En cause, la réouverture de l’enquête française sur l’attentat du 6 avril 1994, qui avait marqué le début du génocide des Tutsis. Selon une dépêche de l’AFP, le 7 octobre, les juges français ont en effet relancé cette enquête, close depuis juin, en demandant à nouveau à entendre un témoin. C’est déjà cette enquête qui avait provoqué la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, entre 2006 et 2009.
« Ce que j’ai lu dans les médias, c’est que nous devions tout recommencer », a déclaré le président rwandais. « Mais tout recommencer veut dire beaucoup de choses […] Je devrais même demander, parmi les diplomates présents ici. Vous vous souvenez qu’à l’époque, plutôt que d’aller faire les visas à l’ambassade de France, vous alliez à une autre ambassade qui représentait ses intérêts ? Je demande à ceux qui nous ont rendu ces bons services de se préparer à le [re]faire ».
« Si tout recommencer veut dire une confrontation, nous aurons une confrontation », a insistéle président rwandais, Paul Kagame. « C’est la France qui devrait être à la barre pour répondre devant la justice. »
« Ce que j’ai lu dans les médias, c’est que nous devions tout recommencer », a déclaré le président rwandais. « Mais tout recommencer veut dire beaucoup de choses […] Je devrais même demander, parmi les diplomates présents ici. Vous vous souvenez qu’à l’époque, plutôt que d’aller faire les visas à l’ambassade de France, vous alliez à une autre ambassade qui représentait ses intérêts ? Je demande à ceux qui nous ont rendu ces bons services de se préparer à le [re]faire ».
« Si tout recommencer veut dire une confrontation, nous aurons une confrontation », a insistéle président rwandais, Paul Kagame. « C’est la France qui devrait être à la barre pour répondre devant la justice. »