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Succession d'Abdou Diouf à l'OIF: Dakar 'n’a pas encore de préférence’’ (Penda Mbow)

La représentante personnelle du chef de l’Etat à la Francophonie, Penda Mbow, a soutenu jeudi à Dakar que le Sénégal ''n’a pas encore de préférence'' par rapport aux candidatures déclarées au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour succéder à Abdou Diouf.


Rédigé par leral.net le Jeudi 18 Septembre 2014 à 19:00 | | 2 commentaire(s)|

Succession d'Abdou Diouf à l'OIF: Dakar 'n’a pas encore de préférence’’ (Penda Mbow)
‘’Le Sénégal n’a pas encore de préférence. Il faudra simplement attendre (…), car au moment opportun le président de la République qui a sa voix la portera au candidat de son choix. Mais pour l’instant, le Sénégal est un pays tout à fait neutre par rapport aux candidatures qui se manifestent’’, a-t-elle dit.

Penda Mbow s’exprimait à l’occasion de la signature du mémorandum portant sur le financement des manifestations d’environnement qui se dérouleront à l’occasion du XVe sommet de la Francophonie prévu du 29 au 30 novembre à Dakar.

‘’J'ai lu dans Jeune Afrique que le Sénégal, à l’instar du Mali, soutiendrait la candidate canadienne. Mais je peux répondre de façon très claire, nous sommes le pays hôte, nous devons être disponibles pour tout le monde. Mais jusqu’au dernier moment, le Sénégal va jouer de sa neutralité (…)’’, a ajouté Mme Mbow.

Ousmane Paye, conseiller spécial du secrétaire général, et président du comité de pilotage du sommet de l'OIF, a insisté sur le mécanisme d’élection du secrétaire général.

''Cette élection aura lieu au deuxième jour du sommet, le 30 novembre. Et elle se passera strictement à huis clos entre chef d'Etat et gouvernement de pays membres à part entière'', a-t-il souligné.

Concernant les candidatures, selon M. Paye, ''jusqu'au moment où les chef d'Etat se réuniront pour trancher sur la question, toute candidature est recevable et acceptable''.

''Le président du Sénégal qui sera président en exercice devra faire preuve de beaucoup de diplomatie pour gérer les équilibres stables et instables, pour avoir surtout une solution consensuelle (…). Mais jusqu'à aujourd’hui, nous sommes toujours arrivés à un esprit de compromis'', a-t-il ajouté.

APS