’il y a des lutteurs qui s’entendent bien au point de ne pas s’affronter mais qu’on le mette dans le cadre du sport.

En dehors de Fass, avez-vous des amis lutteurs ?

Je m’entends très bien avec beaucoup de lutteurs. Il y a des athlètes qui, dès qu’on se croise quelque part, on joue, on chahute et tout. La preuve, j’ai rencontré Baboye tout à l’heure à l’Olympique club. Nous avons discuté et rigolé ensemble. Si on est dans l’arène, on est des adversaires, mais en dehors on est des amis. Pour certains par contre, c’est juste des salutations.

Comment est Gris Bordeaux chez lui ?

Je me comporte comme tout le monde. Je passe tout mon temps à rire et à raconter des histoires drôles, avec ma famille, mes sœurs, mes frères, ma femme et mes amis. (Il marque un arrêt pour suivre une action où l’Allemagne a failli marquer un deuxième but avant de pousser un ouf de soulagement. Car le ballon de Klose est passé à coté des buts Argentins). Je suis complètement relax à la maison. Il m’arrive, après mes entraînements, de jouer à cache-cache avec les plus jeunes du quartier. Et c’est quelque chose de très important pour moi.

Depuis tout à l’heure, vous n’arrêtez pas de fixer la télé, Pourquoi vous avez choisi de supporter l’Argentine ?

J’ai découvert le football grâce à l’Argentine. Des joueurs comme Canigga, Maradona…, m’ont tant fait rêver quand j’étais tout petit. C’est une équipe extraordinaire. Elle joue avec sa bête noire aujourd’hui. Mais je pense que Messi va nous sortir quelque chose pour qu’on puisse recoller au score.

L’hivernage s’est installé. Est-ce vous étes prêt à faire un geste pour aider les populations sinistrées ?

C’est un problème qui me touche énormément. Car il y a des personnes qui souffrent dans ce pays. Donc il faut que nous, qui sommes parvenus à incarner quelque chose dans ce pays, nous fassions quelque chose pour les aider. J’ai prévu de faire quelque chose pour ces populations défavorisées d’ici peu de temps. Mon staff travaille là-dessus. On verra ce qu’on pourra faire, pour au moins leur redonner le sourire. (Faute sur Podolski, mais Gris conteste et déclare : il y a rien du tout Et il en sera ainsi jusqu’à la mi-temps du match).

Propos recueillis par Mansour SAMB

Son manager Alassane Mbengue apporte quelques précisions

« Je ne veux pas polémiquer par voie de presse. Gaston m’a consulté le samedi et j’ai consulté à mon tour Mbaye Guèye, Abass Guèye et Thierno Dramé. On a trouvé que huit mois, c’était trop. Il fallait faire un effort financier. Il n’a pas avancé le montant qu’il m’a proposé. Ce n’est pas la fin du monde. On doit rester dans les limites de la correction. Quand il dit « le parrain de Gris Bordeaux », le terme de parrain même est péjoratif. Gris, c’est mon frère. Nos relations datent de très longtemps. Ce que j’ai fait pour lui, et ce qu’il a fait pour moi je ne vais pas l’étaler ici. Ce qui est sûr et certain, autant il est majeur, a son staff, autant Gris aussi a le droit d’avoir un staff et de décider ».

Mansour SAMB l'asquotidien

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par sonia le 06/07/2010 16:32 | Alerter
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Gris, franchement je pense que vous n'êtes pas en position de négocier, vous devriez même accepter un combat pour zéro franc vu vos résultats dérisoires ces dernières années, l'essentiel s'aurait été de refaire votre popularité et arrêter d'embrasser vos adversaires sur la bouche, à bon entendeur

2.Posté par dezua le 11/07/2010 17:39 | Alerter
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gris on te comprend. Tapétebi

3.Posté par zoro le 11/07/2010 20:08 | Alerter
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tu ne mérites pas ta position .Les lutteurs de ta génération sont là .Moi j'ai travaillé pendant 9ans éje n'es pas 1million;TAPETTE .TAPETTE

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