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Taux de prévalence du diabète au Sénégal: 2,9% en zone urbaine contre 1,3% en zone rurale

Il y a plus de diabétiques dans les villes que dans la campagne. C'est la révélation faite par le représentant de l'Organisation mondiale de la santé, Dr. Déo Nshimirimana qui s'exprimait en marge du lancement de la campagne m-ramadan.


Rédigé par leral.net le Mardi 16 Mai 2017 à 13:10 | | 0 commentaire(s)|

Au Sénégal, les populations du monde rural souffrent moins du diabète que celles habitant dans les zones urbaines. C'est ce qu'a indiqué hier à Dakar, le représentant de l'Organisation mondiale de la santé.

Dr. Déo Nshimirimana prenait part au lancement de la campagne m-ramadan. Une activité initiée par par l'Union internationale des télécommunications en collaboration avec l'OMS et le ministère de la Santé et de l'Action sociale pour prévenir les risques du diabète. Dr. Déo Nshimirimana soutient que les hommes sont plus touchés que les femmes avec respectivement, 2,5% et 1,6% pour les femmes.

S'agissant de l'hypertension artérielle, le représentant de l'OMS à Dakar signale qu'elle est beaucoup plus fréquente en zone rurale où le taux de prévalence est de 26,2% alors qu'il est d'1,7% en zone urbaine.

Les résultats de l'enquête nationale sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles ont montré que la prévalence générale de l'hypertension artérielle est de 24% dans la population âgée de 18 à 69 ans avec une forte prévalence chez les femmes.

Pour 2016, les spécialistes en santé diabétique de Marc Sankalé, estiment à plus de 40 mille le nombre de patients de diabète qui étaient suivis tandis que le nombre de cas de diabète enregistrés annuellement, variait entre 200 mille 200 et 200 mille 500 cas.

Le directeur général de la Santé indique pour sa part, que que tous les citoyens doivent connaître le diabète et savoir également les précautions qu'il faut prendre pour éviter l'installation de la maladie.

"Les diabétiques doivent surtout avoir le réflexe de s'adresser au personnel de santé pour connaître leur statut. A chaque fois qu'un diabétique pense qu'il doit observer le jeûne, il devra déjà penser à se rapprocher de son médecin traitant pour avoir les indications requises par rapport à l'observation du jeûne", déclare Papa Amadou Diack.

source: walfquotidien

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