Simon de Y'en a marre: "Ce n’est plus aux partis politiques seulement de décider de la gestion des Etats"

« Je suis animé par un sentiment de satisfaction, surtout en tant que jeune, pour ne pas parler du Mouvement Y’en a marre seulement. Je dirais que c’est la jeunesse sénégalaise qui s’est battue pour non, et pour qu’on arrête de tripatouiller sa Constitution. Lorsque des personnalités telles que Hilary Clinton ou Laurent Fabius en parlent, cela fait plaisir. C’est justement pour lancer pour lancer un nouveau message qui veut qu’on sorte des canaux classiques. Ce n’est plus aux partis politiques, à eux seuls, de décider parce qu’il y a une prise de conscience et une citoyenneté naissante. C’est cela qui se fait dans le monde en général. Il suffit de voyager pour se rendre compte de l’impact que cela a eu sur le plan mondial, et j’espère que nos leaders prendront en considération ce que leurs collègues occidentaux leur disent afin de mieux travailler avec leur jeunesse. Je dois rappeler que nous avons été les cibles de pressions et de menaces, nos activités ont connu un coup de frein, mais aujourd’hui on voit que cela en valait la peine. Notre combat a inspiré d’autres jeunes en Afrique. Au Gabon, il y a eu le mouvement « ça suffit », en Mauritanie, il y a « Touche pas à ma nationalité », les Sofas au Mali, au Niger et un peu partout. Si la première puissance mondiale reconnaît le travail qui a été fait, c’est une fierté et nous disons que le combat vient de commencer », a expliqué Simon Kouka membre fondateur dans La Tribune.