Souleymane Jules Diop - Emission « Dég-Dëg » du mardi 22 décembre 2010.

merci d'avoir rappeler aux sénégalais qui est tanor dieng, j'ai toujours dit qu'il es pire que les wade. ce n'est pas un homme digne de confiance. merci encore

faut les devoiler tous car les senegalais ont besoin de s avoir tout ce qui se passe au senegal

joull dagg la dou yall nann sakkk

Le précédent ivoirien annonce la mort programmé de l’Etat-Nation en Afrique Noire.
Le plus triste dans l’affaire de la Côte d’Ivoire, c’est la facilité avec laquelle les Chefs d’états africains se sont laissés abusés, alors qu’il s’agit de la mise à mort de ce qui faisait le fondement de leur pouvoir.
Il a suffi d’envelopper la réalité des faits dans un manteau de mensonges pour que tous entrent en guerre contre Gbagbo sans prendre la peine de juger.
Or, chacun d’entre eux devrait se demander quelle serait son attitude, si demain, le Président de la Commission électorale de son pays, violait la Loi en quittant seul le siège de la Commission, pour se rendre à titre personnel, au siège de son adversaire aux fins de proclamer la victoire de celui-ci. Notons qu’il n’y avait pas consensus au niveau de la Commission ; or, la Loi veut que dans un tel cas, l’ensemble du dossier soit transmis au Conseil constitutionnel, seul compétent pour apprécier la validité d’un procès-verbal.
En effet, au regard de la Loi constitutionnel de leur pays, un organisme fut-il l’ONU, ne peut avoir aucune compétence pour valider des résultats électoraux. D’après la Constitution de tous les pays d’Afrique de l’Ouest francophone, une telle compétence échoie exclusivement au Conseil constitutionnel.
De plus, ne savent-ils pas qu’en accusant le Président du Conseil constitutionnel ivoirien, ils reconnaissent implicitement que dans leur pays le Conseil Constitutionnel n’est qu’une juridiction collégiale de façade, et que c’est le Président qui décide de tout.
Il suffit de rappeler la remarque qui a été faite récemment par un commentateur de RFI, selon laquelle, la solution appliquée au Kenya et au Zimbabwe, ne pourrait être appliquée à Ouattara, parce que ce dernier a beaucoup plus d’appuis ! C’est donc une question de personne et non une question de démocratie encore moins de justice.
L’ultime question est de savoir si nos Chefs d’Etat manquent autant de capacité de projection, comme l’affirmait l’autre à l’Université de Dakar, pour se prêter à cette mise en scène grossière, et s’engager au nom de l’arbitraire à exposer la vie de leurs soldats, et à soumettre des milliers d’ivoiriens au massacre.
Fodé

dama.contan