Le 7 septembre 2016, Omar el-Béchir osait ce constat : « Le Darfour va mieux aujourd'hui qu'hier. Et il ira encore mieux demain. » Amnesty international a enquêté : une trentaine d'attaques à l'arme chimique ont été menées dans le Jebel Marra depuis janvier 2016. La dernière attaque date du 9 septembre. Les forces gouvernementales bombardent les villages sous prétexte de lutter contre l'Armée du Soudan Abdul Wahid.
Amnesty a utilisé l'image satellite et a contacté des témoins, des rescapés de ce huis clos - car la région est bouclée, interdite à tout regard étranger. Yves Prigent, responsable du programme Responsabilités des entreprises et des Etats au sein de l'organisation internationale, parle d'une « exclusion de toute présence étrangère », d'une « interdiction d’accès à cette région-là ».
rfi