L’information révélée par Moustapha Sy, peut ne pas surprendre de la part d’un chef d’Etat qui a déjà eu à attribuer sa réélection en février à la force des djinns. Et qui, tout au long de ses deux mandats successifs, a démontré combien la religion et l’argent sont prépondérants dans sa manière de gouverner le Sénégal.
Nombreux sont les responsables politiques ou religieux à avoir magnifié la générosité du chef de l’Etat, après une audience au palais de la République.
Les difficultés que traverse le Sénégal sont en grande partie liées à cette propension à satisfaire des intérêts individuels au détriment des préoccupations des populations.
En attestent les moyens débloqués par le Pds et ses alliés lors des précédentes campagnes électorales. La portion congrue a fini dans les poches de politiciens véreux et de marabouts sans scrupule, et le reste distribué en nature à des populations affamées par une politique qui ne leur laisse aucun espoir.
Ce n’est pas un hasard si les mises en garde du Fmi et de la banque mondiale coïncident avec le début du deuxième mandat du Président Wade.
Distribuer 1000 dollars à chaque marabout pour « éclairer » la voie à Karim Wade, est d’autant plus superflu que dans la capitale Dakar, où l’on a investi 70 milliards de F Cfa pour l’édification de la plus belle corniche de l’Afrique de l’ouest, les populations sont chassées de leur domicile par les eaux. Moins du fait de pluies torrentielles que d’absence d’un véritable plan d’assainissement.
Et c’est la même situation qui prévaut dans tous les domaines d’activité de notre économie. On ne sait vraiment pas sur quel secteur les autorités comptent s’appuyer pour faire du Sénégal un pays émergent, un slogan qu’elles n’ont cessé de nous rabâcher avant que l’idée d’une Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance n’illumine le rêve du Président.
L’édification d’infrastructures sert davantage à embellir Dakar qu’à décentraliser les véritables pistes de production, les grands travaux du chef de l’Etat sont encore dans leur phase embryonnaire et l’on attend encore l’installation en masse de multinationales qu’on ne cesse de nous promettre. Bref ! Au lieu d’actes concrets afin de sortir les Sénégalais de leurs conditions d’existence devenues désastreuses, le chef de l’Etat, en signe de désespoir, implore Dieu par des prières. Sachant qu’il y aura toujours des marabouts prêts à tous les compromis pour satisfaire ses envies puériles, éloignées des véritables préoccupations du pays. Parce qu’on est convaincu dans l’entourage du « dauphin biologique » du pouvoir irrésistible de l’argent. L’avenir nous édifiera.
Nombreux sont les responsables politiques ou religieux à avoir magnifié la générosité du chef de l’Etat, après une audience au palais de la République.
Les difficultés que traverse le Sénégal sont en grande partie liées à cette propension à satisfaire des intérêts individuels au détriment des préoccupations des populations.
En attestent les moyens débloqués par le Pds et ses alliés lors des précédentes campagnes électorales. La portion congrue a fini dans les poches de politiciens véreux et de marabouts sans scrupule, et le reste distribué en nature à des populations affamées par une politique qui ne leur laisse aucun espoir.
Ce n’est pas un hasard si les mises en garde du Fmi et de la banque mondiale coïncident avec le début du deuxième mandat du Président Wade.
Distribuer 1000 dollars à chaque marabout pour « éclairer » la voie à Karim Wade, est d’autant plus superflu que dans la capitale Dakar, où l’on a investi 70 milliards de F Cfa pour l’édification de la plus belle corniche de l’Afrique de l’ouest, les populations sont chassées de leur domicile par les eaux. Moins du fait de pluies torrentielles que d’absence d’un véritable plan d’assainissement.
Et c’est la même situation qui prévaut dans tous les domaines d’activité de notre économie. On ne sait vraiment pas sur quel secteur les autorités comptent s’appuyer pour faire du Sénégal un pays émergent, un slogan qu’elles n’ont cessé de nous rabâcher avant que l’idée d’une Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance n’illumine le rêve du Président.
L’édification d’infrastructures sert davantage à embellir Dakar qu’à décentraliser les véritables pistes de production, les grands travaux du chef de l’Etat sont encore dans leur phase embryonnaire et l’on attend encore l’installation en masse de multinationales qu’on ne cesse de nous promettre. Bref ! Au lieu d’actes concrets afin de sortir les Sénégalais de leurs conditions d’existence devenues désastreuses, le chef de l’Etat, en signe de désespoir, implore Dieu par des prières. Sachant qu’il y aura toujours des marabouts prêts à tous les compromis pour satisfaire ses envies puériles, éloignées des véritables préoccupations du pays. Parce qu’on est convaincu dans l’entourage du « dauphin biologique » du pouvoir irrésistible de l’argent. L’avenir nous édifiera.
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