La tabaski est une fête fortement religieuse mais au Sénégal, elle revêt un caractère on ne peut plus festif. C’est l’occasion pour certains de vivre leur heure de gloire. De se métamorphoser le temps d’une journée. Et pour se faire, tous les moyens semblent indiqués. En tout cas, la gent féminine ne lésine pas sur les moyens pour amasser le maximum de liasses afin d’être aux anges le jour de la Tabaski. Le premier souci chez ces dernières, c’est être à la mode. Pour ce, il faut nécessaire trouver des cheveux naturels dont le coût est exorbitant. Trois cent mille francs pour être « in ». Le jeu en vaut la chandelle. Bonjour les interpellations incessantes à l’endroit du petit ami. Si ce dernier se trouve être un rat d’église, lé dévolu est jeté sur les « mbaraan » (les amants de circonstance). Disons-le, c’est la saison du mbaran.
Le stratagème consiste à faire croire au premier homme rencontré dans la rue qu’il est l’élu de son cœur dans le seul but de lui soutirer des sous. Si ce dernier est prêt à dégainer à la vitesse de la lumière, la « Tabaski » prend forme. Mais en échange de quoi…Certaines filles vous diront « je peux dévaliser un homme sans lui donner le plus petit câlin ». Des rêvasseries. Qui peut être naïf à ce point ? En tout cas pas ceux du 21e siècle. Il faut passer sous la couette pour bénéficier de leurs largesses. Céder à tous leurs fantasmes. Pour qu’un vide soit comblé. C’est soit le prix des cheveux naturels ou celui du Jezner. Sinon, c’est la paire de chaussures de marque qui est assurée. « diar nako », disent certaines. Mais cela en vaut-il le coup vraiment ? En tout cas il ne faut pas compter sur une certaine catégorie d’hommes pour vivre une tabaski de rêve. Que font-ils ?
Pingrerie, quand tu nous tiens
Sachant que l’Aid el Kébir pointe le bout du nez, ils prennent leurs jambes à leur cou. La clé des champs est bonne pour ces messieurs qui étaient tellement assidus chez leurs petite-amies qu’ils sont confondus avec les frères de ces dernières. Et n’essayez surtout pas de les appeler puisque leurs téléphones portables à défaut de sonner dans le vide sont tout simplement éteints. Les hommes mariés font vivre l’enfer à leurs épouses. Plus pingres que ceux-là, tu passes de vie à trépas. Seulement, ils ignorent que les filles sont des magiciennes. Leur sac est trop exigu pour contenir leurs mille tours. Et pour ressembler à une déesse, rien n’est de trop pour y arriver.
En tout état de cause, le constat est là. Les grands jours sont vus comme tels et tous les égards leur sont accordés. Quitte à vendre sa chair…mais est-il vraiment nécessaire d’en arriver là ?
Abdou K. Cissé
Le stratagème consiste à faire croire au premier homme rencontré dans la rue qu’il est l’élu de son cœur dans le seul but de lui soutirer des sous. Si ce dernier est prêt à dégainer à la vitesse de la lumière, la « Tabaski » prend forme. Mais en échange de quoi…Certaines filles vous diront « je peux dévaliser un homme sans lui donner le plus petit câlin ». Des rêvasseries. Qui peut être naïf à ce point ? En tout cas pas ceux du 21e siècle. Il faut passer sous la couette pour bénéficier de leurs largesses. Céder à tous leurs fantasmes. Pour qu’un vide soit comblé. C’est soit le prix des cheveux naturels ou celui du Jezner. Sinon, c’est la paire de chaussures de marque qui est assurée. « diar nako », disent certaines. Mais cela en vaut-il le coup vraiment ? En tout cas il ne faut pas compter sur une certaine catégorie d’hommes pour vivre une tabaski de rêve. Que font-ils ?
Pingrerie, quand tu nous tiens
Sachant que l’Aid el Kébir pointe le bout du nez, ils prennent leurs jambes à leur cou. La clé des champs est bonne pour ces messieurs qui étaient tellement assidus chez leurs petite-amies qu’ils sont confondus avec les frères de ces dernières. Et n’essayez surtout pas de les appeler puisque leurs téléphones portables à défaut de sonner dans le vide sont tout simplement éteints. Les hommes mariés font vivre l’enfer à leurs épouses. Plus pingres que ceux-là, tu passes de vie à trépas. Seulement, ils ignorent que les filles sont des magiciennes. Leur sac est trop exigu pour contenir leurs mille tours. Et pour ressembler à une déesse, rien n’est de trop pour y arriver.
En tout état de cause, le constat est là. Les grands jours sont vus comme tels et tous les égards leur sont accordés. Quitte à vendre sa chair…mais est-il vraiment nécessaire d’en arriver là ?
Abdou K. Cissé