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’’TERANGA’’ SENEGALAISE OU BARBARIE LA BANLIEUE VOIT SES JEUNES SE FAIRE TUER

Rédigé par leral.net le Mercredi 30 Novembre 2011 à 09:41 | | 0 commentaire(s)|

On ne saurait expliquer le pourquoi de la recrudescence des violences au Sénégal, plus particulièrement dans la banlieue dakaroise. Il est presque rare de rester un mois sans qu’une fille ne soit violée ou tuée ou qu’un jeune homme ne soit mortellement poignardé par un copain ou une bande de malfrats. Au-delà du cercle d’amis, cette violence est notée dans les familles. Les frères s’entretuent, les cousins, les conjoints et les beaux frères. Une remarque qui laisse croire que le fait de tuer est banalisé par les citoyens sénégalais.


’’TERANGA’’ SENEGALAISE OU BARBARIE LA BANLIEUE VOIT SES JEUNES SE FAIRE TUER
La ‘’téranga’’ sénégalaise commence a céder sa place à la violence, aux meurtres. Dans un pays reconnu par ses paires comme un pays de paix, d’hospitalier, dans lequel règne un climat de familiarité. Ses fils ne dorment plus à point fermé, pour cause, des meurtres fortuits à n’en plus finir. Les populations se demandent si elles ne sont pas laissées à elles mêmes. Leur sécurité n’est assurée par aucune autorité compétente si l’on se fie aux propos de cette jeune maman. Pour elle, la banlieue a toujours été laissée en rade. Mais là, nous parlons de vie humaine donc une solution stricte doit être trouvée avant que, de jour comme de nuit, d’honnetes citoyens soient tués. Interpellée sur le pourquoi de ces meurtres, notre interlocutrice mais en cause le chômage. Pour elle, les jeunes sont fatigués et se droguent à longueur de journée. Avec les stupéfiants l’individu perd souvent le sens de l’orientation et peut commettre des crimes sans état d’âme. Le banditisme a toujours existé mais, il faut savoir canaliser et surveiller les délinquants, pour éviter leur crime. Elle nous parle de l’oisiveté des jeunes comme source de violence mais, mère DIOP, atteste le contraire. Pour elle, et ses camarades trouvés sur leur lieu de travail. Les gens sont tués pour des sacrifices, avec les élections présidentielles qui approchent, chacun veut son part du gâteau, et tous les coups sont permis. A cela, s’ajoute le manque de solidarité dans le cœur des uns et des autres, le sénégalais d’aujourd’hui, dans beaucoup de cas, ne se soucie guère de son entourage, tout ce qui l’importe, c’est sa petite personne, l’entre aide n’existe plus. Et si l’intérêt prédomine dans une communauté ou une société, les conséquences ne seront que ce que nous constatons, la violence à tous les niveaux, c’est dur de le dire, mais c’est la réalité. Mère DIOP invite les autorités et les services de sécurité à gérer ce phénomène, en augmentant, par exemple, la peine des criminels et à multiplier les rondes dans les quartiers éloignés de la banlieue, comme Thiaroye Kao, Guédiawaye… des sites ou le taux de criminalité est élevé. Rappelons qu’un jeune homme de 25 ans a été tué ce vendredi à DjdahThiaroye Kao, par des agresseurs et sans motif.

FANTA DIALLO (stagiaire)

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