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Situation économique du Sénégal : Malick Gackou demande aux représentants du Fmi d’arrêter de faire croire à de faux espoirs

Le leader du Grand Parti (Gp), ancien ministre du Commerce du premier gouvernement de Macky Sall, n'est pas d'accord avec les chiffes données par les experts du Fmi sur la situation économique du Sénégal. Dans un entretien accordé à nos confrères de La Tribune, Malick Gackou demande au Fonds monétaire international d’arrêter de « nous faire croire à de faux espoirs ».


Rédigé par leral.net le Jeudi 1 Septembre 2016 à 12:01 | | 9 commentaire(s)|

« Le Fmi doit s'adresser sérieusement au peuple Sénégalais. On ne peut pas affirmer que la croissance annoncée par le gouvernement n'est pas inclusive et déclarer que le Sénégal est sur la bonne voie du développement économique et sociale. La vérité est que notre croissance n'est pas inclusive parce que non attractive du point de vue de l'employabilité de l'économie et de la création de richesses pour la population », déclare le Docteur en économie et spécialiste des politiques de développement.

A en croire Gackou, « notre pays, du fait des mauvaises politiques publiques, est dans un processus de décapitalisation avancée ». « C'est pourquoi, nous ne sommes ni dans la voie de l'émergence, ni dans la voie du développement. C'est cela la triste réalité et il faut l'admettre et non pas nous saupoudrer de statistiques politiciennes d'une économie virtuelle totalement en porte à faux avec les aspirations du peuple sénégalais pour assurer les bases de son développement économique et social », lance-t-il.

Poursuivant son propos, il ajoute : « Il ne s’agit pas de contester les chiffres du Fmi, il s’agit plutôt de demander aux représentants du Fmi au Sénégal d’arrêter de nous faire croire à de faux espoirs sur la base des agrégats macroéconomique du Sénégal déjà annoncés par le gouvernement. Je ne comprends pas d'ailleurs cette propension subtile des représentants du Fmi à être toujours en phase avec le gouvernement sur toutes les questions économiques », lâche-t-il.