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Sonko : « Tout ce que Mouhammad Boun Abdallah Dione a dit a été démenti par Franck Timis… Un PM qui raconte des contre-vérités doit revenir se justifier devant le peuple… »


Rédigé par leral.net le Mercredi 12 Octobre 2016 à 21:20 | | 0 commentaire(s)|

Ousmane Sonko, ex inspecteur des impôts et domaine. Président du parti Pastef
Ousmane Sonko, ex inspecteur des impôts et domaine. Président du parti Pastef
Comme d’habitude, l’ex inspecteur des impôts, très imprégné dans l’affaire dite Petro Tim, n’a pas raté les tenants du pouvoir. En marge de la conférence de presse du Front pour la défense du Sénégal/ « Mankoo Wattu Sénégal », l’ex inspecteur des impôts n’a pas raté le Premier Ministre Mouhammadou Boune Abdallah Dione.

« Monsieur le premier ministre Mouhammad Boune Abdallah Dione qui s’est défini comme un ingénieur en pétrole, est selon son CV, un informaticien que je sache. Il est temps qu’il sorte s’adresser au peuple, parce que tout ce qu’il a dit a été démenti par Frank Timis. Il avait dit que la transaction entre Petro Tim et Timis s’était faite gratuitement, ce que Frank Timis a démenti » a-t-il déclaré avant de poursuivre.

« Un premier ministre qui raconte des contre-vérités doit revenir se justifier devant le peuple s’il respecte le peuple. Voilà des gens qui ont tout fait pour harmoniser leur discours et à chaque fois que quelqu’un ouvre la bouche pour parler, ils enfonces tout le monde ».

Parlant de la plainte de Timis, Sonko dira: « Après la plainte de timis, je réitère tout ce que j’ai dit. Il y’a eu fraude fiscale dans ce dossier. Il y’a eu dans ce dossier conflit d’intérêt parce que la présence d’Aliou SALL ne se justifie que parce qu’il est le frère du président de la République. Aliou SALL, quand il était en relation d’affaires avec Frank Timis, était encore fonctionnaire de l’Etat du Sénégal. Ce qui est interdit par la loi… Ce sont ces questions qui nous intéressent et que nous traiterons avec beaucoup de plus de sérieux que celui qui se nomme "avocat du peuple" et qui n’est en réalité que l’avocat de sa poche ».

Abdoulaye FALL, Leral.net