C’est cet homme, qui fait l’unanimité quant à son dévouement pour l’Etat et la Nation, a présenté son bilan pour les exercices 2011 à 2014, après avoir été auditionné par la Commission de l’Économie générale et des finances de l’Assemblée nationale. À cette occasion, M. Niane a fait ressortir les performances réalisées en un temps record avec les clignotants qui sont au vert. Les résultats financiers ainsi que les réalisations concrètes ont été clairement mis en exergue lors de son face à face avec la presse.
Voilà une institution qui avance à pas de géants pour assurer le financement de l’économie nationale dans toutes ses composantes. Elle, c’est la Caisse de dépôts et de consignations (CDC) que dirige Thierno Seydou Niane. Ce dernier, face aux parlementaires, a fait savoir que « la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), établissement public à statut spécial, créée par la loi n°2006-03 du 04 janvier 2006, s’efforce au fil des années d’être un acteur majeur de l’économie nationale ».
Sa principale mission est de contribuer à la mobilisation des fonds qui requièrent une protection particulière et de veiller à leur fructification à travers des supports sûrs, liquides et rentables, à même de dégager des produits destinés à servir l’intérêt général.
Selon les termes de Thierno Seydou Niane qui était hier face à la presse : « elle constitue un levier sur lequel les pouvoirs publics comptent s’appuyer pour le développement des activités prioritaires indiquées dans la loi portant sa création : le logement social, les PME, les équipements des collectivités locales et la politique de la ville ».
Au regard de ses métiers et missions, il convient de noter que la CDC, à l’instar des autres caisses de dépôts, se veut un investisseur institutionnel accompagnateur des politiques publiques de développement, conjugué à une forte intervention dans le secteur concurrentiel. De l’avis de M.Niane : « Elle s’appuie sur un principe de gouvernance basé sur la transparence absolue ». Sur ce registre précis, le Dg révèle que ladite structure reçoit chaque année les contrôleurs de la Cour des Comptes pour un audit. A l’en croire, toute cette philosophie recoupe la signature de la CDC «construire l’avenir autrement, dans la confiance ».
Secteurs prioritaires
Cette direction, pour se frayer un chemin, a mis un accent particulier sur les quatre secteurs prioritaires clairement identifiés dans la loi portant sa création que sont le logement ; la politique de la ville ; les travaux d’équipement des collectivités locales et les Petites et moyennes entreprises, qui sont insuffisamment pris en charge par le système bancaire classique. Ne s’arrêtant pas là, cette institution a pu encaisser une part non négligeable des ressources qui lui sont dévolues. Ce qui est visible à travers la croissance de la taille de son bilan avec un total de 109,7 milliards FCFA en 2014, contre 75,6 milliards FCFA en 2011, résultant notamment de la progression de l’encours des dépôts et consignations collectés. Cette position lui permet de passer de 42 milliards FCFA en 2011 à environ 102 milliards FCFA en 2014, soit une hausse relative de 140%. Avec tous ces clignotants au vert, il convient de noter que le cumul des
encaissements en termes de dépôts et consignations s’élève à 89 milliards FCFA en fin 2011, contre 179 milliards FCFA en fin 2014, soit une variation à la hausse de 110% en valeur relative et de 90 milliards en valeur absolue. Par ailleurs, le cumul des restitutions en termes de dépôts et consignations est de 46 milliards FCFA en 2011 contre 77 milliards en fin 2014, soit une variation à la hausse de 67% en valeur relative et 31 milliards FCFA en valeur absolue. Là où le solde des dépôts et consignations de 102 milliards de FCFA en fin de l’année dernière, est composé de 79 milliards FCFA de dépôts et 23 milliards FCFA de consignations. Toutes ces performances sont dues d’une part, par l’amélioration de la sécurité des opérations et la qualité de service fourni aux tiers ; et d’autre part, par les activités de sensibilisation et de communication qui ont été menées, afin d’amener les partenaires à mieux
appréhender le rôle et la place de la CDC dans le développement économique et social du Sénégal, mais également à avoir une plus grande confiance en l’institution. Durant la période sous revue, la CDC a vu s’apprécier son niveau de fonds propres qui s’établit à fin 2014 à un montant de 3,08 milliards FCFA, contre 1,28 milliards FCFA en fin 2012, soit une hausse cumulée de plus de 140%. L’amélioration du niveau des fonds propres résulte en partie des résultats nets positifs engrangés sur l’exercice 2013, avec une moyenne de près de un milliard FCFA de bénéfice réalisé au courant de la période concernée. Aussi la CDC a versé à l’État, un montant d’environ 550 millions FCFA en termes d’impôts sur le bénéfice sur la période concernée.
La Caisse de dépôts et Consignations, depuis quelques jours, mène une intense activité pour être mieux connue. Pour le Président du Conseil de Surveillance de la Cdc, Babacar Diamé, par ailleurs président de la Commission des Finances à l’Assemblée Nationale : « le travail de la Caisse est remarquable. Il s’agit maintenant de faire en sorte que les collectivités locales se l’approprient »
Voilà une institution qui avance à pas de géants pour assurer le financement de l’économie nationale dans toutes ses composantes. Elle, c’est la Caisse de dépôts et de consignations (CDC) que dirige Thierno Seydou Niane. Ce dernier, face aux parlementaires, a fait savoir que « la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), établissement public à statut spécial, créée par la loi n°2006-03 du 04 janvier 2006, s’efforce au fil des années d’être un acteur majeur de l’économie nationale ».
Sa principale mission est de contribuer à la mobilisation des fonds qui requièrent une protection particulière et de veiller à leur fructification à travers des supports sûrs, liquides et rentables, à même de dégager des produits destinés à servir l’intérêt général.
Selon les termes de Thierno Seydou Niane qui était hier face à la presse : « elle constitue un levier sur lequel les pouvoirs publics comptent s’appuyer pour le développement des activités prioritaires indiquées dans la loi portant sa création : le logement social, les PME, les équipements des collectivités locales et la politique de la ville ».
Au regard de ses métiers et missions, il convient de noter que la CDC, à l’instar des autres caisses de dépôts, se veut un investisseur institutionnel accompagnateur des politiques publiques de développement, conjugué à une forte intervention dans le secteur concurrentiel. De l’avis de M.Niane : « Elle s’appuie sur un principe de gouvernance basé sur la transparence absolue ». Sur ce registre précis, le Dg révèle que ladite structure reçoit chaque année les contrôleurs de la Cour des Comptes pour un audit. A l’en croire, toute cette philosophie recoupe la signature de la CDC «construire l’avenir autrement, dans la confiance ».
Secteurs prioritaires
Cette direction, pour se frayer un chemin, a mis un accent particulier sur les quatre secteurs prioritaires clairement identifiés dans la loi portant sa création que sont le logement ; la politique de la ville ; les travaux d’équipement des collectivités locales et les Petites et moyennes entreprises, qui sont insuffisamment pris en charge par le système bancaire classique. Ne s’arrêtant pas là, cette institution a pu encaisser une part non négligeable des ressources qui lui sont dévolues. Ce qui est visible à travers la croissance de la taille de son bilan avec un total de 109,7 milliards FCFA en 2014, contre 75,6 milliards FCFA en 2011, résultant notamment de la progression de l’encours des dépôts et consignations collectés. Cette position lui permet de passer de 42 milliards FCFA en 2011 à environ 102 milliards FCFA en 2014, soit une hausse relative de 140%. Avec tous ces clignotants au vert, il convient de noter que le cumul des
encaissements en termes de dépôts et consignations s’élève à 89 milliards FCFA en fin 2011, contre 179 milliards FCFA en fin 2014, soit une variation à la hausse de 110% en valeur relative et de 90 milliards en valeur absolue. Par ailleurs, le cumul des restitutions en termes de dépôts et consignations est de 46 milliards FCFA en 2011 contre 77 milliards en fin 2014, soit une variation à la hausse de 67% en valeur relative et 31 milliards FCFA en valeur absolue. Là où le solde des dépôts et consignations de 102 milliards de FCFA en fin de l’année dernière, est composé de 79 milliards FCFA de dépôts et 23 milliards FCFA de consignations. Toutes ces performances sont dues d’une part, par l’amélioration de la sécurité des opérations et la qualité de service fourni aux tiers ; et d’autre part, par les activités de sensibilisation et de communication qui ont été menées, afin d’amener les partenaires à mieux
appréhender le rôle et la place de la CDC dans le développement économique et social du Sénégal, mais également à avoir une plus grande confiance en l’institution. Durant la période sous revue, la CDC a vu s’apprécier son niveau de fonds propres qui s’établit à fin 2014 à un montant de 3,08 milliards FCFA, contre 1,28 milliards FCFA en fin 2012, soit une hausse cumulée de plus de 140%. L’amélioration du niveau des fonds propres résulte en partie des résultats nets positifs engrangés sur l’exercice 2013, avec une moyenne de près de un milliard FCFA de bénéfice réalisé au courant de la période concernée. Aussi la CDC a versé à l’État, un montant d’environ 550 millions FCFA en termes d’impôts sur le bénéfice sur la période concernée.
La Caisse de dépôts et Consignations, depuis quelques jours, mène une intense activité pour être mieux connue. Pour le Président du Conseil de Surveillance de la Cdc, Babacar Diamé, par ailleurs président de la Commission des Finances à l’Assemblée Nationale : « le travail de la Caisse est remarquable. Il s’agit maintenant de faire en sorte que les collectivités locales se l’approprient »
Le riche parcours de Thierno Niane
Nommé directeur général de la Caisse des dépôts et consignations en remplacement d'El Hadj Fallou Mbacké Diagne, Thierno Seydou Niane est un économiste de formation qui a blanchi sous le harnais du Ministère de l’Économie et des Finances. Il a intégré l'immeuble Peytavin en 1990, après un doctorat en sciences économiques de la Faculté des sciences économiques de l’université de Bordeaux en France. Aux Finances, M. Niane est d'abord expert au Projet d’appui à la gestion du développement (PAGD) en collaboration avec la Banque mondiale, expert national dans le cadre du Programme Cadre II SEN/92 du PNUD en 1995 et coordonnateur du Programme ''Des emplois pour l’Afrique'' en 1998.
En 2000, il passe responsable de la Cellule de suivi du programme de lutte contre la pauvreté (CSPLP) jusqu'en 2009, année où il devient coordonnateur de l’Unité de coordination et de suivi de la politique économique (UCSPE). A la tête de la CSPLP devenu UCSPE, Thierno Seydou Niane pilote l’élaboration des Documents de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP-I, 2003-2005 ; DSRP-II, 2006-2010) puis, depuis 2011, du Document de politique économique et sociale (DPES 2011-2015). M. Niane a aussi coordonné 2 groupes consultatifs en 2002 et 2007 pour le compte du Sénégal, et qui ont permis de mobiliser plus de 5000 milliards de F Cfa auprès des partenaires techniques et financiers du pays pour le financement des investissements prioritaires. De fait, le nouveau DG de la Caisse des dépôts a un background, entre autres, dans l’analyse et des études macro-économiques et financières et de projets de développement.
En 2000, il passe responsable de la Cellule de suivi du programme de lutte contre la pauvreté (CSPLP) jusqu'en 2009, année où il devient coordonnateur de l’Unité de coordination et de suivi de la politique économique (UCSPE). A la tête de la CSPLP devenu UCSPE, Thierno Seydou Niane pilote l’élaboration des Documents de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP-I, 2003-2005 ; DSRP-II, 2006-2010) puis, depuis 2011, du Document de politique économique et sociale (DPES 2011-2015). M. Niane a aussi coordonné 2 groupes consultatifs en 2002 et 2007 pour le compte du Sénégal, et qui ont permis de mobiliser plus de 5000 milliards de F Cfa auprès des partenaires techniques et financiers du pays pour le financement des investissements prioritaires. De fait, le nouveau DG de la Caisse des dépôts a un background, entre autres, dans l’analyse et des études macro-économiques et financières et de projets de développement.
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