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"Super Mario" vient d'une autre galaxie

Plus que jamais, l'Italie reste la "bête noire" de l'Allemagne (aucun succès de la "Mannschaft" en matches officiels). Ce soir encore, l'histoire s'est répétée (1-2, mi-temps: 0-2). Et un joueur italien en particulier, Mario Balotelli, s'est illustré en plantant un doublé en première période (20e et 36e). Le penalty tardif d'Ozil n'aura pas permis aux Teutons de conjurer le sort (90e+1). Tactiquement et physiquement, la "Squadra Azzura" a donné une leçon aux hommes de Joachim Löw pour s'offrir une place en finale de l'Euro 2012 face à l'Espagne. Au premier tour, les deux formations en question n'avaient pu se départager (1-1). Qu'en sera-t-il dimanche prochain (20h45)?


Rédigé par leral.net le Jeudi 28 Juin 2012 à 21:24 | | 0 commentaire(s)|

"Super Mario" vient d'une autre galaxie
1 Balotelli, ce héros
Mario Balotelli n'est pas un joueur comme les autres. Tantôt critiqué pour sa nonchalance et/ou son arrogance, tantôt pointé du doigt pour ses frasques extra-sportives à répétition, "Super Mario" est entré dans une nouvelle galaxie ce soir. L'attaquant de Manchester City, qui a toujours gardé la confiance de ses entraîneurs (c'est dire son talent) malgré son tempérament difficile, avait besoin d'un match référence au niveau international pour faire l'unanimité. C'est désormais chose faite. On a souvent (trop) tendance à l'oublier mais le natif de Palerme n'a que 21 ans. Et tout l'avenir devant lui.

2 Il faut rendre à Cesare...
Lors de son intronisation à la tête de la "Squadra Azzura" en 2010, on lui avait promis toutes les misères du monde. A l'époque, l'Italie sortait d'un Mondial médiocre (éliminée au premier tour), la "Serie A" était largement décriée par tous les observateurs et ses cadres annoncés à la retraite. Seulement deux ans après son arrivée, Cesare Prandelli a révolutionné le jeu italien. Une sorte de "Rinascimento" du XXIe siècle. Basta le "catenaccio"! L'ancien coach de la Fiorentina, encore trop souvent sous-estimé, a redonné des couleurs et une âme au football italien. Il est l'un des seuls coachs de l'Euro à aligner deux attaquants axiaux et il ne craint pas d'évoluer avec trois défenseurs centraux en cas de besoin (comme contre l'Espagne par exemple). Il faut rendre à Cesare ce qui appartient à Cesare...

3 L'Allemagne ne vainc pas le signe italien
Comme un blocage psychologique. Une sorte de complexe d'infériorité. Ce fut déjà le cas en 1970, en 1982 et en 2006: l'Allemagne n'a jamais su trouver jamais la solution pour battre les Italiens. Désormais, il faudra ajouter 2012 au palmarès. "Mangée" collectivement, la "Mannschaft" a été méconnaissable ce soir: une défense trop laxiste, un entrejeu noyé face à la bande à Andrea Pirlo et une attaque bien muselée par l'arrière-garde transalpine. Pire encore, les Allemands, pourtant réputés pour leur esprit de compétition, ont même baissé les bras à plusieurs reprises en seconde période. Joachim Löw, incrédule, s'est posé mille et une question sur son banc de touche.



SOURCE:7sur7.be