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Tambacounda : la CNTS veut en finir avec les cahiers de doléances ‘’sans suite’’

Le secrétaire général de l’Union régionale des syndicats affiliés à la CNTS de Tambacounda (est), Amadou Dial, a fait part mardi de son espoir de voir le nouveau gouvernement prendre en charge les préoccupations des travailleurs et ne plus accumuler des cahiers de doléances ’’sans suite’’.


Rédigé par leral.net le Mardi 1 Mai 2012 à 15:54 | | 2 commentaire(s)|

Tambacounda : la CNTS veut en finir avec les cahiers de doléances ‘’sans suite’’
‘’Avec le régime sortant, on déposait des cahiers de doléances qui restaient sans suite. Nous espérons que le nouveau régime va en finir avec ce mauvais système et s’occuper des problèmes des travailleurs’’, a dit M. Dial à l’APS, peu avant le démarrage du défilé organisé par les syndicats CNTS de Tambacounda, dans la capitale régionale, à l’occasion de la Journée internationale du travail.

Les délégués CNTS se sont rendus à la gouvernance, où ils ont déposé leur cahier de doléances. Partis du siège local de leur centrale, les travailleurs, vêtus de leur uniforme, ont arboré des tee-shirts, brandi des banderoles et défilé au rythme de tam-tams.

La fête du travail de cette année est célébrée dans un ‘’contexte particulier’’, qui coïncide avec l’alternance intervenue à la tête du pays le 25 mars, a fait remarquer Amadou Dial. Les doléances de cette année vont s’ajouter à celles de l’année dernière, qui n’ont pas été traitées, a-t-il dit.

La CNTS tient toutefois à ‘’y mettre les formes’’, en célébrant cette fête internationale, selon M. Dial.

Notant que sa centrale syndicale avait donné un ‘’ultimatum de 100 jours’’ au nouveau gouvernement, pour voir les actes qu’il va poser, il a estimé qu’‘’il commence bien, parce qu’il a déjà diminué les [prix des] denrées de première nécessité, ce qui était une priorité’’.

La CNTS souhaite aussi que le gouvernement engage une lutte contre la pauvreté et travaille au ‘’retour définitif de la paix en Casamance’’, à l’équité et à la justice, mais ‘’surtout’’ à la résolution de la crise scolaire et universitaire.

Le ‘’renforcement de la démocratie et des libertés citoyennes, la construction d’un consensus fort pour les priorités politiques et les programmes aptes à conduire notre pays dans l’émergence économique et sociale’’ préoccupent aussi la centrale syndicale dirigée par Mody Guiro.

A Tambacounda, l’Union régionale de la CNTS demande, pour le compte des enseignants, le respect des accords que l’Etat avait signés avec eux. Encore dans le secteur de l’éducation, le Syndicat des professeurs du Sénégal (SYPROS), dont des militants ont pris part au défilé, ‘’demande le respect du plan de carrière’’ soumis au gouvernement.

Le SYPROS demande la réalisation, au niveau local, d’une structure d’accueil pour les enseignants nouvellement affectés.

Dans le secteur du transport, les doléances sont axées sur l’arrêt de l’implantation des gares routières parallèles et des tracasseries routières, ainsi que le renouvellement du parc automobile.

La centrale syndicale se fait également le porte-voix des griefs des travailleurs de l’Agence régionale de développement (ARD), qui dépend du Conseil régional. Ces agents ne se sont pas encore fait rembourser leurs cotisations sociales de 2001 à 2012, selon la CNTS. ‘’Aucun agent n’a bénéficié d’une augmentation ou d’une avance’’, a dit M. Dial, déplorant l’‘’absence de bulletins de salaire’’.

L’irrégularité du versement des cotisations à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) des travailleurs du service du commerce, le ‘’non-paiement des heures supplémentaires’’, ainsi que la situation des travailleurs des boulangeries préoccupent aussi la section locale de la CNTS. Les travailleurs des boulangeries, a-t-il relevé, n’ont pas de salaire conventionnel, ni contrat de travail, ni cotisation à l’IPRES.

‘’L’inspection du travail doit être regardante par rapport à l’application des clauses du Code du travail et de la Convention collective interprofessionnelle dans les entreprises‘’, a encore souligné Amadou Dial.

Concernant le secteur du bâtiment, l’Union régionale des syndicats CNTS plaide pour une ‘’décentralisation des marchés’’, afin que la priorité soit donnée à la région en matière de main-d’œuvre. ‘’Nous avons constaté que c’est le contraire, les entrepreneurs viennent avec leurs manœuvres’’, a dit M. Dial.

Le responsable syndical a estimé que pour la résolution des problèmes à caractère régional, ‘’le gouverneur doit pouvoir interpeller les services régionaux’’.



SOURCE:Aps



1.Posté par militant.SUTSAS le 01/05/2012 20:15 | Alerter
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NOUS RECLAMONS UN CONGRES POUR LE SUTSAS. LE MANDAT EST TERMINE DEPUIS AVRIL 2010. ( AVRIL 2007-AVRIL 2010). LES INSTANCES ACTUELLES SONT ILLEGALES. mBALLO DIA THIAM DEGAGE!!! VA SUIVRE TON MENTOR WWW.

2.Posté par BIRGUY le 01/05/2012 21:19 | Alerter
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lES SYNDICATS NE SERVENT A RIEN D AUTRE QU A ENRICHIRENT CERTAINS OPPORTUNISTES, les naifs continueront toujours a nourrir ces sangsues.

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